Le chef de la cour suprême des États-Unis, le conservateur John Roberts, est en conflit avec Donald Trump, qui prétend que les juges sont partiaux. Le Président parle de magistrats pro-Obama qui n’auraient qu’un but, celui de saboter sa politique. Il se réfère à la décision du juge californien fédéral de San Francisco, Jon Tigar, qui a mis un frein à la politique migratoire de la Maison Blanche.« Tout étranger qui arrive aux États-Unis, indépendamment de son statut », n’est redevable qu’à la justice. Le juge estime que le président ne doit pas «  réécrire la loi ». Donald Trump lui a répondu : « Ce n’est pas la loi, c’est une honte !  C’est un juge pro-Obama et cela n’arrivera plus ». Il part du principe que la Cour suprême lui donnera raison. John Roberts trouve de telles diatribes complètement déplacées. Il prend fait et cause pour les juges, qui agissent comme leur conscience le leur dicte et trouve l’accusation de partialité complètement déplacée. Il lui a fait comprendre que la justice était indépendante et que son devoir était de continuer à l’être. Il n’y a rien de pire que l’ingérence de la politique dans la justice. « Nous n’avons pas de juges pro-Obama, ou Trump, ou Bush, ou Clinton,  Nous avons un ensemble extraordinaire de juges dévoués qui font de leur mieux pour juger équitablement ceux qui comparaissent devant eux Nous devrions tous être reconnaissants de pouvoir bénéficier d’une justice indépendante », a dit le juge, nommé en 2005 par George W. Bush. Les juges des treize « cours de circuits » sont également proposés par le président. John Tigar avait été nommé en 2012 par Barak Obama. Il s’était fait entendre lors de la nomination du juge Brett Kavanaugh, qui avait été accusé de harcèlement sexuel, et avait fait remarquer que cette nomination avait jeté une ombre sur la cour suprême des USA. Probablement l’ingérence de la présidence prévue par la loi provoque de tels conflits d’intérêts. Il serait effectivement mieux que la Maison Blanche et le Sénat n’aient pas les moyens de nommer un juge. Dans ce cas de figure, l’indépendance du tribunal peut être chaque fois remise en question. Un peu de retenue serait de mise, mais ce mot ne figure pas dans le dictionnaire de Donald Trump. Il a repris ses attaque de sa résidence de Floride. « Je suis désolé, M. le président John Roberts, mais il existe effectivement des juges pro-Obama et ils ont des positions très différentes de celle des gens chargés de la sécurité de notre pays. Ce serait fantastique si le 9e circuit [le tribunal de Californie] était effectivement une instance indépendante ». Pour lui l’indépendance d’une instance judiciaire est synonyme d‘approbation aveugle de ses directives. Je trouve pour ma part qu’il était temps que John Roberts se manifeste comme il l’a fait. Il est tout à fait déplacé de mettre ainsi des magistrats honnêtes au pilori. C’est méconnaître leurs prérogatives. Je considère cette passe d’arme comme étant essentielle pour la défense de la démocratie. Ce n’est pas sans raison que les pères de notre système ont bien voulu séparer l’exécutif du judiciaire. L’exemple de la cour spéciale du 3ème Reich devrait nous faire réfléchir. Roland Freisler, son président, a démontré ce qui pouvait arriver quand la justice se met à la botte d’un Führer. Que du sang !

pm

https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/11/22/passe-d-armes-inedite-entre-trump-et-le-president-de-la-cour-supreme_5386730_4853715.html

Apple a vu trop gros. La vente de ses nouveaux smartphones ne marche pas comme il était prévu, ce qui a obligé le géant de Silicon-Valley de revoir à la baisse sa production. La réaction ne s’est pas fait attendre : une montée de fièvre à la bourse de New-York. Du coup Amazon, Google, Netflix y ont laissé des plumes. Parallèlement il y a une baisse du baril de pétrole à 67 dollars, car la production a augmenté. Soit 23 % de baisse. Il y a une incertitude totale sur le marché. Ne nous ne faisons pas d’illusions, nous sommes confrontés à des bulles de savons qui risquent à tous moment d’éclater. L’industrie du numérique se base le virtuel. Le facteur travail semble perdre de plus en plus de valeur. L’argent se gagne sur des coups de têtes psychologiques, reposant souvent sur rien de vraiment palpable. Une machine, si elle s’enraye, qui risque de plonger la planète toute entière dans une crise sans précédent. C’est un peu comme si on mettait toute sa fortune en jeu à la roulette. Ce qui est inquiétant, c’est que les marchés financiers ont spéculé ces dernières années à la hausse, sans vraiment se poser la question ce qu’il pourrait se passer en cas de ralentissement. Du court terme plus qu’inquiétant, car il n’y a pas de stratégie. La politique a suivi cet exemple et n’a pas prévu de plan b. Je pense que la baisse de Wall-street, même si elle ne devait qu’être momentanée, risque de nous plonger dans un très grand embarras. Weiterlesen

