Hillary Clinton a gagné les primaires dans l’État de New York. Elle a certes devancé Bernie Sanders, mais il a fait un score honorable. Très probablement il ne pourra pas rattraper son retard à la convention démocrate qui nommera le candidat démocrate. Du côté républicain il est de plus en plus probable que Donald Trump sera vainqueur, à moins d’une magouille. Ce sont deux options radicalement opposées qui s’affronteront en novembre, d’autan plus que les démocrates devront revoir leur politique. Il est indéniable que le mot socialiste ne provoque plus au sein de son électorat une chasse aux sorcières, qu’il s’établit de plus en plus dans le quotidien. Madame Clinton devra en tenir compte. Il serait bon qu’elle ne fasse pas passer à la trappe tous ceux qui désirent plus de justice sociale, dans un pays qui au nom de l’individualisme à combattu toutes ingérences de l’administration et ceci au détriment de tous ceux qui vivent dans la précarité. Comme en Europe le fossé entre les riches et les pauvres se creuse de plus en plus. Les couches moyennes se sentent de plus en plus menacées. Si un employeur perd son job, il n’est pas sûr de pouvoir remonter la pente. Sans un filet de retenue, il glisse inexorablement dans le besoin ainsi que toute sa famille. Jusqu’à présent les noirs et les hispaniques étaient particulièrement concernés. Maintenant les blancs ne font plus exception. C’est la raison pour laquelle Bernie Sanders ne fait plus office d’épouvantail. Une partie du peuple se rend compte qu’il est grand temps de mettre en place des structures, qui existent déjà depuis des décennies sur le vieux continent. Ils se rendent compte que la pauvreté n’est pas un choix, souvent une destinée, qui sans correctif peut entraîner tout le pays dans le désarroi. Weiterlesen