Les chefs de gouvernements réunis hier à Bruxelles pour essayer de régler le problème de l’immigration massive dont est soumise actuellement l’UE, se sont mis d’accord avec la Turquie afin de créer sur son territoire de nouveaux centres d’asile. Cela impliquerait la création de camps de retention où chaque cas serait passé à la loupe. Chaque migrant ayant reçu le statu de réfugié politique pourrait alors continuer sa route en Europe et devrait s’établir où les autorités l’ont prévu. Il va de soi que leur nombre serait limité, ce qui provoquerait de grandes déceptions et aussi des injustices. Il est question aussi de renforcer nos frontières extérieures en prévoyant des contingents communautaires formés de garde-frontières. Sûrement une mesure qui vient trop tard. Il est évident que du point de vue de l’éthique humanitaire, de telles initiatives ne me remplissent pas de joie, mais je dois reconnaître qu’il n’y a guère d’autres solutions pour stabiliser la situation. Il est tout de même triste que tout cela se soit déroulé sous la contrainte. Il aurait été préférable qu’un tel système ait existé avant la création de l’espace Schengen. Mais il est inutile de regarder en arrière. La Turquie devrait en échange à un contrôle plus stricte de la frontière avec la Grèce et la Bulgarie, recevoir un milliards d’euros. Ankara réclame trois fois plus. Cette somme annuelle serait aussi affectée pour améliorer l’ordinaire dans les endroits d’accueil. En ce moment près de deux millions de réfugiés se trouvent encore dans le pays. Il est prévu de tout faire afin qu’ils ne se mettent pas en marche. Weiterlesen

Sollen sie doch machen,
die gemacht haben,
was man
nicht macht.

Lass sie machen.
Solche Machenschaften
macht man
nicht.

Sollen sie doch machen,
was du nicht machst.
Macht nichts.

Sollen sie doch machen,
was du nicht machst.
Macht gar nichts,
wenn es nun
gemacht ist.
Macht gar nichts.

Lass sie machen,
die Sachen,
die uns
nicht glücklich machen.

 

© Petra M. Jansen

http://jansen-marketing.de

 

Wollte man eine Bilanz zu Barack Obamas Präsidentschaft ziehen, ist das nicht ganz so einfach. Einfach ist es nie, wenn jemand über zwei Perioden regiert.

Barack Hussein Obama II, geboren am 04. August 1961 in Honolulu/Hawaii, ist seit dem 20. Januar 2009 der 44. Präsident der Vereinigten Staaten von Amerika.

Er ist Rechtsanwalt, spezialisiert auf US-Verfassungsrecht. Seit 1992 gehört er der Demokratischen Partei an, 1997 wurde er Mitglied des Senates von Illinois. Bei den Präsidentschaftswahlen 2008 setzte er sich gegen seinen republikanischen Konkurrenten John McCain durch, bei der Wahl 2012 besiegte er seinen Herausforderer Mitt Romney.

Am 10. Dezember 2009 erhielt er den Friedensnobelpreis.

Nicht zuletzt ist zu erwähnen, dass Barack Obama der erste nicht-kaukasische Präsident ist. Für Amerika eine Herausforderung, umgekehrt war und ist Amerika für ihn eine Herausforderung. Man darf wohl sagen, dass beide diese Hürde genommen haben. Somit hat Obama, was die Rassenproblematik angeht, ein Zeichen gesetzt, sein Land in das 21. Jahrhundert geführt. Die Vereinigten Staaten sind offener und toleranter geworden unter seiner Präsidentschaft. Das alles darf aber nicht darüber hinwegtäuschen, dass es immer noch Rassenkonflikte gibt. Es seien hier nur der gewaltsame Tod eines schwarzen Jugendlichen durch die Hand der Polizei in dessen Heimatort in Missouri und die Debatte über die „Stars-and-Bars-Flagge“ genannt. Die Konflikte gab es schon immer in der Geschichte der USA, vor 50 Jahren waren sie entschieden schlimmer als heute. Unter Obama ist ein neues Bewusstsein entstanden. Man hinterfragt diese Konflikte, nimmt sie nicht mehr als gegeben hin. Und hierin liegt Obamas Erfolg! Das Bewusstsein für Ungerechtigkeit geweckt zu haben. Dass er den Rassenkonflikt als Ganzes in seiner Amtszeit löst, hat wohl niemand ernstlich erwartet.

