Amazon a été une des principales cibles des protestations qui ont eu lieu hier contre le mercantilisme. Un manifeste contre la surconsommation, contre les nuisances que subit le climat. Le black friday est une incitation d’acheter encore plus. Une grande messe du matérialisme. Il va dans le mauvais sens et confirme ce qui devrait être condamné, le gaspillage. D’une part il faudrait se serrer la ceinture afin de ménager l’effet de serre, de l’autre, donner un coup de fouet à l’économie, en faisant de plus en plus de chiffre s’affaire ; ceci est une contradiction qui ne peut pas faire bon ménage. Comment changer de cap ? Dès que la conjoncture stagne, la précarité se pointe à l’horizon. Il est pour les économistes impensable de freiner l’expansion, mais c’est pourtant à ce que nous serons condamnés. Amazon est le symbole de l’avidité des gens qui achètent n’importe quoi inlassablement, qui se couvrent de biens de consommation afin de ne plus trop réfléchir, de se complaire dans un monde factice, qui ne correspond pas à la réalité. Il est indéniable que la vente en ligne, même si elle peut présenter quelques avantages, est du poison. Premièrement elle incite les gens à s’abrutir, à se pervertir. De la boulimie, la crainte de ne pas tenir la route. Deuxièmement la pollution. Ce va-et-vient continuel de livraisons et de renvois est complètement néfaste. Des rues encombrées par les camionnettes pour livrer toute cette marchandise. Du CO2 à volonté. Troisièmement l’isolation. C’est un thème qui m’est cher. On faisant tout venir à domicile, de moins en moins de personnes vont dans les magasins. Les centres des villes menacent de se dépeupler, ce qui pour l’instant n’est pas encore le cas. Tendance ascendante. Weiterlesen