On ne peut que saluer le courage de Jean-Marc Ayrault après la déclaration plus ou moins avenue de Manuel Valls à la Wehrkunde de Munich. Il est clair que ce dernier ne connaît rien à l’Allemagne. Avant de proférer de telles critiques il devrait jeter un regard en arrière. Madame Merkel prend parfaitement conscience de la dimension historique d’un pays, qui a l’obligation d’agir sans préjugés. Malgré les attaques qu’elle subit, elle garde la tête haute. Les derniers sondages semble prouver que son message a été parfaitement compris par une majorité de la population. Tous socialistes devraient l’approuver. Malheureusement ce n’est pas toujours le cas. Une telle interview à la chaîne I-Télé de la part de Jean-Marc Ayrault est la seule réponse à apporter aux revanchards, aux populistes, aux hommes et aux femmes appartenant à un passé révolu. C’est du rang de son propre parti que la chancelière connaît le plus de résistance. Si sa personne est respectée, le CDU connaîtra probablement de graves revers lors des trois élections régionales qui auront lieu dimanche en Allemagne. La valse-hésitation en ce qui concerne la maîtrise de l’immigration a réveillé de vieux ressentiments, comme celui du racisme et de l’exclusion. Le nouveau parti d’extrême-droite est crédité d’un fort pourcentage de voix dans les derniers sondages. Comme c’est le cas des populistes un peu partout dans le monde, son langage se veut musclé. Le pire est le fait qu’il attaque des personnes fragilisées et qu’il ne tient aucun compte de la situation tragique dans laquelle ils vivent. Une politique bafouant toute dignité. Weiterlesen

Tritt gegen den Eimer!

Es schwappt über.

Schmutzwasser ergießt sich

über den Rand

auf den Boden,

sammelt sich.

Fließt die erste Treppenstufe

hinunter und sammelt sich.

Braune Brühe findet den Weg.

Abwärts geht es immer!

Einfach folgen der Gravitation.

Leeren Parolen.

Der trübe Bach schwillt an,

zu einem Fluss,

einem reißenden Strom.

Spült hinweg Mitgefühl,

reißt mit sich die

Menschlichkeit.

Kritik wird ertrinken,

in gewaltigen Fluten.

Der Baum der Kultur,

einfach niedergerungen!

Die Masse ebnet sich den Weg,

nichts hält sie auf.

Wer stehenbleibt,

ist schon verloren.

In dem riesigen Strom,

der sich aufbäumt.

Eine Welle in Menschengestalt.

Wehe, wenn sie bricht!

La défaite de Lee Sedol, le champion du monde coréen du jeu « Go » face à un programme mis en route par Google, me laisse songeur. Cela voudrait-il dire qu’un logiciel puisse un jour remplacer le cerveau humain ? Depuis hier cela paraît possible ! Cela reviendrait-il à dire que l’homme n’est plus nécessaire ? Que la vie est obsolète ? Rationnellement cela pourrait être possible ; dans les faits non ! Ce qui caractérise notre espèce, c’est la foule de sentiments qui nous animent. Ils ne sont pas, loin de là, qu’intellectuels. L’amour, par exemple, est une donnée qui peut tout d’abord paraître abstraite, mais qui défini d’une manière profonde notre vie. Il ne peut pas être défini mathématiquement, heureusement ! Il nous surprend lorsque nous nous y attendons le moins. Il est certain que la machine, même si le robot a une forme humaine, ne pourra pas ressentir comme nous le faisons. L’usine chimique que nous sommes, n’est pas régie seulement par l’intellect. Je vois mal Google pouvant remplacer par une foule de formules algébriques, ce qui nous est le plus cher : le libido ! Si c’était le cas, nous aurions plus de raison de vivre ! Soyons sérieux ! La technologie n’a qu’un sens que lorsqu’elle peut nous servir. Elle n’est pas une fin en soi, au contraire. Si l’intelligence artificielle peut nous aider à mieux régler notre existence, elle a un sens. Mais si elle est appelée à prendre notre place, elle serait nocive. Weiterlesen

