Malgré une bonne affluence lors de son meeting au Trocadéro, François Fillon ne peut pas ignorer la réalité. À cause de son attitude personnelle au sujet de l’emploi probablement fictif de sa femme, il n’a guère de chance d’atteindre le second tour s’il se maintenait dans la course à la présidence. Une réalité qu’il semble pour l’instant ne pas vouloir accepter. Donc beaucoup de bruit pour rien ! Il est à mes yeux incompréhensible qu’il puisse ainsi mettre en péril son parti. Je ne supporte guère qu’il se fasse passer pour une victime. Qu’il semble reprocher à la justice d’intervenir à peu de semaines des élections. Du reste la même réaction chez Marine Le Pen est perceptible. Je ne vois pas pourquoi les instances judiciaires devraient se retenir pour ne pas causer du tort à des candidats. S’il y a magouille, il est de son devoir d’intervenir. Il est mieux de le faire avant qu’une personne soit élue. De tels agissements pourraient nuire au poste qu’ils occuperaient en cas de victoire. Il est clair que tout candidat doit s’attendre à un maximum de transparence, qu’il ne se situe pas au-dessus de la loi. Il y a aussi la critique contre le journalisme, qui soi-disant fait tout pour mettre du sable dans l’engrenage. Le rôle de la presse et des médias en général dans une démocratie est vital. Lorsqu’on veut la museler comme c’est le cas en Turquie, il s’ensuit pour chaque citoyen une perte de liberté individuelle. La critique est le seul moyen de donner aux gouvernants une idée de leur situation. Weiterlesen

Et si François Fillon devait jeter l’éponge ? Il fait pour l’instant de la résistance et dit vouloir tenir jusqu’au bout malgré une mise à garde à vue probable. Il est soumis à des coups de boutoirs terribles de la part de ses amis politiques qui considèrent que sa détermination leur cause un tort irréparable. Il y a de plus de défections dans ses propres rangs. Avec le départ de son directeur de campagne, il serait normal qu’il réfléchisse à son avenir direct. Mais de plus en plus se dessine pour lui l’irrémédiable, c’est à dire sa démission. Un pas des plus douloureux mais nécessaire si on se place dans la logique électorale. Si cela devait arriver, Alain Juppé devrait se lancer dans le ring. Cela changerait toutes les donnes au niveau national. Fillon doit se contenter de 19% et se trouve à la troisième place au premier tour. Le PR serait ainsi éliminé. Avec Juppé il en serait autrement. Il se trouverait quasiment à égalité avec Emmanuel Macron. Les deux battraient Marine Le Pen. Mais comme tout se joue dans un mouchoir de poche, il est difficile de faire des pronostics exactes. Mais il y a un fait : « En marche ! » devrait mettre les bouchées doubles. Dans ce cas-là cela serait l’establishment contre la jeunesse. Il est indéniable qu’Alain Juppé aurait toutes les compétences. Tout d’abord une grande pratique sur le terrain, qui a été interrompue par l’affaire de la mairie de Paris. Lui non plus n’a pas une veste parfaitement immaculée. Mais il faudra compter sur lui. Weiterlesen

Il est toujours déconcertant de constater que bien des individus ne veulent pas admettre la réalité. Dans le cas de Nicolas Sarkozy c’est celle d’avoir échoué lors de sa présidence. Ce n’est pas sans raison que le peuple ne l’a pas réélu. Il en serait de même de François Hollande s’il se représentait. Est-ce le sort des politiciens de perdre ainsi le cap ? De se fourvoyer dans des considérations erronées ? Il faut le croire, sinon ils ne se représenteraient pas. Mais ce qui me choque d’autant plus, c’est le manque de jugement en ce qui concerne la stratégie à suivre. La France rejette le passé. C’est un fait non-contournable. Les citoyens attendent de nouvelles alternatives en ce qui concerne la marche des affaires. Il est à craindre que ce qui se passe actuellement ira à l’avantage du FN et de Marine Le Pen. Élire un spectre n’a rien d’attrayant. Ce ne serait en tous les cas pas le bon moyen de promouvoir le renouveau. J’y vois le signe d’une profonde crise de société. Si elle ne trouve pas les moyens de se régénérer, elle place ses espoirs dans l’irrationnel. Cela nous ferait entrevoir des lendemains agités. L’extrémisme ferait courir à la nation toute entière un danger terrible. Il ne serait en aucune manière à même de régler les problèmes occasionnés par une gestion bancale. Nicolas Sarkozy, quant à lui, ne serait en aucun cas le messie qu’attende nombre de Français. On ne peut que souhaiter que lors des primaires du Parti Républicain, une majorité se dessinera en faveur d’Alain Juppé. C’est le seul, à mes yeux, qui ferait le poids. Mais n’oublions pas non plus qu’il est un homme du passé, qu’il a connu des échecs cuisants. Que ce soit à droite comme à gauche, le casting ne suscite aucun enthousiasme. Weiterlesen

