Apple a vu trop gros. La vente de ses nouveaux smartphones ne marche pas comme il était prévu, ce qui a obligé le géant de Silicon-Valley de revoir à la baisse sa production. La réaction ne s’est pas fait attendre : une montée de fièvre à la bourse de New-York. Du coup Amazon, Google, Netflix y ont laissé des plumes. Parallèlement il y a une baisse du baril de pétrole à 67 dollars, car la production a augmenté. Soit 23 % de baisse. Il y a une incertitude totale sur le marché. Ne nous ne faisons pas d’illusions, nous sommes confrontés à des bulles de savons qui risquent à tous moment d’éclater. L’industrie du numérique se base le virtuel. Le facteur travail semble perdre de plus en plus de valeur. L’argent se gagne sur des coups de têtes psychologiques, reposant souvent sur rien de vraiment palpable. Une machine, si elle s’enraye, qui risque de plonger la planète toute entière dans une crise sans précédent. C’est un peu comme si on mettait toute sa fortune en jeu à la roulette. Ce qui est inquiétant, c’est que les marchés financiers ont spéculé ces dernières années à la hausse, sans vraiment se poser la question ce qu’il pourrait se passer en cas de ralentissement. Du court terme plus qu’inquiétant, car il n’y a pas de stratégie. La politique a suivi cet exemple et n’a pas prévu de plan b. Je pense que la baisse de Wall-street, même si elle ne devait qu’être momentanée, risque de nous plonger dans un très grand embarras.

Et nous revoilà au pétrole. Lorsqu’on suit l’évolution de l’économie en général, il est évident qu’elle s’appuie encore sur l’or noir, que toutes les prévisions en sont dépendantes, pendant que le climat en prend un sacré coup. Nous n’avons pas encore réagi en conséquence, n’en déplaise à certains optimistes qui ne voient pas ce qui se trame. Le mouvement des Gilets jaunes est un sursaut du passé, un passé qui n’existe déjà plus, car la nature ne nous demande pas ce qu’elle doit faire, au contraire ! Un exemple de plus qui prouve que nous dansons autour du veau d’or, sans nous être aperçus qu’il est à l’agonie. Donc il y a d’un côté les bulles de savon qui risquent à tout instant d’éclater et de l’autre une vue dépassée depuis longtemps de ce que devrait être l’économie. Je ne parle pas de demain mais bel et bien d’aujourd’hui. Nous arrivons à un moment, où il faudra changer notre arme d’épaule. Sans sombrer dans la panique, il serait urgent de se poser la question, ce que pourrait être nos valeurs ? Est-ce le volatile ? L’appât du gain ? Le sauve-qui-peut ? Ou au contraire la réflexion, la pondération ? Je ne crois pas qu’il soit possible d’en arriver là. L’homme est un rapace qui se précipite sur sa proie et qui la dévore, même s’il n’a pas faim. « Qui sait ce que j’aurai à me mettre sous la dent demain ? » Un réflexe humain, mais qui met en danger l’avenir, car il pourrait mettre caduque les ressources à l’avenir. Il est pas dans mes intentions de propager la peur, mais seulement de démontrer ce qui pourrait arriver. Que faire ? Vouloir freiner artificiellement l’essor économique est une utopie car elle ne correspond pas à la nature humaine. Plutôt mettre en place au pas de charges les éléments nécessaires d’une reconversion. On en est vraiment loin ! Il n’y a qu’à voir les Gilets jaunes !

pm

https://www.la-croix.com/Economie/Wall-Street-affaiblie-Apple-ouvre-baisse-2018-11-19-1300984111

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