Emmanuel Macron est omniprésent dans les négociations qui ont commencé aujourd’hui à Berlin pour former le nouveau gouvernement. Le SPD exige qu’une grande coalition soutienne le Président de la République en ce qui concerne les plans des réformes pour l’UE. Ce sera à côté des points épineux, comme le problème des migrants, où les sociaux démocrates exigent le regroupement familial aussi pour les réfugiés économiques et la politique de la santé, où le parti veut se battre contre une médecine à deux vitesses, le troisième volet primordial des débats de ces prochains jours. Martin Schulz s’occupera personnellement de l’Europe dans une commission formée à ce sujet. Il est évident que si l’Allemagne était un peu moins frileuse au sujet de l’UE et soit prête à aller de l’avant comme Emmanuel Macron le souhaite, que ce serait une révolution. Il sera possible de convaincre la base du SPD avec la ferme intention d’aller de l’avant. En étant mou il n’y aura pas de gouvernement. Les négociateurs conservateurs devraient prendre de la graine du côté du Palais de l’Élisée, où il a été prouvé qu’il est possible de gagner des élections en soutenant d’une manière offensive l’UE et ceci malgré les dires qu’une telle démarche est impopulaire. Cela n’a pas été le cas. Je ne peux qu’inciter Madame Merkel d’avoir le courage d’aller dans la même direction et d’accepter les propositions du SPD. Les Allemands ont peur, que ce soient eux qui paient les pots cassés en cas d’échec. Je suis prêt à faire la démonstration que ce serait la léthargie et la tiédeur qui feraient bien plus de mal. Pourquoi ? La République Fédérale doit son succès économique qu’aux exportations. Weiterlesen