Die UN-Sonderbeauftragte für Migration, Louise Arbour, sagte, die Kritik am Pakt sei lächerlich: „Der Vertrag fördert Migration nicht, und er verhindert sie nicht. Er anerkennt, dass sie eine Realität ist“ (web.de).

Tatsächlich ist Migration ein globales Phänomen, von dem alle Länder der Welt betroffen sind. Zum Teil folgen die Wanderungsbewegungen den weltweiten Arbeitsmärkten – ein großer Teil der Menschen befindet sich aber auch auf der Flucht vor Kriegen und Verfolgung.

Laut dem „Migrationsreport der UN“ lebten im Jahr 2017 rund 258 Millionen Menschen (78 Millionen davon in Europa) nicht in dem Land, in dem sie geboren wurden. Im Jahr 2000 waren es 173 Millionen. Laut UNHCR sind insgesamt 68,5 Millionen Menschen auf der Flucht.

Die USA lehnten den Pakt von vornherein ab und nahmen gar nicht erst an den Verhandlungen teil. Somit blieben 192 von den 193 in der UN organisierten Staaten übrig.

Doch dann stiegen Australien und Ungarn aus; später folgten Österreich und Bulgarien. Estland und Tschechien haben bereits Nein gesagt.

Aus Polen, Kroatien und der Schweiz sind ebenfalls überwiegend kritische Stimmen zu hören – die Zustimmung aus diesen Ländern ist ungewiss.

Der Migrationspakt soll, laut den Vereinten Nationen, für eine sichere, geordnete und reguläre Migration sorgen. Damit sollen Menschen legal und gefahrlos in aufnahmebereite Staaten gelangen.

23 Ziele gibt der Migrationspakt der Vereinten Nationen vor. Die vereinbarten Schritte reichen von der Ausstellung gültiger Papiere über Grundleistungen wie medizinische Nothilfe bis hin zur gemeinsamen Sicherung der Grenzen.

Allerdings ist der Pakt völkerrechtlich nicht bindend. Das Abkommen verpflichtet also an keiner Stelle Staaten zur Aufnahme von Migranten. Auch werden keine Quoten oder Kontingente festgelegt.

Vielmehr wird ausdrücklich das Recht anerkannt, dass jeder Staat selbst seine nationale Migrationspolitik bestimmt. Experten sprechen von einem „Katalog“, aus dem sich jeder Staat aussuchen kann, was er umsetzen will.

Wohl mehr als 180 von ihnen werden am 10. Dezember dem UN-Migrationspakt beitreten, auf einer Konferenz in Marokko. Auch Deutschland wird dabei sein, die Regierungskoalition aus Union und SPD unterstützt den Pakt, genauso wie grüne, linke und liberale Oppositionsparteien (welt.de).

Das tiefe Misstrauen vieler Bürger gegen den Pakt und seinem Zustandekommen speist sich aus der Erfahrung, dass über die großen Migrantenzuwanderungen weder direkt abgestimmt, noch die langfristigen Folgen kommuniziert wurden. Von der Gastarbeiteranwerbung bis zur aktuellen Asylzuwanderung vermittelten die jeweiligen Bundesregierungen, dass es sich um eine zeitlich befristete Aufnahme handele. Doch ein kompliziertes Zusammenspiel verschiedener Regelwerke – vom Grundgesetz über die Dublin-Verträge bis zur Genfer Flüchtlingskonvention – sorgt meist dafür, dass sich der Aufenthalt verstetigt.

