Et voilà que des personnes se sont trouvées au mauvais endroit et au mauvais moment en faisant des courses dans un supermarché à Hambourg. Un jeune homme de 26 ans, originaire des Émirats, a poignardé sept personnes. Il y a eu un mort et six blessés graves. Grâce à l’intervention des passants, l’agresseur a pu être arrêté. On peut supposer que la motivation était le terrorisme islamique, bien que la police n’a pas encore donné des détails à la presse. Ce qui me frappe, c’est le fait que de tels attentats sont perçus de plus en plus comme une fatalité. Je veux prendre l’occasion ici de réfléchir à une époque, où certaines personnes se croient en droit de jouer aux justiciers. Les adeptes de l’EI d’une part, de l’autre Donald Trump. Vous vous direz : Pierre Berger est devenu fou de mélanger les genres. C’est en lisant une nouvelle provenant des États-Unis que je viens de voir sur un site d’un grand hebdomadaire allemand, que je me suis décider de faire une équation. Le président a déclaré devant des policiers réunis en congrès, qu’ils devaient être violents, qu’ils ne soient pas trop regardant en ce qui concerne la loi. Frapper la tête des jeunes sur une voiture n’est pas une mauvaise chose à son avis. Ce qu’il dit est digne des terroristes de l’EI. Il ne faut pas s’étonner que les conflits deviennent de plus en plus âpres dans un monde qui s’entre-déchire de cette manière. Weiterlesen

Vladimir Poutine et Donald Trump se sont rencontrés pendant deux heures et demi hier au cours du sommet du G20 à Hambourg. Une demi-heure avait été prévue. D’après les dires des observateurs les deux chefs d’États se sont bien entendus. Même un cessez-le-feu dans le Sud de la Syrie a été convenu. Ce dialogue était de part et d’autre d’une grande importance. Le président américain se devait de redorer son blason. En particulier la question de l’aide apportée par le Kremlin au candidat des Républicains n’a pas encore trouvé de réponse. Il est à prévoir que cela restera le cas pour longtemps. Il était objectivement nécessaire de donner aux relations bilatérales un coup de fouet. Barack Obama n’a jamais pu cacher l’aversion que lui témoignait le maître du Kremlin. Les rapports avaient atteint le point zéro. Il est évident que Trump devait se saisir de cette chances pour marquer des points. Deux hommes qui se considèrent comme étant supérieurs, n’ont visiblement pas eu trop de difficultés à se rapprocher. Avec son « America first », le président est très proche de la position de la Russie, celle du nationalisme. N’ayant pas la prétention de vouloir gouverner le monde, Trump n’a pas de visées hégémoniques. Au risque de s’isoler, il suit une politique de repli sur soi-même. Exactement ce que fait Poutine. L’un par conviction, l’autre parce qu’il y est forcé par la communauté internationale, qui lui reproche l’annexion de la Crimée et la guerre à l’Est de l’Ukraine. Weiterlesen