Il pensait être le faiseur de rois, le voilà viré de la plate-forme ultra-nationaliste Breitbart-News. C’est le prix que l’ancien conseiller de Donald Trump doit payer pour les accusations portées contre le fils du président dans le livre « Fire and Fury » du journaliste Michael Wolff. Steve Bannon voulait faire des USA un bastion du néo-fascisme avec lui à sa tête. C’est en recréant un Parti Républicain raciste et discriminatoire qu’il voulait arriver à ses fins. Le voilà privé d’un poste, d’où il pouvait proférer ses diatribes empoisonnées. Il sera dorénavant un homme de l’ombre. Cela ne le rend pas pourtant moins dangereux à mon avis. Je suis malheureusement certain qu’il a de nombreux soutiens au sein de la population, que ses idées continueront à être du goût notamment d’une classe moyenne sur le déclin. Depuis que Trump est devenu président, de telles pensées ne sont plus du domaine de l’impossible. Il serait temps qu’une personnes charismatique s’oppose à cette monté irrésistible de l’extrême-droite aux États-Unis. Oprah Winfrey, la célèbre femme de télévision, qui est l’idole de très nombreuses personnes, pourrait être tentée de se présenter contre Donald Trump en 2020, s’il était à nouveau candidat. Elle est connue pour son talk-show et ses options politiques et serait du point de vue de ses options à l’opposé de ce qui se fait et qui se dit à la Maison Blanche. Ce serait une réponse à donner à Steve Bannon et son idéologie. Il en faudra de la force pour chasser les démons qui hantent malheureusement la vie politique américaine. Weiterlesen

Emmanuel Macron est en Chine avant tout pour approfondir les relations entre la France et l’Empire du Milieu. Mais il n’en reste pas là, il se veut être le porte-parole de l’Europe toute entière. Le moment est plus que favorable pour lui, d’autant plus que l’Allemagne est à la recherche d’un nouveau gouvernement. La chancelière est pour l’instant qu’en mesure de régler les affaires courantes, mais ne peut pas entamer de nouvelles initiatives. Le Président est en train de prendre le leadership de l’UE. Il le fait avec bravoure, sans prendre forcément des pincettes et c’est bien ainsi. Il apporte le sang neuf dont avait besoin l’Union, qui était entrain de vaciller à cause de sa léthargie. De commencer par s’engager avec la Chine, est très positif. Il a bien perçu que c’est par là qu’il fallait commencer, du fait que l’Amérique se met de plus en plus hors-jeu. S’il réussissait à créer des liens privilégiés entre l’Europe et cette grande nation, l’équilibre mondial pourrait s’en trouver modifié. J’appelle de tous mes vœux que cela se passe ainsi. Emmanuel Macron a déclaré qu’il se rendrait une fois par an à Pékin, ce qui a sûrement été enregistré avec satisfaction par Xi Jinping. Angela Merkel ne peut qu’entériner ce qui se passe et doit dans son for intérieur maudire les libéraux qui ont fait sauter les négociations d’un gouvernement qui aurait aussi associé les Verts. Dans un tel contexte il faut que les négociations avec le SPD évoluent le plus rapidement possible, si elle ne veut pas rester en touche. Je suis persuadé que Martin Schulz, en tant qu’ancien président du parlement européen, voit bien la portée de ce qui se passe, ce qui peut lui faciliter la tâche ces prochains jours. Weiterlesen

Emmanuel Macron est omniprésent dans les négociations qui ont commencé aujourd’hui à Berlin pour former le nouveau gouvernement. Le SPD exige qu’une grande coalition soutienne le Président de la République en ce qui concerne les plans des réformes pour l’UE. Ce sera à côté des points épineux, comme le problème des migrants, où les sociaux démocrates exigent le regroupement familial aussi pour les réfugiés économiques et la politique de la santé, où le parti veut se battre contre une médecine à deux vitesses, le troisième volet primordial des débats de ces prochains jours. Martin Schulz s’occupera personnellement de l’Europe dans une commission formée à ce sujet. Il est évident que si l’Allemagne était un peu moins frileuse au sujet de l’UE et soit prête à aller de l’avant comme Emmanuel Macron le souhaite, que ce serait une révolution. Il sera possible de convaincre la base du SPD avec la ferme intention d’aller de l’avant. En étant mou il n’y aura pas de gouvernement. Les négociateurs conservateurs devraient prendre de la graine du côté du Palais de l’Élisée, où il a été prouvé qu’il est possible de gagner des élections en soutenant d’une manière offensive l’UE et ceci malgré les dires qu’une telle démarche est impopulaire. Cela n’a pas été le cas. Je ne peux qu’inciter Madame Merkel d’avoir le courage d’aller dans la même direction et d’accepter les propositions du SPD. Les Allemands ont peur, que ce soient eux qui paient les pots cassés en cas d’échec. Je suis prêt à faire la démonstration que ce serait la léthargie et la tiédeur qui feraient bien plus de mal. Pourquoi ? La République Fédérale doit son succès économique qu’aux exportations. Weiterlesen