Der Pakt ist 32 Seiten lang. Seine wesentlichen Ziele sind zwei: Als erstes nennt er Information. Die Migranten sollten über alles aufgeklärt sein, was ihren Weg betrifft, einschließlich der Risiken, die sie dabei eingehen. Die Bevölkerung der Transit- und Aufnahmeländer brauche „objektive, faktengestützte und klare Informationen“ über Vorzüge wie Nachteile der Migration, „um irreführende Narrative, die zu einer negativen Wahrnehmung von Migranten führen, auszuräumen.“

Ein weiteres Ziel ist es erklärtermaßen, „die nachteiligen Triebkräfte und strukturellen Faktoren zu minimieren, die Menschen daran hindern, in ihren Herkunftsländern eine nachhaltige Existenzgrundlage aufzubauen und aufrechtzuerhalten, und die sie dazu veranlassen, anderswo nach einer besseren Zukunft zu suchen“. Dazu schlägt er einerseits vor, die Lage dort zu bessern, also das, was in der deutschen Diskussion „Bekämpfung von Fluchtursachen“ heißt. Andererseits verlangt er Standards zugunsten derer, die trotzdem gehen. Ihre Menschenrechte sollen geachtet werden, sie sollen „Fürsorge und Unterstützung“ erhalten und Zugang zur Justiz, um ihre Rechte notfalls zu erstreiten (tagesschau.de).

Es kann uns also nicht schaden, wenn man alle Aspekte abwägt, diesem Pakt beizutreten. Deutschland und die Flüchtlinge können nur gewinnen. Eine Win-Win-Situation!

Et voilà que Carlos Ghosn se retrouve en prison au Japon pour fraude fiscale et pour détournement de fonds. Le PDG de Renault et président non exécutif de Nissan et de Mitsubishi va être démis de toutes ses fonctions, entraînant ainsi le leader mondial de l’automobile dans une situation précaire. Il avait été question que Renault soit encore plus puissant dans ce groupe, ce qui n’était pas du goût de Nissan, qui du point de vue de la production et de la vente dépasse de loin la multinationale française. En arrimant plus fortement les protagonistes français et japonais, Carlos Ghosn espérait pouvoir rationaliser encore plus la production et faire des économies. Cela aurait probablement amené à ce qu’on nomme d’une manière ironique le dégraissage. Des milliers de personnes auraient perdu leur emploi, ce qui par les temps qui courent, tout au moins dans l’hexagone, aurait été un coup de semonce. Probablement il sera mis un terme à ce projet. Il faudra voir maintenant ce qui se passera ces prochains jours. Il est évident que pour la France, qui est toujours encore actionnaire de Renault, devra être très prudente. Il serait inadéquat que cet incident, car cela en est un, devienne une affaire d’État. Y-a-t.il eu au sein du conseil de surveillance une certaine négligence ? A-t-on laissé trop de libertés à Carlos Ghosn ? Weiterlesen

Emmanuel Macron a prononcé un vibrant discours au Bundestag à Berlin hier après-midi. Il a plaidé pour plus d’Europe, pour lui la seule solution pour nous et pour les citoyens de demain de garantir la paix. En parlant des relations franco-allemandes, il a parlé d’amour, une amitié qui a pour lui un aspect affectif. Jamais un chef d’État est allé aussi loin dans un discours, qui a eu avant tout pour but de consolider les rapports entre les deux pays. D’après les commentateurs, ce discours a été remarquable, car contrairement à la retenue habituelle en diplomatie, il n’a pas hésité de dire aux parlementaires et avant tout à la Chancelière, qu’il fallait avoir le courage d’aller au-delà des conventions. Pourvu que le personnel politique allemand en prenne de la graine ! Angela Merkel aurait l’occasion de saisir la main que lui tend Emmanuel Macron et de se dépasser elle-même, d’œuvrer pour sa place dans l’histoire. J’ose espérer qu’elle se départisse de sa réserve, qui dans ce cas bien précis est un obstacle. Après le samedi, où les Gilets Jaunes ont barré les routes un peu partout dans l’hexagone, les évènements de hier ont été une bouffée d’oxygène. Mais un journaliste n’a pas hésité de faire le rapprochement entre le voyage de Charles de Gaulle à Baden-Baden, lors des évènements du mois de mai 68 et sa rencontre avec le général Massu. Il a fait la remarque, que le président avait dû quitter le pouvoir une année plus tard. Un oracle fatal en ce qui concerne Macron. Une fois de plus ce dernier a fait la preuve qu’il était incontournable en ce qui concerne notre avenir. Il sera obligé de redresser la barre en France, après la mobilisation d’une frange importante de la population, qui appelle de tous ses vœux son départ. Il serait temps qu’il fasse aussi une déclaration d’amour envers ses compatriotes, qu’il leur explique qu’une France forte à un avenir, mais qu’il faut faire de gros sacrifices pour y arriver. Weiterlesen

