Jean-François Copé se présentera à la primaire à droite, un de plus contre Nicolas Sarkozy. Jean-Pierre Raffarin soutiendra Alain Juppé. Et le parti ? Il bât de l’aile. Sa démarche n’est pas claire. Il se trouve entre deux feux : celui d’une gauche plus ou moins boitillante et le FN, avec tout son langage musclé. Certains pensent qu’il faut pactiser avec Marine Le Pen et ses troublions. Taper sur les étrangers, sur tous ceux qui cherchent une terre d’asile. Ce qui est insupportable à l’heure actuelle en France, c’est que la plupart des formations font du clientélisme. Celui qui tape le plus dur aura-t-il les faveurs des électeurs ? C’est une illusion de croire que tous ces coups de gueules ramèneront au bercail toutes les brebis égarées. Ce dont le peuple a besoin, c’est une ligne claire. Sans une personnalité propre, c’est de la récupération. Cela fait vraiment désordre. Le seul qui me semble être dans la capacité d’avoir une politique indépendante est le maire de Bordeaux. Il est certes de droite, mais un homme pouvant rassembler. Il a de l’expérience et ne souffle pas du vent comme l’ancien président. Ce dernier est capable d’humilier les citoyens issus de l’immigration, que pour glaner des voix. Il faut absolument lui faire barrage. Le spectacle actuel de ce parti, qui se dit du centre-droit, est absolument désolant. Mais il représente bien l’état de la nation. Celui de la dérive ! Que des bêlements dans tous les sens, au lieu de se mettre enfin à la tâche. A-t-on mérité de tels dirigeants ? Sont-ils le miroir d’une situation qui se détériore de plus en plus ? Il serait grand temps de faire le ménage de part et d’autre de l’échiquier politique. De trouver des options qui pourraient mener la France dans des eaux plus calmes. Pour que cela se fasse, il nous faut pas de tribuns qui pratiquent que la peur, la critique ou la polémique. Il nous faut des constructeurs ayant des programmes clairs. Il serait temps de jeter son regard sur l’avenir. Weiterlesen