William Barr, de son état ministre de la justice, a dévoilé son vrai visage : celui d’un larbin à la solde de son président. Il a une interprétation assez inquiétante de ce que devrait être l’indépendance de la justice. Tant que cela plaît à Donald Trump, tout baigne dans l’huile. Et lui s’y soustrait corps et âme. Un guignol de plus en quête de reconnaissance. Il s’agit du rapport du procureur spécial Robert Mueller, qui aux yeux de son auteur, n’est pas si favorable au président, tel que William Barr l’a prétendu. Il s’agit avant tout d’une collusion en 2016 de l’équipe Trump avec la Russie et ensuite, lors de l’enquête, d’une obstruction de la justice. Barr qui déclare que Mueller est son ami, qui a bafoué ses conclusions, voulant ainsi protéger son mentor. « Il y a maintenant une confusion du public à propos d’aspects critiques des résultats de notre investigation. Cela menace l’un des objectifs centraux pour lesquels le ministère a nommé un procureur spécial : assurer la pleine confiance du public dans les résultats de l’enquête », Cette déclaration du procureur spécial met en doute l’intégrité du ministre de la justice, elle le désavoue en quelque sorte. Ce dernier, en plein dérapage essaie de s’agripper à son honneur. « Je suis arrivé à un point de la vie où je peux avoir l’autorité nécessaire pour protéger l’indépendance et la réputation du ministère. Personne ne m’obligera à faire quoi que ce soit que je jugerai inapproprié, ni les éditorialistes, ni le Congrès, ni le président. Je ferai ce que je pense être juste. » Cela ne blanchira pas Donald Trump. Toute cette affaire fait partie du bras-de-fer que se livrent actuellement les démocrates contre la Maison Blanche, mais ceux-ci sont divisés sur l’attitude à prendre au sujet du président, qui a encore une année et demi a passer au pouvoir. Weiterlesen

Même pendant la trêve hivernale, Donald Trump ne manque pas une occasion de se taire. Il vient de déclarer qu’après un coup de téléphone avec le Président Xi, le grand patron de la Chine éternelle, que les deux avaient fait de grands progrès en ce qui concerne le règlement du conflit financier entre les deux nations. Même si je ne suis pas un fan de Trump, loin de là, je pense qu’il serait vraiment raisonnable d’arriver à un accord. Mais ne nous faisons pas d’illusions, s’il y avait succès, cela voudrait dire que le chantage porte ses fruits. C’est vraiment un fait inquiétant. Cela donnerait au président américain toute latitude, pour s’imposer dans le monde. Une méthode des plus dangereuses, car elle pourrait bien provoquer une escalade des tentions qui pourraient aboutir à de graves conflits. Mes sentiments ne peuvent donc qu’être mitigés lorsque je vois ce qui se passe. Il est clair que la méthode des guerres commerciales peut être efficace, car elles impliquent forcément les populations. En augmentant les taxes frontalières, les prix à la vente et à l’achat augmentent, ce qui réduit le niveau de vie des citoyens. Nous ne pouvons qu’espérer, qu’entre les USA et l’UE nous n’en arriverons pas là. Mais avec Donald Trump, tout est du domaine du possible. Que pouvons-nous faire d’autre que de protéger notre économie ? En cas de récession, la droite musclée européenne gagnerait encore du terrain. Probablement les vœux pieux du locataire de la Maison Blanche, qui ne manque pas de démontrer, que les néos de tous genres, à condition qu’ils soient des extrémistes de droite, ont sa sympathie. La disette en ce qui concerne les échanges, pourraient dans ce cas bien précis, être une arme politique, qui aurait pour but de plonger l’UE dans le fascisme et fin de compte l’anéantir. Weiterlesen

