Pour une fois une visite à un blog, celui d’Alain Juppé. Il y évoque le ridicule de la théorie de la « France blanche » de sa camarade de parti, Nadine Morano. Pour lui une prise de position qui divise le pays en deux camps : les bons d’un côté, les bronzés de l’autre. Cela aurait comme conséquence de remettre en question l’unité de la France. Les habitants de la Guadeloupe, de la Martinique ou de la Réunion n’auraient qu’à rempiler. Je lui donne tout à fait raison, de même quand ces chantres ne sèment que le pessimisme. Une telle attitude est le signe d’une déstabilisation intérieure, d’un manque absolu de confiance. Pour la nation du poison ! Que diable, il serait plus opportun « de se donner un coup de pied où je pense », que de se lamenter sans cesse. La première chose à faire pour remonter le pays serait de se mettre à l’ouvrage, d’arrêter de considérer le travail comme une tare. Je peux personnellement en dire quelque chose. Lorsqu’il s’agit de faire venir d’urgence un plombier à cause d’une fuite, il met quatre jours à le faire. Cela s’est passé la semaine dernière dans notre copropriété. De même la réponse du jardinier qui viendrait que quand cela lui plairait. Du je m’en foutisme à tous vent. C’est-là que se trouve la racine du mal français. Peut-être qu’un exemple parmi d’autres, mais pour moi il est significatif. Il est plus facile de râler que de s’impliquer soi-même. Je ne peux plus entendre ces critiques qui excluent d’office un regard sur soi-même. Non, on est parfait…

Ce n’est que les autres qui flanchent. La recette du FN et de certains pessimistes du PR est de donner au peuple l’impression que ce n’est que grâce à un gouvernement autoritaire que tout pourra changer. Et ceci en propageant la haine raciale, en pratiquant l’exclusion, en mettant au pilori toutes religions minoritaires. Bref, trouver des boucs-émissaires afin de masquer sa propre médiocrité. On est loin d’afficher l’optimisme de la chancelière outre-Rhin, qui place les responsabilités éthiques avant celles de l’intendance. Bien sûr, il y a en Allemagne une recrudescence des activistes de l’extrême-droite, mais il y a aussi tous ceux qui ne leur laissent pas le champ-libre, une majorité encore écrasante. Il y aussi le maire réélu de Vienne qui a eu le courage de mener une campagne électorale, où il avait déclaré qu’il se prononçait pour plus de solidarité et d’humanité envers les réfugiés. Une déclaration impopulaire qui lui a fait perdre des points, non pas une confortable majorité envers les durs de la FPÖ. Il a eu le courage de ses opinions. Je pense qu’Alain Juppé redoute que ses amis politiques fassent de plus en plus de clientélisme au lieu de se référer aux valeurs centenaires de la France, comme la charte des droits de l’homme par exemple. Il ne faut pas suivre comme un toutou les vues de Marine Le Pen. Ce serait perdre la face. Mais allez dire cela à de petits sires qui craignent perdre leur mandat, s’il ne casse pas du sucre sur les plus faibles. Comme homme de gauche je considère Alain Juppé comme étant tout à fait apte à représenter une partie de mes idées, s’il était élu président. Cela ne se fera probablement pas, car les citoyens préfèrent « les grosses gueules ». Je veux parler de tous ceux qui profèrent des slogans dévastateurs, qui ne feront rien par rapport à la fainéantise qui gagne de plus en plus la population. Il est plus aisé d’exclure tous ceux « qui ne sont pas de souche » ! Ils ne peuvent pas se défendre… Tant mieux !

pm

http://www.al1jup.com/

Pierre Mathias

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