„Yes, we can!“, mit diesem Slogan ist er dazumal gestartet. Und um fair zu sein: „He could!“. Wie immer am Ende der zweiten Amtszeit – wenn denn jemand so lange regiert – ist Obama zur „Lame Duck“ geworden. Er hat beide Häuser des Kongresses, den Senat und das Repräsentantenhaus, gegen sich. Es hat ihn mehrfach gebeutelt: Weitgehend unerfüllte Wahlversprechen, der Pyrrhussieg der Krankenversicherung, eiskalte Drohnenkriege, die vermasselte Guantanamo-Schließung, der NSA-Skandal. Wollte man, ließe sich die Liste um einiges weiterführen. Aber konnte je ein Politiker alle Wahlversprechen einhalten? Auch die Versprechungen von Reagan und Kennedy blieben vielfach unerfüllt, was sie nicht daran gehindert hat, mit der Zeit „mythische Bedeutung“ (Sam Tanenhaus) zu erlangen. Auch die kritischsten Kritiker müssen eingestehen, dass bei Obama nicht alles Scheitern war. Obama hat zumindest einige seiner hochgesteckten Ziele  erreicht. Seine Wirtschaftspolitik wird gerne heruntergemacht, aber die Arbeitslosenquote fiel gerade das erste Mal seit Juli 2008 um sechs Prozent.

Obamas Einzigartigkeit bestand darin, gleich zwei Ideale zu vereinen, an deren Erreichen der Präsident sich nun messen lassen muss: Das Ende politischer Grabenkämpfe und die schrittweise Verarbeitung Amerikas rassistischer Vergangenheit.

Präsident Obamas Haar ist grau geworden über den beiden Amtszeiten. Aber er war und ist einer der jungen Präsidenten, wie unter anderen Bill Clinton und John F. Kennedy. Mit ihnen kamen neue Ideen in die verkrustete Struktur einer immer noch jungen Nation.

In einem Supermarkt in den USA mag einen die Verkäuferin fragen: „Can I help you, darlin´?!“ oder es mag Ärzte geben, die ohne Honorar Menschen ohne Krankenversicherung in Massen helfen. Und solange das der Fall ist, gibt es eine Zukunft für dieses Land. Es trägt eine Hoffnung, mit der Barack Obama gestartet ist und von der er uns einen Teil zurücklässt. Amerika ist ein Projekt, das noch lange nicht abgeschlossen ist. Mögen auch die Besserwisser immer etwas zu meckern haben … In vielerlei Hinsicht war und ist Präsident Obama der richtige Mann, am richtigen Ort, zur richtigen Zeit.

Und es ist an letzterer zu sagen: „Thank you, Mister President!“.

© Thomas Dietsch

Le débat entre les Démocrates aux USA a démontré la suprématie d’Hilary Clinton. Face au gauchiste Bernie Sanders, elle avait la vie facile. Elle a brillé dans tous les domaines de la politique, en particulier sur le rôle des États-Unis dans le contexte international, contrairement à lui, qui s’est cantonné dans la lutte anticapitaliste. Mais une chose reste certaine, il est déconcertant de constater chez les deux partis, à quel point le réservoir de grosses tronches reste limité. Chez les uns, le guignol Donald Trump, qui ne manque aucune occasion pour afficher son ignorance, chez les autres des personnages plus ou moins interchangeables. Puis il y l’âge. Ces deux personnes ne sont pas de prime-jeunesse. Peut-être la preuve qu’il y a un grand manque de jeunes espoirs. C’est inquiétant ! Et il y la mainmise des clans, Jeb Bush en fait partie, comme Hilary Clinton. Des candidats qui ne peuvent pas ce mettre dans la peau du peuple, car ils vivent depuis longtemps dans des sphères supérieures, où le simple citoyen n’a pas accès. Ce sont des faits qui ne témoignent pas d’une grande égalité, Sûrement la preuve que dans de telles joutes comme les élections présidentielles, l’argent pour mener campagne compte plus que les compétences intellectuelles. Ce n’est pas mon but de les mettre en doute en ce qui concerne l’ancienne first lady. Weiterlesen