Muss ich mich komfortabel fühlen, wenn ich von unbekannten Menschen aus der ganzen Welt scheinbar gemocht und hofiert werde? Muss ich meine innersten Gedanken mit Jedermann da draußen teilen und ihnen mitteilen, dass ich ein so unglaublich feinfühliger, spannender, starker, lustiger Mensch bin, der irgendwie keine Ecken und Kanten zu haben scheint? Muss ich wirklich heimlich hinter den öffentlichen Kulissen Privatfotos versenden, nur um mir zu beweisen (und dem Anderen sowieso), dass ich es Wert bin, beachtet zu werden? Und ist es tatsächlich mein Hauptgedanke, ob nun jeder sehen kann, wieviel Unterstützung ich für meinen „geistigen Output“ im Social Media bekomme, obwohl rein gar nichts von mir selbst geschaffen wurde? Ist es wirklich so, dass ich den Anschluss an das digitale Zeitalter verpasst habe, wenn ich nicht mindestens WhatsApp, Instagram, Pinterest, Twitter, Facebook, Tumblr oder Google+ habe? Bin ich nicht völlig verknastert und völlig out, wenn ich all das nicht habe und nutze? Und absolut überholt, wenn ich nicht online mein Essen und meine Klamotten bestelle weil es so unglaublich bequem ist und ich meinen Arsch nicht mehr vom Sofa hieven muss? Dreht sich also mein gesamtes Dasein tatsächlich um das Thema virtuelle Kommunikation und mein positives Eigen-Feeling im Kreise der digitalen Welt? Ist es nicht eher so, dass das Ganze unendlich zeitraubend oder eher etwas für gelangweilte Nichtstuer, ist? Irgendwie schon, denn das alles sinnvoll und regelmäßig zu „bestücken“ kostet Zeit und wenn nicht die erwünschte Aufmerksamkeit zurück kommt, dann ist aber sehr schnell Schluss mit dem Selbstbewusstsein. Auch dieses virtuelle „Partner-Abklopfen“ ist ein völliger Unsinn, denn all die zahllosen Video-Chats oder Calls kosten ebenfalls nur kostbare Lebenszeit, die man besser mit Dingen ausfüllen sollte, die einen wirklich erfüllen. Damit meine ich natürlich auch die Damenwelt, die durch einen virtuellen Schwanz und getextete, warme Worte mit Sicherheit höchst unerfüllt bleiben dürfte. Ich kann es drehen und wenden, wie ich will… je mehr im Internet und online gechattet und gepostet wird, umso spärlicher sieht es mit der Zeit für soziale Kontakte im normalen Leben aus. Die gehen nämlich dabei sogar flöten, wenn sich alles um die digitale Parallelwelt dreht, in der man lieber Video-Chats macht als sich persönlich zu treffen. Ich sehe z.B., dass sich „Streifenhörnchen A“ selbst so beschreibt, sie sei höchst emotional, romantisch, lieb, ideenreich und phantasievoll und ich frage mich, wieso gerade solche Leute niemals etwas Eigenes schaffen sondern stets vorgekaute Kost (von anderen) als eigenes Gedankengut hervorbringen. Täglich und über Jahre hinweg sind sie damit beschäftigt, möglichst viel positive Reaktion von wildfremden Menschen zu bekommen. Aufmerksamkeits-Defizit nennt man das in der Psychologie. Und davon gibt es so unendlich viele. Genauso viele kriegen privat nichts auf die Reihe und klopfen schon mal mit Video-Chats im Vorfeld ab, ob sich die Reisekosten um den Globus lohnen würden. Heile Welt, geile Welt, verdrehte Welt…in der ich den Anschluss nur allzu gerne verpasse, weil ich Besseres zu tun habe. Und zwar sehr real, mit Haptik, Anfassen, Sehen, Riechen, Sprechen, Fühlen und der herrlichen, wahrhaftigen Nähe anderer Menschen in meinem Umfeld. Social Media, ja – und absolut notwendig für Unternehmen, Online-Shops und als Werbefläche, aber privat ist das alles reichlich umständlich, denn wer hat schon das nötige Kleingeld um mal eben 2.000 Kilometer in den Norden/ Süden zu fliegen, um dann letztendlich vielleicht feststellen zu müssen, dass rein gar nichts passt?! Der Zauber des Entdeckens geht verloren, mühsam hat man sich monatelang verzehrt nach einer Person, bei der einer von beiden schließlich entscheiden muss (wenn es denn Liebe werden könnte), in eine andere Welt zu ziehen und vielleicht sogar ohne Sprachkenntnisse dort finanziell überleben muss. Wenn´s mit dem Geld nicht klappt, hängt leider oft auch der Haussegen schief und die Vorwürfe sind vorprogrammiert. Fazit der Überlegungen (und da gäbe es noch viele): Weniger online bedeutet MEHR Freizeit, in der a) die Chancen für beruflichen Erfolg und b) die privaten Möglichkeiten leichter umzusetzen sind. Ganz nebenbei ist das auch entspannend, tut der Seele gut und schafft Raum für eigene Ideen. Das wäre doch mal ein Ansporn, oder nicht?

