Alexa d’Amazon est-elle une bonne copine ? J’en doute. Je connais cet appareil qui répond à un grand nombre de questions. Il s’agit d’une voix de femme, qui a pour but de personnaliser les contacts. Contrairement à l’internet, qui remplit les mêmes conditions, Alexa, qui à première vue est un gadget, est en fait une espionne. Elle est en mesure d’enregistrer ce qui se dit dans la sphère professionnelle ou privée et ceci sans qu’on lui demande de le faire. Dans un article publié à ce sujet, Bloomberg déclare : « Amazon.com emploie des milliers de gens dans le monde pour aider à améliorer l’assistant numérique Alexa qui sert à sa gamme d’enceintes Echo. L’équipe écoute des enregistrements vocaux captés dans les foyers et les bureaux des propriétaires d’Echo. Les enregistrements sont transcrits, annotés puis réintroduits dans le logiciel, afin d’éliminer les lacunes dans la compréhension par Alexa de la parole humaine et de l’aider à mieux répondre aux commandes. » Dans un premier temps une telle démarche semble être logique, mais en regardant de plus près, la vrai dimension d’Alexa ne peut que faire frisonner. Il est vraiment question d’une mainmise complète de personnes ciblées. Il peut s’agir de décideurs ou d’autres acteurs de la vie publique. Un bon moyen de les faire chanter lorsqu’il s’agit de bribes de conversation. Dès que le mot Alexa est prononcé, la machine se met en route. Il est évident qu’Amazon déclare haut et fort que personne ne veut manipuler la vie intime des personnes concernées. « Les employés n’ont pas d’accès direct à l’information qui peut identifier la personne ou le compte dans leur travail. Chaque information est traitée de façon hautement confidentielle et nous utilisons une authentification à plusieurs facteurs pour restreindre l’accès, du chiffrement de service et des audits de notre espace de contrôle pour la protéger » Weiterlesen

James Corney,, le patron du FBI a été limogé par Donald Trump. Il semblait avoir des preuves accablantes concernant les rapports que lui et ses conseillers avaient eu avec les Russes avant la passation de pouvoir. Certains partaient du point de vue que le Président s’était compromis d’une manière ou d’une autre et que de ce fait il était vulnérable. Les services secrets et la police fédérale étaient sur des pistes qui pourraient être désagréables si elles étaient révélées. C’est James Corney, un Républicain qui mit Hillary Clinton peu de jours avant le 8 novembre dans l’embarras en révélant de nouveaux éléments en ce qui concerne l’affaire des mails. Il s’avéra peu de jours après qu’elle ne pouvait pas donner lieu à des poursuites judiciaires. Il est évident que cette affaire causa du tort à la candidate démocrate. Un haut fonctionnaire avait ainsi pris parti, ce qui n’est pas compatible avec sa fonction. Bien entendu Donald Trump a pris ces arguments d’alors comme prétexte pour asséner à sa rivale de nouveaux coups, qui semblent lui avoir été fatal. Évidemment cela n’a gêné en aucune manière le nouveau locataire de la Maison Blanche. Mais c’est évidemment seulement lorsqu’il avait été nommé et que James Corney ne montra aucun complexe de continuer ses investigations sur la filière russe, que le Président ne se sentit pas bien dans sa peau. Il n’avait pas été question d’entériner tout simplement l’affaire. C’est la raison pour laquelle il le chassa hier de son poste. Une fois de plus Trump montre ce qu’il pense de la justice. Pour lui elle doit œuvrer uniquement dans l’intérêt national, c’est à dire le préserver de tous doutes concernant sa personne. Ce qui pourrait être une farce, est franchement inquiétant. Une fois de plus il s’attaque aux principes de la démocratie américaine, qui se déclare pour l’indépendance totale de la justice. Weiterlesen