Ce n’est pas parce que Donald Trump divague dans une interview donnée pour la Bild-Zeitung et le Times que nous allons faire dans nos culottes, ou bien ? Un peu de fierté, les amis. Il faut que l’Europe reprenne à nouveau le dessus et montre ses dents ! Qui a prétendu que nous étions édentés ? Le grand Zapano depuis son bureau kitsch-doré qui d’après ses propres dires est bien membré. Son but est de semer la zizanie, de nous provoquer. Heureusement que Madame Merkel n’a été aucunement impressionnée par son attitude machiste. Trêve de plaisanterie. La comédie qui se déroule sous nos yeux à un relent populiste de bas-étage. Depuis sa tour new-yorkaise Trump se croit habilité à nous faire la leçon. En plus il semble se réjouir que l’UE puisse se désagréger. C’est une attitude des plus délicate qui apporte la preuve qu’il est un grand diplomate, n’est-ce pas Monsieur Talleyrand ? Je pense que ces coups de semonces lui seront un jour fatal. Mais d’ici là il faudra que nous sortions de la vallée des lamentations. Où avez-vous laissé vos… Je ne vais pas entrer dans les détails. J’appelle de mes vœux les plus chers que nous nous émancipions enfin de la tutelle américaine. Sommes-nous des enfants ou des adultes ? Faut-il qu’une dame porte des culottes afin que nous sortions de notre réserve ? Que diable, sans la culture européenne qu’en serait-il des USA ? Devons nous jouer aux chiens couchés afin de montrer notre docilité ? Trump n’est pas notre papa, loin s’en faut ! Weiterlesen
Schlagwort: Merkel
L’Allemagne et le monde
La chancelière a pris la parole hier soir afin de donner courage aux Allemands. Tout d’abord elle a déclaré que le terrorisme était moins fort que les valeurs démocratiques de son pays. De la rhétorique qui ne règle pas pour autant le très grand problème de la sécurité. Il a été malheureusement prouvé, qu’il avait été naïf de croire que des éléments fondamentalistes ne s’infiltrent pas dans le flux migratoire. Les attentats qui ont eu lieu cette année le prouvent, même si l’énorme majorités des réfugiés rejettent tout extrémisme, car eux-même ont été ses victimes. Le fait est que l’AfD, un parti de l’extrême-droite, prend de tels arguments pour déstabiliser Madame Merkel. Aussi dans les rangs du groupe parlementaire du CDU/CSU, il y a un malaise. Le petit frère bavarois exige d’elle des mesures restrictives concernant l’accueil des migrants. Une limitation des effectifs est revendiquée par Horst Seehofer, le chef de cette formation. Ceci contre l’avis de la chancelière. L’année électorale de 2017 s’annonce houleuse pour elle. Il est déjà question d’un revers, mais qui ne l’écarterait pas forcément du pouvoir. Quant à la sécurité elle a déclaré que les autorités feraient tout dans leur pouvoir afin de garantir aux citoyens le plus de quiétude. Cette nuit la fête aura lieu un peu partout, particulièrement à Berlin où la police sera omniprésente. Nous savons ce que valent de telles déclarations : pour ainsi dire rien ! Si des attentats sont programmés, personne ne pourra les empêcher dans leur totalité. C’est le sort dont nous sommes soumis. Weiterlesen
Mutti will nochmal
Angela Merkel hatte gezögert, hatte „unendlich viel darüber nachgedacht“. Eine vierte Amtszeit als Kanzlerin?
Oder einfach aufhören? Auch diesen Gedanken soll Merkel ernsthaft durchgespielt haben. Es wäre ein Novum in der Geschichte der Bundesrepublik gewesen, ein einmaliges Kunststück: freiwillig aus diesem Amt zu scheiden!
Dann gewann Donald Trump die Wahlen in den USA. Barack Obama kam zu uns nach Deutschland, um „Good-bye“ zu sagen und der deutschen Kanzlerin nebenbei schweres Gepäck aufs Kreuz zu schnallen. Merkel stehe „auf der richtigen Seite der Geschichte“, so der Präsident. „Die Welt profitiert von ihrer steten Präsenz“.
Nun schließt dieses staatsmännische Lob Obamas eine Erwartungshaltung ein, die einen Rückzug Merkels mangels Alternativen ausschließt.