 

© Petra M. Jansen

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„Bloquons tout!“, lautet die Parole der Bewegung „Gilets Jaunes“, deutsch: Gelbwesten, an diesem Wochenende. Lasst uns alles lahmlegen! An mindestens 600 Orten im Land wollen Bürger aus Protest gegen hohe Lebenshaltungskosten und Steuern Straßen, Kreisverkehre oder Autobahn-Mautstellen versperren. Mancherorts stellen Betriebe vorsichtshalber die Produktion ein, zum Beispiel ein Toyota-Werk in Nordfrankreich. Innenminister Christophe Castaner sprach am Samstag von mehr als 1.000 Protestaktionen mit rund 50.000Teilnehmern (sueddeutsche.de).

Der Ärger richtet sich gegen den vermeintlich gierigen Staat im Allgemeinen und gegen Macron, den vermeintlichen Präsidenten der Reichen, im Besonderen. Den meisten Franzosen hat seine Politik bisher keine spürbaren Verbesserungen gebracht. Vielen Arbeitnehmern und Rentnern reicht das Geld zum Leben nicht mehr. „Ein Aufstand gegen die Ungerechtigkeit!“.

Für Macron ist die Gelbwesten-Bewegung die bisher schwierigste Machtprobe, seit er im Mai 2017 ins Amt kam. Denn dieser Protest wird nicht, wie bisher gewohnt, organisiert und kanalisiert von Gewerkschaften, mit denen die Regierung verhandeln könnte. Er ist in den sozialen Netzwerken entstanden – ausgehend von einem Lastwagenfahrer und einer Kosmetikerin. Anders als bei der Reform der Staatsbahn SNCF im vergangenen Frühjahr, als die ständische Verteidigung von Privilegien von der Regierung kalkulierbar war, ist die Kraft des Unmuts für Macron diesmal schwer abzuschätzen. Zudem sich die politische Opposition, vor allem die von rechts, schon zum Sprachrohr der Gelbwesten macht. Die Initiatoren wollen gar einen Marsch auf den Pariser Präsidentenpalast organisieren: Ziel ist der Elysée!

Die Regierung drohte bereits im Vorfeld mit einem harten Vorgehen der Polizei. Innenminister Castaner gab bereits Anfang der Woche eine Warnung aus. „Überall, wo es eine Blockade geben wird – und damit ein Risiko für Sicherheitseinsätze und auch den freien Verkehr –, werden wir einschreiten“, sagte er (bfmtv.com).

Premierminister Édouard Philippe ergänzte diesen Freitag, man könne demonstrieren, aber ein Land zu blockieren – wenn es notwendig sei, dass Krankenwagen durchkämen, dass jeder am Morgen zur Arbeit kommen müsse – das sei nicht akzeptabel. Das Recht, seine Meinung zu sagen und zu demonstrieren, sei in Frankreich selbstverständlich garantiert. Allerdings dürfe die Sicherheit anderer nicht gefährdet werden.