Le grand guignol de la Maison Blanche a toujours une phrase qui fait sourire. Le voilà qu’il se décrit comme un génie équilibré collectionnant les QI comme une directrice de pensionnat les petits pains pour le petit-déjeuner de ses pupilles. Lorsqu’on entend de telles absurdités, on ressent le souhait d’en posséder qu’un minimum. Il est clair qu’il a été rudement mis à l’épreuve dans le bouquin qui fait fureur depuis ce vendredi. « Fire and Fury » dresse un tableau apocalyptique de l’ère Trump et le décrit comme un homme dépourvu de culture, ne sachant même pas déchiffrer un bilan, ce qui n’est pas très glorieux pour un homme d’affaire. Aussi son entourage reçoit au mieux un 5 sur 20. Ce sont parait-il des personnages complètement imbus d’eux-même, comme le patron et n’ayant aucune connaissance politique. Ce que je ne comprends pas, les paons n’ont d’habitude pas le sens du ridicule. Ils détestent être caricaturés et toutes critiques à leur égard. C’est bien pour cela que Donald Trump n’aime pas la presse. Mais s’il ne faisait pas la une des journaux, il serait profondément déçu. D’après Michael Wolff, l’auteur de ce livre sulfureux, c’est lui-même qui ferait passer des informations intimes, afin qu’elles soient éditées. Weiterlesen

Le Conseil d’État a validé la décision du tribunal administratif de Nancy, prise le 7 décembre dernier, d’arrêter le maintient en vie d’une adolescente de 14 ans, qui est dans le coma. Elle est atteinte d’une maladie nerveuse incurable et d’après les médecins n’a aucune chance de retrouver un jour ses capacités de vie. Pour l’instant elle est nourrie artificiellement. Si on arrêtait les appareils, elle mourrait séance-tenante. Les parents s’opposent à ce qu’on mette ainsi un terme à la vie de leur fille. Ce qui pour moi était à première vue une évidence, ne l’est plus tellement aujourd’hui. J’ai une collègue et amie qui tourne depuis des années des documentaires concernant ce genre de cas, où il y a eu effectivement des patients, qu’on disait pratiquement mort, qui parfois après des années de soins, se sont réveillées et qui sont en mesure de vivre à peu près normalement. Les proches de ces personnes avaient vécu de tels pressions. Ce n’est que grâce à leur ténacité qu’ils ont été sauvés au grand dam de tous ceux qui voulaient dépecer la victime de ses organes sains, parfois pour faire un bon business. Dans le cas de Nancy, il est probable que les médecins agissent d’une manière juste, en tenant aussi compte de l’état corporel et mental en cas de réanimation. Loin de moi, de mettre en doute leur intégrité. Néanmoins je peux parfaitement comprendre l’avis des parents, qui s’en remettent actuellement à la justice européenne. L’hôpital a déclaré maintenir en vie cette patiente, jusqu’au jour, où la cour de Strasbourg aura rendu son verdict. D’après la loi, les médecins seraient habilité d’arrêter les appareils dès maintenant, mais ils ne le font pas, car ils ne veulent en aucun cas être pris comme responsables d’une mesure prise contre l’avis de la famille. Weiterlesen

Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, veut corriger le tir, en ce qui concerne la gérance intellectuelle de son site. Plus de deux milliards « d’amis » échangent chaque jour des nouvelles qui sont d’une part anodines, de l’autre qui peuvent avoir une influence politique sur les affaires de ce monde. Je veux d’abord relater les effets positifs de ce forum, qui est une contribution à plus de démocratie. Il permet à vous et à moi de publier des opinions au sujet de la société dans laquelle nous vivons, d’être un baromètre de l’opinion publique, qui a sûrement une certaine influence sur des solutions à apporter à la bonne marche des affaires. Ce site est aussi un lieu virtuel, où des personnes vivant dans l’isolation peuvent créer des contacts d’une manière simple et directe. L’idéal pour tous ceux qui ont des complexes d’aborder directement des interlocuteurs potentiels. Mais il y a aussi des zones d’ombre, ce sont celles qu’évoque Mark Zuckerberg. Tout d’abord le sentiment de tout pouvoir dire et de blesser l’univers personnel de nombre de gens. D’insulter autrui sans que ce dernier puisse se défendre. Je pense tout particulièrement aux harcèlements psychologiques que se livrent souvent des ados. Certains ont mené au suicide. Ou à des pamphlets fascistes et autres. Il est clair qu’une plate-forme qui a comme principe de donner à tous une liberté de pensée, peut difficilement écarter les brebis galeuses. Une nouvelle loi, qui est depuis le premier janvier en vigueur en Allemagne, exige des responsables des sites sociaux, de prendre des mesures pour contrecarrer les effets négatifs qui pourraient en découler et de prendre des responsabilités éditoriales. Contrairement à ce qui se passe dans les autres médias, cela ne peut que se passer après que le mal ait été fait. Il n’est pas possible d’anticiper, car personne n’est soumis à un contrôle, comme c’est le cas des journalistes, qui d’après les lois peuvent être attaqués personnellement en justice en cas d’infamie. Weiterlesen

Ce n’est pas en accablant Steve Bannon de tous les péchés, que Donald Trump pourra éloigner le plus grand danger auquel il est soumis depuis le début de son mandat. Le président aurait dû savoir avec qui il a eu affaire, lorsqu’il le nomma directeur de sa campagne et ensuite comme un des ses principaux conseillers. Sous pression probablement de son gendre, Jared Kushner, il a renvoyé Steve Bannon de la Maison Blanche. Ce dernier n’a pas perdu de temps et a écrit un livre qui va être publié d’ici la semaine prochaine. Il y attaque le fils de Trump et l’accuse de trahison contre les USA, rien que cela. Il lui reproche d’avoir eu une rencontre avec une avocate russe, en compagnie de Jared Kushner et Paul Manafort, alors directeur de la campagne électorale. Le but de cet entretien, qui s’est déroulé au Trump-Building à New York, était de demander aux Russes de leur livrer des information accablantes au sujet de Hillary Clinton. Un tel geste n’est pas seulement répréhensible, il est une atteinte contre l’intégrité des États-Unis et est un fait si grave, qu’il peut être considéré comme si nocif, qu’on peut le considérer comme une affaire d’État, qui pourrait aboutir à des années de prison pour ce trio. Steve Bannon est donc passé à l’attaque, ce qui n’augure rien de bon pour la présidence. Lui, le représentant de l’extrême-droite américaine est passé à l’attaque contre son ancien mentor. Comme d’habitude Donald Trump l’a attaqué en réduisant l’influence qu’il avait eu concernant sa victoire. Mais il a affaire à un adversaire redoutable qui lui est intellectuellement supérieur. Weiterlesen

Les manifestations, qui jusqu’à ce jours ont fait plus de 20 morts en cinq jours, sont inquiétantes, car je ne peux pas me départir qu’il y derrière tout cela de la provocation. D’après ce qu’on sait, ce mouvement est d’après certains dires parti de rien. Il était avant tout question de la hausse du prix de l’essence et des œufs, de la baisse de l’aide sociale pour les retraités. Ces mesures nouvelles n’ont pas fait l’unanimité, ce qui me semble tout à fait normal. Je ne suis certes pas un adhérent d’un État mené par des religieux, mais je suis assez lucide pour me faire une idée des conséquences que peut avoir une telle montée de colère. D’après ce qu’on sait, le soutien au dictateur syrien est mis aussi en cause. Depuis 2009, lors des manifestations contre Mahmoud Ahmadinejad, l’Iran n’a jamais connu une telle ambiance de révolte. Pour se faire une idée, à qui ce « désordre » peut profiter, il me vient tout d’abord l’Arabie Saoudite en tête, qui est mêlée dans un conflit armé au Yémen contre le régime iranien. Il s’agit d’une guerre ouverte qui avant tout a comme arrière-fonds la guerre que se livre les sunnites contre les chiites, deux branches de l’islam qui se haïssent depuis la nuit des temps. Il est question de la suprématie d’une de ces deux tendances dans la région. Évidemment que cela peut arranger les Saoudiens lorsque cela marche mal chez leurs rivaux de Téhéran. Mais ils feraient mieux de ne pas se réjouir trop top. Naturellement Donald Trump s’est empressé de twitter son appui à ceux qui tentent d’occuper la rue. Ce qui est désolant dans tout cela, que l’impression règne, que tous ceux qui revendiquent avec raison plus de justice sociale paraissent être téléguidés. Weiterlesen