Brexit. Der Rechtsruck in Polen, Ungarn, Frankreich, Österreich und den Niederlanden. Die Autokratien in Russland und der Türkei. Trump. Vor diesem Hintergrund könne populistischer Zündelei nur mit demokratischem Brandschutz begegnet werden, so Obamas Botschaft.
Die New York Times erkannte am weltpolitischen Horizont bereits das demokratische Armageddon und erklärte Merkel zur „letzten Verteidigerin des liberalen Westens“.
Merkel saß in der Falle. In dieser Situation das Handtuch zu werfen, dürfte sich wie Fahnenflucht angefühlt haben. Schließlich hat Merkels Wort außenpolitisches Gewicht. Doch innenpolitisch hat die Kanzlerin nicht nur ihren Nimbus der Unbesiegbarkeit, sondern längst auch Wählergunst verloren.
Angesichts der Krisen in Europa und der Welt sowie des wachsenden Populismus auch in Deutschland werde die Wahl wohl so schwierig wie keine zuvor seit der Wiedervereinigung, so Merkel.
Viele Wähler sehen in Merkel aber nicht die Lösung des Problems, sondern das Problem an sich.
Schafft das jemand, der mit „Wir schaffen das!“ (Wie nahe sie doch damit an „Yes, we can!“ war!) zwar einen richtigen Kurs vorgegeben, aber keinen Kompass zur Verfügung gestellt hatte? Als sich die Grenzen öffneten, war das Land unvorbereitet auf die enormen logistischen und kulturellen Herausforderungen. Eine Plötzlichkeit, die viele von uns überforderte.
Zum einen hatte sich die Union viel zu lange hinter der Allmacht ihrer Kanzlerin versteckt, anstatt nach einer ernsthaften Alternative für die Alternativlosigkeit zu suchen.
Zum anderen ist da aber auch Merkels umstrittenes Talent, sich innerparteilicher Konkurrenz in der K-Frage seit Jahren entledigen zu können.
Merkel will’s noch mal wissen? – Sie muss noch mal wollen, trifft es wohl besser.
Und „Mutti“ will nochmal! Laut Focus Online tritt Angela Merkel beim CDU-Parteitag in Essen wieder als Parteichefin an – und will auch erneut Kanzlerin werden. Auf der Pressekonferenz in Berlin hat sie ihre Ambitionen nun selbst bestätigt.
Sie selbst halte sich nicht für alternativlos, so Merkel. „Jeder Mensch ist ersetzbar“. Ihr seien bei der Entscheidung für eine Kandidatur die Fragen wichtig gewesen: „Kannst Du dem Land noch was geben? Bist Du noch neugierig genug? Reicht Deine Kraft, das zu machen?“. Seit Sommer habe sie jeden Tag über diese Fragen nachgedacht.
Eine schwere, mutige Entscheidung. Aber sie spricht für die Kanzlerin: Sie hat Verantwortungsgefühl! Und dieser Verantwortung will sie sich stellen.
Das bedeutet natürlich im Umkehrschluss:
Dass sie den Kelch nun nicht weiterreichen kann, hat sie selbst zu verantworten.
Die Wählerschaft wird es letztendlich entscheiden!
Au bord du gouffre ?
La Deutsche Bank est menacée de payer 14 milliards de dollars à cause de l’affaire des subprimes, celle des crédits immobiliers à risques, ce qui déclencha la crise financières. Hier les actions de la banque ont chuté de 8%. Cet institut, dans ses « années de gloire », avait presque tout axé sur la spéculation. Et ceci pour arriver dans le peloton de tête international. Elle montra très peu de scrupules envers les « petits clients ». La mentalité « Faites vos jeu » s’instaura de plus en plus, sans tenir compte des dangers que cela pouvait comporter. Elle montra énormément de voracité en ce qui concerne les profits faciles en oubliant pour autant les pertes que cela pouvaient engendrer. Les brokers prirent de plus en plus d’influence, ce qui eut comme conséquence la négligence des transactions qui représentent les fondations d’un institut bancaire : la gestion quotidienne des comptes plus modestes. Et ceci après le séisme occasionné par la nouvelle que la Commerzbank allait congédier 6000 employés ! Une grande partie du séisme qui touche les banques allemandes est dû à un mauvais management. Elles se croyaient en mesure de frapper gros, mais ce qui en résulte est un Waterloo. Que se passerait-il si la chute ne pouvait pas être enrayée ? Le gouvernement allemand serait-il en mesure d’agir ? Je pense que si le contribuable devait payer les pots cassés à cause de l’appât du gain de la part de certains banquiers, il avalerait très mal cette pilule. Il ne verrait pas pourquoi aider de telles entreprises, qui ont été impitoyables envers les PME. Weiterlesen
Bratislava à la une ?