Des milliers de manifestants iront dans la rue pour protester contre la loi du travail. Myriam El Khomri n’a pas réussi à convaincre les syndicats, car son projet va que dans un sens, celui d’une détérioration des conditions de l’emploi. Il est certain pour ma part, que bien des articles sont dictés par une situation tendue en ce qui concerne l’économie, qu’il serait impératif de cracher dans ses mains et de se mettre au travail. Mais ce qui est bancal dans tout cela, c’est le fait que le gouvernement y est allé une fois de plus à petits pas. Pour convaincre les salariés à faire des sacrifices, il faut qu’ils s’identifient à leur entreprise. Ils ne peuvent pas le faire tant qu’on les considère comme des êtres devant fonctionner sans prendre de responsabilités. Tant qu’ils seront considérés comme des moujiks, on ne pourra pas s’attendre à des miracles. Le maître-mot serait la participation. Une redistribution effectives des bénéfices ainsi que le partage des pertes. Cela implique un pouvoir de décision en ce qui concerne le management. Une attitude du style des maîtres-des-forges, comme il est encore souvent de mise, n’encourage en aucune manière le dialogue, au contraire. La ministre du travail ne connaîtrait pas ses revers, si elle avait mis en route une telle option. Lorsqu’on est soi-même responsable, on est prêt à faire des sacrifices, pas dans les conditions actuelles. Weiterlesen

 

Schau die Massen an den Kassen!

Vorfreude ist die schönste Freude.

Kurzweilig, sie bleibt nicht lange.

Produkte gefertigt in Massen,

zur Begeisterung der Massen.

Sehen uns Verbraucher gegenüber

der Massenabfertigung.

Stehen an der Kasse Schlange,

harren, die Beute unser Eigen zu heißen.

Kurz werden sie sein, bald verbraucht:

das Glücksgefühl,

der Status,

der Neid der Freunde

und unser Geld.

Dann werden wir eben besitzen

den Schrott von morgen.

Der Moloch Wirtschaft

breitet seine Tentakel über unseren Köpfen aus.

Sieg des Goliath über David.

Danach werden wir zählen,

jeden einzelnen Schein.

Möge es reichen, bis zum nächsten Anfang.

Bis dahin werden wir geben,

alles im Betrieb,

aus unser Geld.

Der Moloch muss wachsen,

nur so geht es uns gut,

auf den Armen des Kraken.

C’est un comble ! Un pays qui bafoue constamment les droits de l’homme, est appelé à sauver l’UE. Un prix énorme mais incontournable. Sans la Turquie le problème de l’immigration massive des réfugiés ne pourra pas être réglé. Elle est prête à le faire en se faisant monnayer. Je ferais de même ! Elle est d’accord de reprendre les clandestins sur son territoire, mais en faisant une sélection. Les migrants d’origine syrienne devront après coup avoir accès à l’Europe. Un troc ressemblant à des affaires se réalisant dans un bazar! Mais y-a-il une autre solution ? Les durs des durs comme Viktor Orbán ou David Cameron resteront campés sur leurs positions. Bien qu’ils voient qu’un manque total de compromis peut causer des dommages irréparables à l’UE, ils sont intransigeants. Mais malgré tout ils seront prêts à reprendre les négociation avec le gouvernement d’Ankara le 17 et 18 mars. Du point de vue diplomatique il est effectivement désolant de se retrouver dans une telle situation, celle d’un partenaire acculé au mur. C’est une mauvaise base de départ, qu’on se le dise. La Turquie sera-t-elle d’accord ou en mesure de respecter un traité ? Il s’avère que ses forces armées, plutôt occupées à mener la répression contre les Kurdes, seront complètement dépassées par les événements. Comment contrôler plus de 1000 kilomètres de côtes ? Elles n’y arrivent pas actuellement, une raison de douter. Personne ne peut exclure que les dirigeants turcs ne réaménagent pas constamment leurs conditions ? Le prix à payer est considérable, presque plus à la mesure des moyens de Bruxelles. Mais y-a-t-il d’autres alternatives ? Non, à moins de placer un peu partout des barbelés, à construire des murs entre les nations. Ce serait l’enterrement de l’idée européenne. Cela dépasserait de loin l’effondrement de l’espace Schengen. Y aurait-il alors une raison valable de vouloir maintenir une telle union ? Si elle était vide de sens, non ! Il y a de quoi être très triste. Weiterlesen