Die Wut der Franzosen speist sich zum einen aus den hohen Spritpreisen: Derzeit kostet der Liter Diesel 1,54 Euro, der Liter Super 1,56 Euro. Die Steuern auf Dieselkraftstoff sind seit Jahresbeginn bereits um 7,6 Cent pro Liter gestiegen (afp.com). Für Benzin sind demnach 3,9 Cent mehr Steuern zu zahlen. Zum anderen ist eine weitere Anhebung für das kommende Jahr geplant.

Zum 1. Januar will Präsident Macron die Dieselsteuer noch einmal erhöhen, bei Diesel um 6,5 Cent pro Liter, die auf Benzin soll um 2,9 Cent steigen. Begründet wird dies mit ökologischen Motiven – die Luftverschmutzung solle bekämpft werden – und der Autoabgasaffäre. Die Opposition wirft Macron dagegen vor, nur den Staatssäckel füllen zu wollen. 15 Milliarden Euro jährlich könnte der Fiskus nach Angaben der französischen Konservativen zusätzlich erwarten (welt.de).

Mehrere Zwischenfälle ereigneten sich, als Autofahrer versuchten, ihre Wagen durch Straßenblockaden zu steuern. Bei dem tödlichen Unfall nördlich von Grenoble geriet eine Autofahrerin in Panik, als rund 40 Teilnehmer der Straßenblockade auf ihr Dach trommelten, wie die zuständige Präfektur bekanntgab.

Vielleicht würden die Franzosen ein finanzielles Opfer für das Klima akzeptieren, wenn diese zusätzlichen Einnahmen der Staatskasse tatsächlich dem guten Zweck, nämlich der Finanzierung der Energiewende, dienen würden. Das ist jedoch nicht der Fall. Gerade mal 7,2 Mrd. Euro oder 19,1% der rund 50 Mrd. Euro Einnahmen aus der TICPE werden laut dem Staatshaushalt für 2019 dafür verwendet. 45,1% dagegen stehen dem Staat für andere Ausgaben oder zur Defizitdeckung zur Verfügung, 32,6 werden für die lokalen und regionalen Ausgaben bereit gestellt, ohne aber an irgend welche Umweltauflagen gebunden zu sein. Vom Rest (3,2%), mit dem Infrastrukturen im Verkehr mitfinanziert werden sollen, kann wenigstens der Teil für den Bau und Unterhalt der Schienen als Klimapolitik verkauft werden (nzz.ch).

Die Analyse der geplanten Verwendung entlarvt die angebliche „Ökosteuer“ auf Treibstoffe als triviale Steuererhöhung zur Sanierung der öffentlichen Finanzen.

Près de 282.000 Gilets jaunes étaient présents hier sur 2000 sites répartis dans toute la France. Il y a eu un mort et plus de 200 blessés, dont 6 grièvement. Voilà pour le bilan de ce mouvement multi-politique de personnes issues de la société civile, qu’Emmanuel Macron avait appelé de ses vœux. Des citoyens qui en ont marre qu’on les gouverne sans tenir compte d’eux. J’ai exprimé hier ma grande inquiétude que les événements puissent dégénérer. À part les victimes que je déplore, on peut dire que ce ras-le-bol a été plus ou moins pacifiste. Il n’y a pas eu à ma connaissance de débordements racistes. Il est évident que ce mouvement restera une pierre d’achoppement qu’il sera difficile d’ignorer à l’avenir. Une fois de plus je trouve que le Président a du mal à communiquer ses vues, de les faire comprendre. Comme énarque il a la tendance d’être trop théorique, de cacher ses émotions derrière le masque de sa fonction. C’est sa nature, mais il devra y travailler. Comme spécialiste des médias, je déplore une fois de plus le manque de sensibilité des services de communication de la présidence ou du gouvernement. Le principe des vases-communiquant, c’est à dire d’expliquer que les baisses pratiquées dans d’autres domaines, comme la taxe à l’habitation qui devrait disparaître d’ici peu, pourrait compenser les hausses de la taxe carbone des carburants ou de l’imposition des retraités les mieux nantis. Ce qui est théoriquement juste, ne peut pas être ressenti par le peuple comme une action équitable. Les citoyens savent que le pays est surendetté et que sans une baisse notable des sommes dues aux marchés financiers, il ne peut pas y avoir de relance. Weiterlesen