Manuel Valls a raison lorsqu’il prétend que personne est à l’abri du terrorisme. Faire de la surenchère comme le font Nicolas Sarkozy et malheureusement aussi Alain Juppé, est parfaitement irréaliste. Il est impossible de garantir une quelconque sécurité contre des actions individuelles comme celle de Nice. Cela voudrait dire d’interdire tout rassemblement où que ce soit en France et même là il est loin d’être sûr que l’ennemi ne nous attaque pas. Ce qui se passe-là est un mensonge électoral, de la démagogie. Les faits sont là et personne ne peut les balayer d’un coup de baguette magique. Seule l’offensive, comme ce qui se passe en Syrie et en Irak, peut affaiblir l’EI, J’étais d’emblée d’avis que l’engagement de la France aux côtés de la coalition est une mesure prise également dans l’intérêt national. Il faut bien se mettre en tête qu’il est difficile de combattre des ombres comme se serait le cas si on suivait les visées du LR. Vouloir se mettre à la tête des français en colère me semble être vain. Le FN a depuis longtemps fait office de parrain. Il n’y a pas de raison de faire confiance à un ancien président qui a échoué. Qu’ils le veuillent ou non, les désabusés resteront fidèles à Marine Le Pen. Les démocrates feraient mieux de s’unir et de mener de front la bataille contre le fondamentalisme au lieu de se tirer dans les jambes. Ils devraient jeter un regard sur la Turquie, qui malgré un système policier, n’arrive pas à contrecarrer le terrorisme. La preuve qu’il n’y a pas de risque zéro. Et ceci même si les services secrets et la police sont omniprésents. La preuve que toute la dialectique populiste ne repose que sur du sable. Weiterlesen

L’Europe de démantèle, le chômage touche de plus en plus de jeunes et Monsieur Sarkozy ne trouve rien de mieux de se faire du mauvais sang au sujet du cumule des mandats. Il veut lors d’un référendum que le peuple se prononce à ce sujet. La peur du ridicule ne semble pas le toucher. Et ceci au lendemain du brexit, de l’attentat en Turquie, de la montée inexorable du populisme, que cela soit chez nous ou aux USA. Une fois de plus il a n’a qu’une chose en tête : s’occuper de ses petits copains au lieu de mener un combat pour la France. Ce propos démontre une pauvreté évidente du monde politique. Dans un tel cas de figure il n’est pas étonnant que des populistes comme Marine Le Pen trouvent de l’appui au sein de la population. Une fois de plus c’est de la récupération que pratique notre ex-président. Je pense qu’ici réside tout le dilemme dans lequel nous nous trouvons en Europe. Le choix des grosses têtes en politique est plus que restreint. Une fois de plus les intellectuels restent campés dans leur bulle, préférant observer ce qui se passe au lieu d’intervenir. On en aurait cruellement besoin ! Le profil des chefs des États doit être redoré. Il serait cruellement nécessaire de reprendre à zéro certaines de nos options en ce qui concerne l’UE et notre nation. Avoir le courage de dénoncer ce qui ne va pas et de forger en même temps des idées pour le futur. Pas des idéaux non-palpables mais des projets qui puissent être réalisés dans un délai acceptable. C’est de cela que Sarko et ses acolytes, qu’ils soient de gauche ou de droite, devraient s’occuper en une totale priorité. C’est vraiment là que le bât blesse ! Weiterlesen

Dans les chroniques il est peu question des séquelles qu’engendrent le libéralisme économique sur la politique. Il est question de profits, des opportunités du marché. Moins des plus démunis. Ce sont les grands perdants de cette tendance, qui devrait générer du bien-être dans toutes les couches de la population. Comme nous le savons ce n’est pas le cas. Ce sont les jeunes et les retraités qui sont les grands perdants. Pas les cadres, qui vivent un certain eldorado s’ils ont la chance d’avoir un emploi. Ils ont de la peine de concevoir qu’à plus de cinquante ans ils pourraient vivre la précarité. Le libéralisme dévore tous ceux qui se donnent corps et âme au capitalisme. Ils s’abreuvent avec des biens de consommations et deviennent rapidement aveugles. Ils oublient que le libéralisme ne peut que fonctionner tant que les gens se soumettent complètement à lui. Et lorsqu’ils ne sont plus indispensables, on les jette comme des mouchoirs en papier. Cela à pour conséquence que les États ont le devoir de récupérer ces naufragés. Mais il est évident que les moyens manquent pour leur assurer un minimum décent. Cela crée des mécontents, des râleurs, qui crachent du venin sur les institutions et qui se tournent vers les grands prophètes du populisme. Ils rejoignent le FN, pour qui il est leur rédemption. Ils oublient que ses promesses de lutter contre le capitalisme ne peuvent pas être pris au sérieux, Les structures à l’échelle mondiale se sont tellement figées, qu’avec les meilleures intentions il est impossible de revenir en arrière, sans provoquer de la disette. L’isolationnisme est du poison qui conduit à l’effondrement de toute une économie. Je fais le reproche au libéralisme économique de tout programmer à très court terme au lieu de faire des projections concernant l’avenir. C’est une voyage à l’aveugle qui ne peut qu’aboutir dans le fossé. Les politiques devraient s’en méfier. Weiterlesen