Bernie Sanders a gagné l’État du Maine. La preuve que le socialisme à l’américaine suscite encore un certain espoir chez nombre de citoyens qui réclament une plus grande solidarité au sein d’une société qui est égoïste et impitoyable envers les plus pauvres. Une précarité insupportable qui du point de vue européen est une mise en ghetto d’une partie de la population. Lorsque le candidat à la présidence au sein du parti démocrate réclame un peu plus de justice, il devrait être pris au sérieux. Il est pour l’instant guère envisageable qu’il puisse battre Hillary Clinton, mais cette dernière devra inclure dans son programme certaines de ses revendication. Cela reviendra à dire qu’elle se « socialise » plus que c’est le cas maintenant. Cela ne pourrait pas faire de mal aux USA, où le capital a encore toujours le dernier mot et ceci sur le dos d’une frange importante des citoyens. Trop souvent on oublie que l’État a une responsabilité envers tous, qu’il doit être garant d’un certain équilibre. Cela va de l’assurance-maladie à la rente vieillesse. Il est scandaleux que des gens soient obligés de vivre dans la précarité complète parce qu’il n’y a pour ainsi dire pas de filet de retenue. Si c’est cela le symbole de la liberté, il y a de quoi devenir fou. Il est difficile de comprendre que des chrétiens comme les évangélistes par exemple, bafouent à ce point l’évangile. Les républicains de leur côté font tout pour freiner un élan social. Ils le taxent de communisme ! C’est vouloir prétendre que la pauvreté est un péché, que tout le monde en porte la responsabilité individuelle. C’est oublier qu’une société à le devoir de soutenir ses membres les plus vulnérables, que cela plaise ou non. Weiterlesen

Manche berichten, das Bundesverfassungsgericht (BVerfG) werde die rechtsextremistische NPD voraussichtlich verbieten. Ich hege noch Zweifel.

Dezember 2015: Der Zweite Senat des BVerfG entschied, dass der Verbotsantrag des Bundesrats zulässig und hinreichend begründet ist. Dieses in § 45 Bundesverfassungsgerichtsgesetz geregelte Vorverfahren dient dem Schutz der betroffenen Partei. Diese soll nur dann an den Pranger der öffentlichen Verhandlung gestellt werden, wenn ein Verbot wahrscheinlich ist. Man spricht vom sogenannten „Parteienprivileg“, abgesichert in Artikel 21 unseres Grundgesetzes (GG).

Die NPD, die sich vor der Verhandlung nicht zur Sache geäußert hatte, muss jetzt versuchen, die Richter umzustimmen. Das ist ihr bis dato nicht gelungen. Weder der Senat als Ganzes noch einzelne Richter lassen einen Sinneswandel erkennen.

Im Gegensatz zum ersten Verbotsverfahren 2003 konnte die Partei kein NPD-Vorstandsmitglied als V-Mann enttarnen. Es gab keine Hinweise, dass der Staat ihre Verteidigungsstrategie ausspäht. Und sie konnte auch die Behauptung des Bundesrats nicht widerlegen, dass keine im Verbotsantrag zitierte NPD-Äußerung von einem V-Mann stammt. Gerichtspräsident Prof. Dr. Andreas Voßkuhle gab am zweiten Verhandlungstag bekannt, dass „nach vorläufiger Einschätzung“ kein Verfahrenshindernis vorliegt. 2003 hatte das BVerfG das damalige Verfahren aus reinen Verfahrensgründen eingestellt, weil V-Leute des Verfassungsschutzes in der Führungsebene der Partei tätig waren. Die Frage, ob es sich bei der NPD um eine verfassungswidrige Partei handelt, wurde dazumal nicht geprüft.

