Vladimir Poutine et Donald Trump se sont rencontrés pendant deux heures et demi hier au cours du sommet du G20 à Hambourg. Une demi-heure avait été prévue. D’après les dires des observateurs les deux chefs d’États se sont bien entendus. Même un cessez-le-feu dans le Sud de la Syrie a été convenu. Ce dialogue était de part et d’autre d’une grande importance. Le président américain se devait de redorer son blason. En particulier la question de l’aide apportée par le Kremlin au candidat des Républicains n’a pas encore trouvé de réponse. Il est à prévoir que cela restera le cas pour longtemps. Il était objectivement nécessaire de donner aux relations bilatérales un coup de fouet. Barack Obama n’a jamais pu cacher l’aversion que lui témoignait le maître du Kremlin. Les rapports avaient atteint le point zéro. Il est évident que Trump devait se saisir de cette chances pour marquer des points. Deux hommes qui se considèrent comme étant supérieurs, n’ont visiblement pas eu trop de difficultés à se rapprocher. Avec son « America first », le président est très proche de la position de la Russie, celle du nationalisme. N’ayant pas la prétention de vouloir gouverner le monde, Trump n’a pas de visées hégémoniques. Au risque de s’isoler, il suit une politique de repli sur soi-même. Exactement ce que fait Poutine. L’un par conviction, l’autre parce qu’il y est forcé par la communauté internationale, qui lui reproche l’annexion de la Crimée et la guerre à l’Est de l’Ukraine. Weiterlesen

La chancelière a pris la parole hier soir afin de donner courage aux Allemands. Tout d’abord elle a déclaré que le terrorisme était moins fort que les valeurs démocratiques de son pays. De la rhétorique qui ne règle pas pour autant le très grand problème de la sécurité. Il a été malheureusement prouvé, qu’il avait été naïf de croire que des éléments fondamentalistes ne s’infiltrent pas dans le flux migratoire. Les attentats qui ont eu lieu cette année le prouvent, même si l’énorme majorités des réfugiés rejettent tout extrémisme, car eux-même ont été ses victimes. Le fait est que l’AfD, un parti de l’extrême-droite, prend de tels arguments pour déstabiliser Madame Merkel. Aussi dans les rangs du groupe parlementaire du CDU/CSU, il y a un malaise. Le petit frère bavarois exige d’elle des mesures restrictives concernant l’accueil des migrants. Une limitation des effectifs est revendiquée par Horst Seehofer, le chef de cette formation. Ceci contre l’avis de la chancelière. L’année électorale de 2017 s’annonce houleuse pour elle. Il est déjà question d’un revers, mais qui ne l’écarterait pas forcément du pouvoir. Quant à la sécurité elle a déclaré que les autorités feraient tout dans leur pouvoir afin de garantir aux citoyens le plus de quiétude. Cette nuit la fête aura lieu un peu partout, particulièrement à Berlin où la police sera omniprésente. Nous savons ce que valent de telles déclarations : pour ainsi dire rien ! Si des attentats sont programmés, personne ne pourra les empêcher dans leur totalité. C’est le sort dont nous sommes soumis. Weiterlesen