Bernie Sanders s’est enfin rallié à Hillary Clinton dans la course à la présidentielle aux USA. Des membres des deux camps ont planché sur un programme commun. Le résultat : un net virement à gauche. Cela va de l’augmentation du salaire minimum à 15$ par heure au prélèvement d’une taxe carbone et de l’interdiction de la fracturation hydraulique pour prélever le pétrole et le gaz de schiste. Il a dû par contre faire des concessions en ce qui concerne le traité de libre-échange transpacifique, un des projets-phares de Barak Obama. Vu les événements qui ébranlent la société américaine, ce rapprochement est positif. Il s’agira avant tout de réconcilier deux camps, qui sont actuellement à couteau-tiré. Le regain de racisme en ce qui concerne les noirs, est dû avant tout à la précarité. Si le niveau de vie ne s’améliore pas pour les plus pauvres, il est à craindre que toute la démocratie américaine soit menacée. Il sera de première nécessité d’instaurer un système social à l’Européenne, n’en déplaise à Donald Trump. Le système actuel qui oblige chaque citoyen à pourvoir à ses besoins et à ceux de sa famille n’est plus possible à cause du chômage, des salaires plus que modestes pour une majorité de travailleurs. Les milieux modestes blancs sont aussi concernés, ce qui contribue à des tensions. Il est de ce fait nécessaire de revoir de fonds en comble la politique pratiquée jusqu’à ce jour. Il est évident qu’il est de toute première nécessité de partager plus équitablement les ressources. Bien des millionnaires reconnaissent ces faits et semblent être prêts à faire des sacrifices. Pas par charité, plutôt pour donner un coup de fouet au marché intérieur. En fin de compte ils en seront les bénéficiaires. Il est bon que les démocrates rassemblés autour d’Hillary Clinton, se rendent compte que les thèses de Bernie Sanders ont une certaine logique, qu’elles ne sont pas issues seulement d’une idéologie humaniste. Il est évident qu’elles bousculeront d’une manière profonde les structures actuelles. Il est difficile de concevoir pour nous européens, que la solidarité ne fonctionne pas. Weiterlesen

Hillary Clinton sera la candidate des Démocrates à la présidentielle en novembre. Elle aura en face d’elle, à moins d’un putsch chez les Républicains, le vindicatif Donald Trump. La raison pour laquelle je souhaiterais que Bernie Sanders soit solidaire. Je peux parfaitement comprendre ce qui peut le gêner chez l’ancienne first lady, mais il serait opportun de trouver le plus rapidement un accord entre ces deux tendances. Il est évident que chacun d’entre-eux devra y mettre du sien. Ce qui se passe actuellement aux USA tient du cauchemar. Il est difficilement digérable qu’un homme, émettant des points de vue racistes, qui discrimine les femmes et qui injurie tous ceux qui ne partagent pas ses opinions, devienne en quelque sorte « le maître du monde ». En Europe nous savons ce qui se passe quand des mégalomanes prennent le pouvoir. Ce qui risque de rester, c’est de la terre brûlée. Aux démocrates de faire comprendre à l’opinion publique que la haine est mauvaise conseillère. En fin de compte nous serons tous sans exception touchés au plus profond de nous-même. N’oublions pas que sous la République de Weimar, les démocrates n’ont pas su s’unir. Au contraire ! Ils ont préparé le terrain aux nazis en leur déroulant un tapis rouge. La politique politicienne, dans ce qu’elle a de plus immonde, a fait œuvre de fossoyeur de l’État de droit. Il en allait avant tout des postes à pourvoir, du narcissisme et non pas de l’intérêt général. Il serait opportun que les opposants de Madame Clinton en prennent conscience. Toutes distensions dans un tel contexte apporte de l’eau au moulin de l’autocrate qu’est Donald Trump. Weiterlesen

Hillary Clinton a gagné les primaires dans l’État de New York. Elle a certes devancé Bernie Sanders, mais il a fait un score honorable. Très probablement il ne pourra pas rattraper son retard à la convention démocrate qui nommera le candidat démocrate. Du côté républicain il est de plus en plus probable que Donald Trump sera vainqueur, à moins d’une magouille. Ce sont deux options radicalement opposées qui s’affronteront en novembre, d’autan plus que les démocrates devront revoir leur politique. Il est indéniable que le mot socialiste ne provoque plus au sein de son électorat une chasse aux sorcières, qu’il s’établit de plus en plus dans le quotidien. Madame Clinton devra en tenir compte. Il serait bon qu’elle ne fasse pas passer à la trappe tous ceux qui désirent plus de justice sociale, dans un pays qui au nom de l’individualisme à combattu toutes ingérences de l’administration et ceci au détriment de tous ceux qui vivent dans la précarité. Comme en Europe le fossé entre les riches et les pauvres se creuse de plus en plus. Les couches moyennes se sentent de plus en plus menacées. Si un employeur perd son job, il n’est pas sûr de pouvoir remonter la pente. Sans un filet de retenue, il glisse inexorablement dans le besoin ainsi que toute sa famille. Jusqu’à présent les noirs et les hispaniques étaient particulièrement concernés. Maintenant les blancs ne font plus exception. C’est la raison pour laquelle Bernie Sanders ne fait plus office d’épouvantail. Une partie du peuple se rend compte qu’il est grand temps de mettre en place des structures, qui existent déjà depuis des décennies sur le vieux continent. Ils se rendent compte que la pauvreté n’est pas un choix, souvent une destinée, qui sans correctif peut entraîner tout le pays dans le désarroi. Weiterlesen

Bernie Sanders a gagné l’État du Maine. La preuve que le socialisme à l’américaine suscite encore un certain espoir chez nombre de citoyens qui réclament une plus grande solidarité au sein d’une société qui est égoïste et impitoyable envers les plus pauvres. Une précarité insupportable qui du point de vue européen est une mise en ghetto d’une partie de la population. Lorsque le candidat à la présidence au sein du parti démocrate réclame un peu plus de justice, il devrait être pris au sérieux. Il est pour l’instant guère envisageable qu’il puisse battre Hillary Clinton, mais cette dernière devra inclure dans son programme certaines de ses revendication. Cela reviendra à dire qu’elle se « socialise » plus que c’est le cas maintenant. Cela ne pourrait pas faire de mal aux USA, où le capital a encore toujours le dernier mot et ceci sur le dos d’une frange importante des citoyens. Trop souvent on oublie que l’État a une responsabilité envers tous, qu’il doit être garant d’un certain équilibre. Cela va de l’assurance-maladie à la rente vieillesse. Il est scandaleux que des gens soient obligés de vivre dans la précarité complète parce qu’il n’y a pour ainsi dire pas de filet de retenue. Si c’est cela le symbole de la liberté, il y a de quoi devenir fou. Il est difficile de comprendre que des chrétiens comme les évangélistes par exemple, bafouent à ce point l’évangile. Les républicains de leur côté font tout pour freiner un élan social. Ils le taxent de communisme ! C’est vouloir prétendre que la pauvreté est un péché, que tout le monde en porte la responsabilité individuelle. C’est oublier qu’une société à le devoir de soutenir ses membres les plus vulnérables, que cela plaise ou non. Weiterlesen