Um was geht es?

Der Maßstab für ein Parteiverbot ist der Dreh- und Angelpunkt des Verfahrens. Für ein Parteiverbot muss von der NPD eine Gefahr für unsere Demokratie – freiheitlich demokratische Grundordnung – ausgehen. Die Frage lautet: Genügt eine abstrakte Gefahr oder bedarf es einer konkreten Gefahr? Man kann mutmaßen, der Verbotsantrag wäre von vornherein chancenlos gewesen, hätte das BVerfG als Voraussetzung für ein Verbot eine konkrete Gefahr verlangt.

1952 wurde die rechtsradikale Sozialistische Reichspartei verboten, die sich in der Nachfolge der NSDAP sah. 1956 folgte das Verbot der kommunistischen KPD. In beiden Fällen ließ das Gericht eine abstrakte Gefahr für ein Verbot ausreichen. Man argumentierte: eine antidemokratische Partei könne sogar dann verboten werden, „wenn nach menschlichem Ermessen keine Aussicht darauf besteht, dass sie ihre verfassungswidrige Absicht in absehbarer Zukunft verwirklichen kann“. Nun, unter den heutigen Richtern war niemand zu hören, der eine konkrete Gefahr verlangte. Der Senatsvorsitzende Voßkuhle deutete aber an: Es sollte bei einem Verbot zumindest nicht völlig ausgeschlossen sein, dass eine Partei ihre Pläne je realisieren kann. Also doch das Erfordernis einer konkreten Gefahr?

Die Gewalt aus der rechten Szene lässt sich nur bedingt der Partei zurechnen. Das im Verbotsantrag beschriebene „Klima der Angst“ kann selbst für Hochburgen der NPD wie Anklam in Vorpommern nicht überzeugend nachgewiesen werden.

Inhaltlich stützte der Bundesrat seinen Verbotsantrag vor allem auf den Vorwurf, die NPD habe eine „homogene Volksgemeinschaft“ als Ziel. Eingebürgerte Deutsche sehe sie als Staatsbürger zweiter Klasse, die kein sicheres Bleiberecht in Deutschland haben. Die Vorstellung, dass biologische Kriterien, wie Abstammung, darüber entscheiden, ob jemand in Deutschland Träger voller Rechte werden kann, verstößt laut Bundesrat gegen die Menschenwürde, die allen Menschen gleich zukommt. Damit wäre auch die freiheitliche demokratische Grundordnung im Sinne von Artikel 21 Abs. 2 GG beeinträchtigt. Es gibt viele Belege, dass die NPD rassistisches Gedankengut verfolgt.

Mit einem Urteil ist vermutlich im Sommer des Jahres zu rechnen.

Sollte die NPD am Ende verboten werden, hätte das Verfassungsgericht eine Chance verpasst, das Parteiverbotsverfahren zeitgemäßer auszugestalten. Nach knapp 67 Jahren ist in Deutschland von einer gefestigten Demokratie auszugehen, die künftig eine konkrete Gefahr als Voraussetzung für ein Parteiverbot erfordert. Keine „Demokratie in Rente“!

Das Verbotsverfahren von 2001 – 2003 zeigte die mit diesem verbundene Gefahr auf. Auslöser des damaligen Antrags war das Versagen der Sicherheitsbehörden beim NSU-Terror. Die Idee, die NPD zu verbieten, sollte Handlungsfähigkeit demonstrieren.

Was bei allem Verbot nicht gelingen wird: Die Partei ist eine Hülle. Das Verbot beseitigt nicht das dahinterstehende Gedankengut. „Vaterländische Vereine“ werden dann wieder Zulauf haben.