Amazon a été une des principales cibles des protestations qui ont eu lieu hier contre le mercantilisme. Un manifeste contre la surconsommation, contre les nuisances que subit le climat. Le black friday est une incitation d’acheter encore plus. Une grande messe du matérialisme. Il va dans le mauvais sens et confirme ce qui devrait être condamné, le gaspillage. D’une part il faudrait se serrer la ceinture afin de ménager l’effet de serre, de l’autre, donner un coup de fouet à l’économie, en faisant de plus en plus de chiffre s’affaire ; ceci est une contradiction qui ne peut pas faire bon ménage. Comment changer de cap ? Dès que la conjoncture stagne, la précarité se pointe à l’horizon. Il est pour les économistes impensable de freiner l’expansion, mais c’est pourtant à ce que nous serons condamnés. Amazon est le symbole de l’avidité des gens qui achètent n’importe quoi inlassablement, qui se couvrent de biens de consommation afin de ne plus trop réfléchir, de se complaire dans un monde factice, qui ne correspond pas à la réalité. Il est indéniable que la vente en ligne, même si elle peut présenter quelques avantages, est du poison. Premièrement elle incite les gens à s’abrutir, à se pervertir. De la boulimie, la crainte de ne pas tenir la route. Deuxièmement la pollution. Ce va-et-vient continuel de livraisons et de renvois est complètement néfaste. Des rues encombrées par les camionnettes pour livrer toute cette marchandise. Du CO2 à volonté. Troisièmement l’isolation. C’est un thème qui m’est cher. On faisant tout venir à domicile, de moins en moins de personnes vont dans les magasins. Les centres des villes menacent de se dépeupler, ce qui pour l’instant n’est pas encore le cas. Tendance ascendante. Weiterlesen
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Big sister !
Alexa d’Amazon est-elle une bonne copine ? J’en doute. Je connais cet appareil qui répond à un grand nombre de questions. Il s’agit d’une voix de femme, qui a pour but de personnaliser les contacts. Contrairement à l’internet, qui remplit les mêmes conditions, Alexa, qui à première vue est un gadget, est en fait une espionne. Elle est en mesure d’enregistrer ce qui se dit dans la sphère professionnelle ou privée et ceci sans qu’on lui demande de le faire. Dans un article publié à ce sujet, Bloomberg déclare : « Amazon.com emploie des milliers de gens dans le monde pour aider à améliorer l’assistant numérique Alexa qui sert à sa gamme d’enceintes Echo. L’équipe écoute des enregistrements vocaux captés dans les foyers et les bureaux des propriétaires d’Echo. Les enregistrements sont transcrits, annotés puis réintroduits dans le logiciel, afin d’éliminer les lacunes dans la compréhension par Alexa de la parole humaine et de l’aider à mieux répondre aux commandes. » Dans un premier temps une telle démarche semble être logique, mais en regardant de plus près, la vrai dimension d’Alexa ne peut que faire frisonner. Il est vraiment question d’une mainmise complète de personnes ciblées. Il peut s’agir de décideurs ou d’autres acteurs de la vie publique. Un bon moyen de les faire chanter lorsqu’il s’agit de bribes de conversation. Dès que le mot Alexa est prononcé, la machine se met en route. Il est évident qu’Amazon déclare haut et fort que personne ne veut manipuler la vie intime des personnes concernées. « Les employés n’ont pas d’accès direct à l’information qui peut identifier la personne ou le compte dans leur travail. Chaque information est traitée de façon hautement confidentielle et nous utilisons une authentification à plusieurs facteurs pour restreindre l’accès, du chiffrement de service et des audits de notre espace de contrôle pour la protéger » Weiterlesen