Nicolas Bonnemaison, comme beaucoup d’urgentistes, s’est toujours trouvé à nouveau dans une situation, où le médecin doit apprécier ce qu’il y a lieu de faire en ce qui concerne des personnes au seuil de la mort. On l’accuse de l’avoir accéléré dans 7 cas bien précis. Il est jugé en appel à la cour d’assise de Maine-et-Loire à Angers. J’ai été confronté pas plus tard qu’au début de cette semaine, à un cas où les praticiens ont pris en fin de compte la décision d’arrêter les soins intensifs, comme la dialyse par exemple. La mort de mon ami s’en est suivie une heure plus tard. Cela s’est passé lundi à Munich. En Allemagne chaque citoyen peut remplir un formulaire dans lequel il stipule ses dernières volontés à ce sujet. Il peut s’opposer à tout acharnement thérapeutique et bien spécifier jusqu’où peuvent aller les médecins. Il l’a fait. Le corps médical doit s’y conformer, tant qu’il ne s’agit pas d’euthanasie. J’ai parlé au responsable de l’équipe en exprimant ce que mon ami m’avait toujours évoqué, soit de le laisser s’endormir en paix, de laisser la nature faire son devoir. Dans ce cas bien précis il y a eu dialogue constant entre l’hôpital et la famille. La loi régit précisément que seul un collège de médecins peut prendre une telle décision et ceci après avoir constaté que toutes thérapies ne serviraient plus à rien. Tout devient plus compliqué si à côté d’une déficience cardiaque majeure, le patient est victime d’un cancer. Si les reins ne fonctionnent plus, si tous soins deviennent obsolètes. Chez mon ami vient s’ajouter qu’il a subi une attaque cérébrale, dont les effets sont inconnus tant que la personne est dans le coma. Mais malgré toutes les modalités pour humaniser un décès, il restera toujours un fait objectif, celui de la décision finale. Celle-ci ne peut qu’être prise par le corps médical et ceci en contact directe avec les proches. Weiterlesen

Wolken verändern den Himmel,

Farbe weicht aus dem Gesicht des Firmamentes.

Ich schwebe,

öffne meinen Geist für das Universelle.

Wo bist Du?

Ich gleite zum Ende des Regenbogens.

Nacht, an der Bestimmung ist es leer.

Hatten wir nicht vereinbart,

uns hier zu treffen?

Jetzt, wo Gestirne um mich herum fallen,

stehe im Himmel, da, wo eigentlich das Meer sein sollte.

Habe auf meiner Reise von Stern zu Stern

das Licht gesucht, das mich einlädt zu verweilen.

Du, nur Du! Um mich herum die Leere des Weltenalls.

Bin ich noch im Orbit, dem Geleis,

oder schon in den schwarzen Tiefen des Vergessens?

Wie lange trägt ein Lichtstrahl eine Seele

bis in der Unendlichkeit Erinnerungen verglimmen?

Bilder, verschluckt von der Dunkelheit des Raumes.

Birgt Nacht nicht Tiefe?

Oder war es das Licht?

Ich weiß es nicht mehr.

Schwerelosigkeit kennt keine Grenzen!

Gleitender Asteroid,

ich taumele in den Rachen des Schwarzen Loches.

Alles verschlingend!

Ein Ende gibt es nicht, nur die Wiedergeburt.

Den Knall, der die Zeit aus der Ewigkeit schneidet.

Mit dem Schwinden der Astralnebel

dämmert für uns ein neuer Morgen.

Pour une fois une visite à un blog, celui d’Alain Juppé. Il y évoque le ridicule de la théorie de la « France blanche » de sa camarade de parti, Nadine Morano. Pour lui une prise de position qui divise le pays en deux camps : les bons d’un côté, les bronzés de l’autre. Cela aurait comme conséquence de remettre en question l’unité de la France. Les habitants de la Guadeloupe, de la Martinique ou de la Réunion n’auraient qu’à rempiler. Je lui donne tout à fait raison, de même quand ces chantres ne sèment que le pessimisme. Une telle attitude est le signe d’une déstabilisation intérieure, d’un manque absolu de confiance. Pour la nation du poison ! Que diable, il serait plus opportun « de se donner un coup de pied où je pense », que de se lamenter sans cesse. La première chose à faire pour remonter le pays serait de se mettre à l’ouvrage, d’arrêter de considérer le travail comme une tare. Je peux personnellement en dire quelque chose. Lorsqu’il s’agit de faire venir d’urgence un plombier à cause d’une fuite, il met quatre jours à le faire. Cela s’est passé la semaine dernière dans notre copropriété. De même la réponse du jardinier qui viendrait que quand cela lui plairait. Du je m’en foutisme à tous vent. C’est-là que se trouve la racine du mal français. Peut-être qu’un exemple parmi d’autres, mais pour moi il est significatif. Il est plus facile de râler que de s’impliquer soi-même. Je ne peux plus entendre ces critiques qui excluent d’office un regard sur soi-même. Non, on est parfait… Weiterlesen

In Syrien ist Krieg. Das seit bereits über fünf Jahren. Das Land ist eine einzige Ruine, die Städte sind Schutthaufen, einige Kulturdenkmäler unwiderruflich aus religiösem Eifer zerstört. Viele Menschen sind tot, der Staat ist im Zerfall begriffen. Während die internationale Allianz aus unter anderem amerikanischen und saudi-arabischen Streitkräften einerseits und von russischer Seite andererseits versucht, die Katastrophe zu beenden, geht das Morden und Zerstören weiter. Das Ausland, der Westen und Russland, ist zerstritten, ob man gegen den Islamischen Staat zur Stützung des Assad-Regimes oder ohne dies vorgeht. Putin bekämpft die Rebellen gegen Assad, Amerika hat kürzlich deren Ausbildung erst einmal eingestellt. Solange hier keine Einigung zu erzielen ist – und das wird wohl auch nicht der Fall sein – werden die Menschen weiter leiden und sterben. Viele fliehen nach Europa. Menschenströme auf unseren Autobahnen sind alltäglich zu sehen.