L’Amérique se trouve peut-être aujourd’hui à la croisée des chemins. D’une part elle peut renforcer le pouvoir du démagogue qu’est Donald Trump, de l’autre elle peut le mettre en touche en lui ravissant la majorité d’une des deux chambres au congrès. Et les sondages ? Je n’y crois pas. Ce qui se passa à la présidentielle fut le contraire des pronostiques. Bien des électeurs du président ne voulaient pas avouer qu’ils avaient l’intention de porter le milliardaire new-yorkais à la Maison Blanche. Le méthode brutale pour mener sa campagne avait impressionné une majorité de citoyens. Il a fait de même pour les Midterms. Il n’a pas hésité de se servir de l’injure, de propager de fausses nouvelles, d’être discriminatoire envers les migrants qu’il a qualifié de criminels. Ce sont des arguments massues qui plaisent à un grand nombre de personnes peu sûres d’elles, souvent des blancs de la petite bourgeoisie qui voient leurs prérogatives menacées. Il y a un fait irréfutable : D’ici peu ils ne seront plus majoritaire dans le pays d’après les statistiques démographiques. Ce seront les latinos qui prendraient la tête, accompagnés d’une forte minorité noire. Pour les descendants des colons venant d’Europe un crime-lès-majesté. Ils craignent d’être rétrogradés, de se retrouver comme des quémandeurs. Un fait qui les blesse, car ils croient qu’il est légitime qu’ils détiennent les rennes du pouvoir. Barak Obama a été pour eux un coup de semonce. C’est la raison pour laquelle ils s’accrochent à un Donald Trump, qu’ils vénèrent comme un sauveur, comme un leader invincible qui pourrait sauver leur prédominance. C’est une des raisons principales pourquoi le président s’en prend d’une manière si agressive à tous ceux qui sont des hommes et femmes de couleur. La seule exception qu’il fait, ce sont les Juifs, car sa fille et son gendre, ainsi que ses petits-enfants le sont. Pour une personne qui par ses idées est proche des néonazis, un destin le moins qu’on puisse le dire, particulier. Et que sera la réponse du peuple à tout cela ? Les femmes iront probablement en masse aux urnes afin d’exprimer leur mécontentement en ce qui concerne la manière comme ce macho les a traité jusqu’à présent, comme des êtres inférieurs qui devaient se plier aux quatre volontés de leurs maris ou compagnons. C’est bien cela qui pourrait le mettre dans une situation précaire. Un être impulsif comme lui n’arrive pas à maîtriser ses paroles. Donald Trump est l’artisan de la division du peuple américain, ce qui ne devrait pas être son rôle. Un président a le devoir de rassembler, non de dresser ses adeptes contre ceux qui ne partagent pas ses opinions. Tous ceux qui déplorent cette situation aurait intérêt à mettre un frein à une telle évolution. Le seul moyen d’y arriver est de réduire son pouvoir. Ils ont l’occasion de le faire. Mais rien n’est fait. Pour ma part je ne serais pas étonné qu’il ait à nouveau une majorité. Dans un tel cas personne ne peut dire ce qui adviendra des USA. Y aura-t-il un vent de révolte ou les gens se soumettront avec fatalité à une telle situation ? Ce serait un message contre la paix, contre la dignité. Je crains que l’envolée économique mette un terme à mes espoirs, ceux de donner une leçon à cet autocrate. Weiterlesen

Le débat entre les Démocrates aux USA a démontré la suprématie d’Hilary Clinton. Face au gauchiste Bernie Sanders, elle avait la vie facile. Elle a brillé dans tous les domaines de la politique, en particulier sur le rôle des États-Unis dans le contexte international, contrairement à lui, qui s’est cantonné dans la lutte anticapitaliste. Mais une chose reste certaine, il est déconcertant de constater chez les deux partis, à quel point le réservoir de grosses tronches reste limité. Chez les uns, le guignol Donald Trump, qui ne manque aucune occasion pour afficher son ignorance, chez les autres des personnages plus ou moins interchangeables. Puis il y l’âge. Ces deux personnes ne sont pas de prime-jeunesse. Peut-être la preuve qu’il y a un grand manque de jeunes espoirs. C’est inquiétant ! Et il y la mainmise des clans, Jeb Bush en fait partie, comme Hilary Clinton. Des candidats qui ne peuvent pas ce mettre dans la peau du peuple, car ils vivent depuis longtemps dans des sphères supérieures, où le simple citoyen n’a pas accès. Ce sont des faits qui ne témoignent pas d’une grande égalité, Sûrement la preuve que dans de telles joutes comme les élections présidentielles, l’argent pour mener campagne compte plus que les compétences intellectuelles. Ce n’est pas mon but de les mettre en doute en ce qui concerne l’ancienne first lady. Weiterlesen