Faut-il réinventer à chaque fois l’UE ? Le sommet de Bratislava démontre qu’il s’agit avant tout de réajuster les acquis, de les remettre sur les rails après le Brexit. Mais une chose est claire, obliger 27 membres à se mettre d’accord est presque impossible et ceci avec la meilleure volonté du monde. On ne reviendra pas en arrière ! Mais s’il devait avoir un jour un échec cuisant de toute la construction européenne, ce serait là qu’il faudrait en trouver une des causes. Néanmoins les chefs d’États ont essayé de trouver une porte de sortie en évoquant leur volonté de rendre l’union plus attractive pour les citoyens que nous sommes. Ils ont tout d’abord évoqué les points où un accord était plus ou moins possible. Le domaine de la défense commune ne devrait pas causer de grandes difficultés, même si on est loin d’une armée communautaire. Ils ont mis en parenthèse le problème épineux de l’immigration et n’ont qu’esquissé des idées vagues en ce qui concerne l’économie. Le social n’était pas à l’ordre du jour, ni la démocratisation des institutions. C’est là qu’il faudrait absolument marquer des points afin de rendre l’UE plus populaire. Mais on est loin. Malgré tout le ton était à l’optimisme. Une fois de plus la méthode Coué était d’actualité. Entre nous il n’y a pas de quoi pavoiser, au contraire. Tant que les questions fondamentales ne seront pas à l’ordre du jour, nous resterons plus ou moins en panne. Au grand déplaisir de Matteo Renzi, le premier ministre italien, Angela Merkel et François Hollande tentent de donner au couple franco-allemand plus d’importance en ce qui concerne l’avenir européen. Il voudrait aussi faire partie des grands de l’UE, mais n’a pas été invité à la conférence de presse commune donnée par la Chancelière et le Président. Même si cela semble dérisoire en rapport aux problèmes que nous connaissons, ce mouvement d’humeur est symptomatique pour l’ambiance qui règne actuellement. Weiterlesen
Merkel, mère-courage
Non, elle ne changera pas d’avis au sujet de l’immigration, c’est ce qu’a déclaré hier la chancelière devant le parlement. L’éthique ne se discute pas, telle son opinion. Il ne sera pas question d’instituer des cotes en ce qui concerne le nombre de réfugiés à recevoir. N’a-t-il pas diminué ces derniers temps ? C’est-ce que ses détracteurs dans ses propres rangs ne veulent pas savoir. Ils semblent se complaire dans une psychose protectionniste, qui pour l’instant tout au moins, n’a pas de raisons d’être. Comme l’orateur des verts l’a déclaré, ce mouvement de panique apporte de l’eau sur le moulin de l’AfD, le parti d’extrême-droite qui est arrivé en deuxième position après le SPD dans le Mecklembourg-Poméranie. C’est évidemment un coup de semonce. Angela Merkel le reconnaît et le dit franchement. Mais à son avis, la montée de l’intolérance, même dans son propre parti, est l’affaire de tous les démocrates, quelle que soit leur étiquette. Le rôle joué par Horst Seehofer, est un signe évident de la reconnaissance de l’AdD. Au lieu de minimiser ses déclarations incendiaires, il y adhère en quelque sorte, suivi d’une frange majoritaire de sa formation. Comme Nicolas Sarkozy, c’est un homme de la surenchère. Peu à peu il essaie de mettre en pratique dans son propre Land les préceptes des racistes de droite. Sans aller aussi loin, il se laisse porter sur leur vague et récolte un succès dans les sondages. S’il y avait élections, l’AfD ne recueillerait en Bavière que 8%. C’est peu par rapport aux chiffres actuels ailleurs en Allemagne. Son manque de solidarité envers la chancelière pourrait mener à la rupture. Il n’est pas impossible que le CSU se sépare de son grand-frère, que sont les chrétiens démocrates. Il se pourrait même qu’un candidat des Bavarois soit nommé. Ce serait une entrave de taille et transformerait le paysage politique de la RFA. Weiterlesen
Images-chocs ?