Hilfe vor Ort, die Fluchtursachen stoppen. Kann man etwas tun? Momentan ist es schwierig in Syrien, aber nach dem Fall des IS gäbe es eine Chance. Somalia sei hier als Beispiel genannt!

Auch dieses Land galt lange als Paradebeispiel für einen gescheiterten Staat. Gewalt und Anarchie bestimmen bis heute in weiten Teilen des Landes den Alltag der Bevölkerung. Dennoch kehren immer wieder im Westen gut ausgebildete Somalier zurück, getrieben von dem Wunsch, ihre erste Heimat zum Besseren zu verändern.

Viele Somalier waren Kinder, als sie mit ihren Eltern damals aus den Bürgerkriegswirren nach Deutschland geflohen sind. Sie kennen ihr Herkunftsland eigentlich nicht, kommen mit Vorstellungen in diesen afrikanischen Staat, welche sich in dessen Realität nicht wiederfinden.

Überraschend ist der Fortschritt dort, dass es Nightclubs gibt, und dass die Leute offener sind als von den Rückkehrern erwartet. Im Taxi auf der Fahrt ins Büro läuft 90er-Jahre-Popmusik. Das passt nicht zu den Vorstellungen von einem Land, aus dem die Eltern einst flohen. Man stellt sich das alles strenger vor. Außer den Sicherheitskontrollen ist das Leben eigentlich ganz normal. Somalia galt jahrzehntelang als Synonym für Anarchie und Gewalt. Die vermeintliche Normalität birgt Abgründe, militärische Kontrollen haben ihren Grund: Das Leben in Mogadischu ist immer noch lebensgefährlich. Erst Ende September starben am Präsidentensitz wieder zwölf Menschen, sie wurden Opfer eines Selbstmordanschlags. Jetzt finden sich dort Panzersperren und Wälle von Sandsäcken. Wer in den Palast will, muss seine Taschen mit Metalldetektoren durchsuchen, sich gründlich abtasten lassen. Somalia, gerade der Sitz des Präsidenten, bilden die Front des Krieges gegen den Terror. Kämpfer der islamistischen Shabaab-Miliz verüben regelmäßig schwere Attentate.

Was bewegt junge Menschen, als Kind nach Deutschland gekommen oder gar dort geboren, die hiesige Sicherheit aufzugeben und in ein Bürgerkriegsgebiet zurückzukehren? Aufbauhilfe, mit dem Know-How, erworben in Deutschland. Etwas der alten Heimat zurückgeben. Einer Heimat, die man nur aus Erzählungen der Alten kennt, deren Realität sich mittlerweile von diesen Erzählungen meilenweit entfernt hat. Ist der Begriff „Heimat“, dessen Inhalt, vielleicht doch stärker, als wir alle denken?! Spüren wir unsere Wurzeln, ohne uns derer rational bewusst zu sein? Eventuell ja! Nicht umsonst nehmen die jungen Somalier ein Leben in Gefahr auf sich, um Menschen in ihrem Herkunftsland zu helfen. Das bedeutet Aufgabe von allem Bekannten, je nachdem auch die Aufgabe eines früheren Lebens. Und man ist nirgendwo richtig zu Hause: in Somalia gelten sie als die „Deutschen“, bei uns waren sie die mit „Migrationshintergrund“. Und dennoch: die jungen Leute sind hier aufgewachsen, haben sich hier integriert, es bei uns zu etwas gebracht. Sie gehen größtenteils fertig ausgebildet nach Afrika, um den Menschen dort eine Chance zu geben. Ihren Anteil am Wiederufbau des Landes zu leisten, nach Jahrzehnten des Bürgerkriegs. Viele gestehen die Angst, die diesen Schritt begleitet: Was wird kommen? Werde ich akzeptiert werden? Falle ich einem politischen Anschlag zum Opfer? Ist es das Ganze wert oder nicht, das sichere Deutschland für ein solches Unternehmen zu verlassen?! Offensichtlich ja! Sie gehen in dem Bewusstsein, dass sich ihr Leben teilweise frappierend verändern wird. Chapeau! Das ist auch eine Hoffnung für Syrien. In einigen Jahren, wenn eine Chance zum Wiederaufbau bestehen sollte …