Ce que je reproche à Emmanuel Macron, ce n’est en aucune façon de vouloir se démarquer du président et de son gouvernement, c’est bien plus sa démarche intellectuelle. Sans vouloir reprendre les vieux clichés d’une gauche et d’une droite figées dans une ligne émanant de la fin du 19ème siècle, je pense qu’il serait peu opportun de vouloir tout balayer sans trouver une alternative courageuse. Le « ni,ni » me donne un sentiment fade, prônant des compromis qui en fin de compte ne peuvent qu’être avantageux pour l’extrême-droite. J’entends déjà les critiques qui pourraient résultés d’une telle option. Ce serait avant tout pour traiter de mollusques les modérés. Aimant trouver des solutions qui puissent rassembler, force est de reconnaître que dans des temps tendus comme nous les connaissons, il doit y avoir un débat. Ce n’est pas en voulant satisfaire tout le monde, qu’on réglera les problèmes existants. L’engouement des Français pour le ministre de l’économie est dû à ses compétences, à une attitude rassurante pour tous ceux qui ont peur des luttes intestines. Je les comprends mais voudrais leur dire, que ce n’est pas en mettant du baume sur les plaies, qu’on pourra s’attaquer aux racines de la crise. Qu’on se le dise, aussi malheureux que cela puisse être pour des personnes aimant la réflexion, c’est le chef qui est demandé. François Hollande n’a pas pu le camper, c’est bien ce qu’on lui reproche. Il serait important que la personne voulant prendre sa succession, s’il devait jeter l’éponge, ait ce gabarit-là. Mais n’allez surtout pas croire, que c’est un fort en gueule qui m’impressionnerait. Manuel Valls essaie de montrer de la poigne, de vouloir se démarquer de son président en étant constamment actif. Là aussi la mayonnaise ne prend pas, car un activisme effréné est fatalement emprunt d’un certain relent de carriérisme. Nous avons affaire à un coq, c’est tout au moins mon impression. Mais il a l’avantage d’avoir un profil plus marqué. Mais ne nous leurrons pas, les années passées à Matignon l’ont délesté d’une certaine virginité. Weiterlesen

Jean-François Copé se présentera à la primaire à droite, un de plus contre Nicolas Sarkozy. Jean-Pierre Raffarin soutiendra Alain Juppé. Et le parti ? Il bât de l’aile. Sa démarche n’est pas claire. Il se trouve entre deux feux : celui d’une gauche plus ou moins boitillante et le FN, avec tout son langage musclé. Certains pensent qu’il faut pactiser avec Marine Le Pen et ses troublions. Taper sur les étrangers, sur tous ceux qui cherchent une terre d’asile. Ce qui est insupportable à l’heure actuelle en France, c’est que la plupart des formations font du clientélisme. Celui qui tape le plus dur aura-t-il les faveurs des électeurs ? C’est une illusion de croire que tous ces coups de gueules ramèneront au bercail toutes les brebis égarées. Ce dont le peuple a besoin, c’est une ligne claire. Sans une personnalité propre, c’est de la récupération. Cela fait vraiment désordre. Le seul qui me semble être dans la capacité d’avoir une politique indépendante est le maire de Bordeaux. Il est certes de droite, mais un homme pouvant rassembler. Il a de l’expérience et ne souffle pas du vent comme l’ancien président. Ce dernier est capable d’humilier les citoyens issus de l’immigration, que pour glaner des voix. Il faut absolument lui faire barrage. Le spectacle actuel de ce parti, qui se dit du centre-droit, est absolument désolant. Mais il représente bien l’état de la nation. Celui de la dérive ! Que des bêlements dans tous les sens, au lieu de se mettre enfin à la tâche. A-t-on mérité de tels dirigeants ? Sont-ils le miroir d’une situation qui se détériore de plus en plus ? Il serait grand temps de faire le ménage de part et d’autre de l’échiquier politique. De trouver des options qui pourraient mener la France dans des eaux plus calmes. Pour que cela se fasse, il nous faut pas de tribuns qui pratiquent que la peur, la critique ou la polémique. Il nous faut des constructeurs ayant des programmes clairs. Il serait temps de jeter son regard sur l’avenir. Weiterlesen