Pour une fois une visite à un blog, celui d’Alain Juppé. Il y évoque le ridicule de la théorie de la « France blanche » de sa camarade de parti, Nadine Morano. Pour lui une prise de position qui divise le pays en deux camps : les bons d’un côté, les bronzés de l’autre. Cela aurait comme conséquence de remettre en question l’unité de la France. Les habitants de la Guadeloupe, de la Martinique ou de la Réunion n’auraient qu’à rempiler. Je lui donne tout à fait raison, de même quand ces chantres ne sèment que le pessimisme. Une telle attitude est le signe d’une déstabilisation intérieure, d’un manque absolu de confiance. Pour la nation du poison ! Que diable, il serait plus opportun « de se donner un coup de pied où je pense », que de se lamenter sans cesse. La première chose à faire pour remonter le pays serait de se mettre à l’ouvrage, d’arrêter de considérer le travail comme une tare. Je peux personnellement en dire quelque chose. Lorsqu’il s’agit de faire venir d’urgence un plombier à cause d’une fuite, il met quatre jours à le faire. Cela s’est passé la semaine dernière dans notre copropriété. De même la réponse du jardinier qui viendrait que quand cela lui plairait. Du je m’en foutisme à tous vent. C’est-là que se trouve la racine du mal français. Peut-être qu’un exemple parmi d’autres, mais pour moi il est significatif. Il est plus facile de râler que de s’impliquer soi-même. Je ne peux plus entendre ces critiques qui excluent d’office un regard sur soi-même. Non, on est parfait… Weiterlesen