Quitte à ne pas être compris, je veux aujourd’hui prendre la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi comme sujet de réflexion. Le hallali dans la chasse est une révérence envers la mort qui fait appel à un certain respect. Aussi horrible qu’a été ce personnage, comme chef de Daech, je condamne la manière de faire de Donald Trump qui lors de la conférence de presse dimanche dernier, a parlé dans des termes vulgaires et injurieux de ce qui s’est passé. Une attitude vengeresse qui a manqué de dignité. Quelle différence avec les propos de Barak Obama après l’exécution d’Oussama Ben Laden en mai 2011. « Sa fin devrait être saluée par tous ceux qui croient en la paix et la dignité humaine ». Tout autre le style du président actuel «Un chien », « un lâche », « un animal trouillard », « un homme malade et dépravé, mort après s’être enfui dans un tunnel sans issue, en gémissant, criant et pleurant tout du long ». « Ce voyou qui avait tenté si fort d’intimider les autres a passé ses derniers moments dans la peur, dans la panique totale et l’effroi, terrifié par les forces américaines qui s’abattaient sur lui » Des propos pas dignes pour un président des États-Unis. Lorsque la politique arrive à ce niveau, il est permis de se poser la question si elle a encore lieu d’être. Ce qui a été dit aurait pu aussi venir de la bouche d’Abou Bakr al-Baghdadi. J’irais aussi loin de prétendre que Donald Trump se met ainsi au niveau des terroristes de Daech. D’étaler ainsi sa haine ne sied pas à un homme, qui dirige le plus grand pays du monde. Il a heureusement pas l’étoffe d’un Adolf Hitler, mais il y a de quoi être des plus inquiets. Weiterlesen

Une fois de plus un homme a poignardé des passants qui étaient à mille lieues de penser de ce qui allait leur arriver. Il était à plus 21 heures dans le quartier de l’Opéra à Paris. Un homme s’est précipité sur des gens qui n’avaient rien à voir ni avec la cause musulmane, ni avec le terrorisme en général. Le bilan : un mort et quatre blessés, qui d’après Gérard Collomb le ministre de l’intérieur, sont maintenant hors de danger. Daech a revendiqué cet attentat pour son mouvement et a évidemment qualifié le meurtrier de martyre, sans pour autant demander à Allah son avis. Ce qui se passe là est une fois de plus un acte d’usurpation, qui théologiquement ne tient en aucune manière le cap. Le Président de la République a tout de suite réagit du Fort de Brégançon, dans le Var, où il se trouve actuellement pour une courte villégiature. Il a dénoncé cet attentat et répété que la France ne céderait jamais à la menace, d’où quelle vienne. Il faut malheureusement s’attendre aussi à l’avenir à de tels méfaits, qui partent souvent d’initiatives personnelles. Je sais, j’ai parlé souvent de telles attaques, mais je ne peux pas faire ce matin, comme si cela ne me regardait pas. J’aurais eu du mal de parler d’autre chose, comme le prix Eurovision de la chanson, qui s’est tenu hier soir à Lisbonne. La lauréate a été une jeune israélienne, qui a profité de l’événement pour clamer son amour pour son pays. Je veux bien, mais je pense qu’il aurait été mieux de ne pas transformer de telles joutes « show-business » en une plate-forme politique. Mais d’un autre côté on ne pourra empêcher personne à le faire. Que l’on veuille ou pas, de telles horreurs ont très souvent en toile de fond de ce qui se passe au Proche-Orient. L’essai d’une prise d’influence par le fanatisme religieux, provenant ou de l’Islam ou du Judaïsme. Mais en fait il ne s’agit là que d’intérêts territoriaux et d’influence. Weiterlesen

Et voilà que des personnes se sont trouvées au mauvais endroit et au mauvais moment en faisant des courses dans un supermarché à Hambourg. Un jeune homme de 26 ans, originaire des Émirats, a poignardé sept personnes. Il y a eu un mort et six blessés graves. Grâce à l’intervention des passants, l’agresseur a pu être arrêté. On peut supposer que la motivation était le terrorisme islamique, bien que la police n’a pas encore donné des détails à la presse. Ce qui me frappe, c’est le fait que de tels attentats sont perçus de plus en plus comme une fatalité. Je veux prendre l’occasion ici de réfléchir à une époque, où certaines personnes se croient en droit de jouer aux justiciers. Les adeptes de l’EI d’une part, de l’autre Donald Trump. Vous vous direz : Pierre Berger est devenu fou de mélanger les genres. C’est en lisant une nouvelle provenant des États-Unis que je viens de voir sur un site d’un grand hebdomadaire allemand, que je me suis décider de faire une équation. Le président a déclaré devant des policiers réunis en congrès, qu’ils devaient être violents, qu’ils ne soient pas trop regardant en ce qui concerne la loi. Frapper la tête des jeunes sur une voiture n’est pas une mauvaise chose à son avis. Ce qu’il dit est digne des terroristes de l’EI. Il ne faut pas s’étonner que les conflits deviennent de plus en plus âpres dans un monde qui s’entre-déchire de cette manière. Weiterlesen