Les photos de Syrie devraient nous toucher. Cela se passe généralement mais n’empêche pas de plus en plus de monde de rejeter tous ceux qui veulent fuir l’enfer d’Alep. L’égoïsme et le « moi je » reviennent constamment à la surface lorsqu’il s’agit de l’asile politique. Des considérations nationalistes qui prennent souvent l’odeur nauséabonde du racisme et de l’exclusion. Nous vivons bien calfeutré dans notre train-train journalier et repoussons tout ce qui pourrait déranger, bousculer nos habitudes. Comme c’est dans la nature humaine de voir avant tout sa propre personne, il ne faut pas s’étonner que les populistes avec leurs diatribes violentes, gagnent de plus en plus de terrain. « Ils n’en qu’à… ». En clair cela veut dire pour les migrants de déguerpir au plus vite. N’ont-ils pas le tact de s’apercevoir qu’ils dérangent ? Et cela souvent de la part de chrétiens. C’est désarmement. Cela voudrait-il dire que les prises de vue terribles d’enfants soumis à une guerre impitoyable, ne choquent que pour un petit moment ? Il faut le croire. Avec une propagation quotidienne d’images les unes plus terribles après les autres, les internautes sont devenus peu à peu assez insensibles. Pour eux elles font parties de la normalité. C’est la raison pour laquelle elles viennent et partent sans pour autant changer les mentalités. Est-ce de l’autodéfense ? Mais il y a aussi des mouvements humanitaires qui en découlent. Je prends comme exemple la photo de ce petit garçon mort que la mer a renfloué sur une plage turque. Elle a permis à l’Allemagne de se lancer encore plus dans la solidarité. Mais un fait est clair, les images-chocs sont, qu’on le veuille ou non, virtuelles. C’est regrettable mais explique assez bien l’effet de rejet. Ne surtout pas être confronté avec la misère de ce monde ! Mais elles ont aussi comme conséquence une certaine méfiance envers cette manière de faire connaître au grand public ce qui se passe aux portes de notre continent. Weiterlesen
En chute libre ?
D’après les derniers sondages, le score d’Angela Merkel serait en chute libre si les électeurs étaient appelés à voter dimanche pour le Bundestag. C’est indéniablement la politique migratoire de la Chancelière qui ne fait pas que des adeptes. L’optimisme qu’elle affiche agace plus qu’elle motive. J’en suis navré. Comme je l’ai souvent répété, je salue son courage et sa détermination à vouloir respecter, contre toute logique électorale, les droits de l’homme. L’asile politique est une clef de voûte de l’humanisme, tel qu’il a été promulgué lors du siècle des lumières. Non, je ne céderai pas aux diatribes vengeresses des populistes, quels que soient leur couleur. Elle est à mes yeux la première cheffe de gouvernement à vouloir assumer son éthique, même si cela pouvait lui coûter son poste. Chapeau ! Je trouve l’opportunisme affiché par la plupart de ses collègues dans le concert des nations, franchement insupportable. Je le dis haut et fort comme socialiste que je suis ! Ses traits de caractères me donnent tout simplement espoir qu’il y a autre chose que des compromis plus ou moins boiteux. Je suis de loin pas un inconditionnel de tout ce qu’elle fait, mais je dois reconnaître qu’elle m’est plus proche que certains politiciens de la gauche dure et pure. Mais il n’y a pas que des louanges à distribuer, loin de là. Le deal avec Recep Tayyip Erdoğan me fait mal au ventre, même si grâce à lui le flux migratoire a pu être freiné. Ce pacte est contre-nature en ce qui concerne nos valeurs démocratiques. Il est certes plus difficile que jamais de mettre au diapason les intérêts nationaux et les principes fondamentaux de l’éthique. J’en ai parlé dans mon article d’hier en me posant las question, si Jean-Paul Juncker avait raison de ne pas isoler la Turquie. Weiterlesen