Même s’il s’agit de Marine Le Pen, dont je n’approuve pas ses vues politiques, je condamne toutes attaques indignes de la démocratie. Je trouve vil de répandre de fausses informations pour diffamer l’adversaire, peu importe où il se trouve sur l’échiquier politique. Nous avons vécu le mal que peut provoquer le mensonge et la diffamation au cours de la campagne électorale américaine. Un exemple plus que nocif, si on est adepte de l’État de droit. Au cours de ma carrière de journaliste, j’ai rencontré à maintes reprises des néonazis et étais confronté à des idées d’une telle absurdité, que j’avais de la peine d’entrer dans un débat. Malgré cela je n’ai jamais hésité de proposer le dialogue, mais s’il paraissait vain. La seule condition était un débat non-violent. Je pense que tant qu’on parle, il est possible de calmer les esprits. Je dois avouer que c’est souvent très difficile lorsque les sentiments s’en mêlent. Il est presque impossible de parler calmement lorsque la colère est en jeu. Et c’est souvent le cas chez des personnes d’extrême-droite. Ce qui leur manque le plus c’est la faculté d’écouter, de réfléchir à d’autres arguments que ceux de leur dogme. Et comme on sait, un dogme ne se discute pas en principe. C’est du moins ce que les personnes se trouvant en face de moi voulaient me faire comprendre. Malgré cela, je n’ai jamais hésité à me lancer en avant. Tout d’abord j’ai dit ce que j’avais l’intention de faire. Il ne me serait jamais venu à l’idée de faire un filme avec une caméra cachée, tout au moins dans ce contexte. Lorsque je l’ai dit à mon rédacteur, il m’a dit : « Tu n’obtiendras rien d’eux ! » C’est le contraire qui est arrivé. Ils ont trouvé réglo que je me soumette à des règles qui pour moi sont le fondement même de l’éthique. Je ne me suis donc pas caché. Je suis même allé un pas plus loin. Je leur ai dit ce que je pensais d’eux refusant tout clientélisme, ce qui est parfois courant dans mon métier. Puis je leur ai parlé de mes grands-parents qui sont morts dans un camp de concentration. Ils n’en croyaient pas de leur yeux et m’ont accepté à cause du courage que j’avais de proférer de tels faits en leur présence. J’étais presque mal à l’aise d’avoir été ainsi adopté par eux. Weiterlesen
Schlagwort: Le Pen
Poutine Superstar !
François Fillon à quelque chose en commun avec Marine Le Pen et Donald Trump : ils sont tous les trois des adeptes de Vladimir Poutine. Ils voudraient rendre à son régime les lettres de noblesse que lui a retiré l’Occident depuis l’annexion de la Crimée. Il est à craindre qu’un nouveau président de la République, s’il est de droite, soit aussi aveugle en ce qui concerne la Syrie et se laisse tenter de donner carte en blanche aux Russes. Cela voudrait dire tout simplement accepter des faits accomplis. Et ceci est une porte ouverte à toutes formes d’injustices. Je suis le premier à souhaiter une entente avec notre grand voisin, mais pas à n’importe quel prix. Si nous voulons combattre efficacement le terrorisme international, nous ne pouvons pas accepter le terrorisme d’un État. Toute ingérence dans les affaires d’un pays tiers est à mes yeux une violation des pratiques d’impartialité en ce qui concerne les affaires étrangères. Le respect est la règle absolue. Mais la Realpolitik suit d’autres méandres. Elle interprète les faits au travers de lunettes plus ou moins nationalistes. Seul l’intérêt de la nation compte et ceci au détriment des autres. Nous voilà au centre même de mes réflexions. Je pense que le populisme rend aveugle de tels dirigeants. Ils n’arrivent qu’à interpréter l’immédiat et sont dans l’incapacité de prévoir un avenir lointain. Ils sont à un tel point focalisés sur leur aura momentanée, qu’ils croient que seule l’épreuve de force puisse faire évoluer les choses. C’est le profil de Vladimir Poutine. Son attitude musclée recueille dans son pays une forte approbation. C’est à ce niveau compréhensible qu’il se conduise de la sorte, bien que cela soit condamnable. Weiterlesen
L’internationale des populistes
Donald Trump ne s’en cache pas, s’il était élu il soutiendrait l’extrême-droite européenne, que ce soit en France, aux Pays-Bais ou en Allemagne. Avec son ami Vladimir Poutine il provoquerait une zizanie sans nom sur l’ancien continent. Une perspective des plus inquiétantes pour nous les adeptes de la démocratie. Un déséquilibre s’en suivrait qui remettrait en cause la paix. Sans parler du racisme, de l’exclusion et de l’aspect social d’une telle option, il est permis de considérer que nous irons en direction de la guerre si le magnat de l’immobilier était élu président. Depuis1945 l’Europe ne s’est jamais trouvée dans une situation si tendue. Et nous ? Nous sommes les spectateurs impuissants face à ces coups de boutoirs. Je ne sais pas si les citoyens se rendent parfaitement compte du danger qui les guette, mais je les trouve parfois assez amorphes. En prenant en compte seulement le quotidien, ils oublient ce que pourrait être l’avenir si un tel cataclysme se déclenchait. Il serait alors de plus en plus difficile de freiner la marche au pouvoir du FN, de l’AfD en Allemagne. Et si ces formations étaient d’une manière ou une autre hissées au pouvoir, il serait ardu de les en chasser. Je sais, il ne faut pas toujours comparer des situations historiques, mais il serait complètement naïf de ne pas se remémorer que le nazisme n’a pu être éradiqué que dans la douleur, dans la destruction de l’Europe toute entière. Le prix a été épouvantable : des millions de morts, un génocide sans précédent, un pays terni à tout jamais. Et c’est bien cela qui nous guette, si nous cédons du terrain aux apprentis-sorciers. Une chose est claire : nous ne pouvons pas vivre comme si nous étions à l’abri d’une telle menace. Il est évident que les USA et la Russie n’ont qu’un intérêt, nous remettre sous leur joug. Ce serait pour eux du pain-bénit si nous nous soumettions, ce qui risque de se passer à partir de mercredi. Weiterlesen
Le peuple est-il inepte ?
Lorsque qu’on suit ce qui se passe en Turquie, où la dictature est en train de s’installer, il est en droit de se poser la question de savoir si le peuple est inepte ou pas. Recep Tayyip Erdogan n’a plus aucun complexe lorsqu’il s’agit de de sa personne. Sa dernière initiative est de casser l’opposition. Les coprésidents du parti HDP ainsi que quelques députés ont été arrêtés. On reproche à cette formation kurde d’être le bras parlementaire du PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan). Ce dernier est à l’origine de la lutte armée et commet des attentats un peu partout dans le pays. Une accusation qui sert le Président, même si ce dernier agit de même. Et le peuple ? Il semble ne pas remarquer qu’il en va de ses libertés individuelles. Après la vague d’arrestation, que ce soit entre autres dans les domaines de la défense, de la justice ou de l’éducation, également la liberté de la presse est remise complètement en question. La police est omniprésente, la peur s’installe dans toutes les sphères de la société turque. Mais une grande majorité de citoyens considèrent Erdogan comme étant le messie qui pourra les tirer de leur médiocrité. Une fois de plus la même recette que celle de 1933 en Allemagne. Ce qui advient « des sauveurs » et de leurs méfaits, Adolf Hitler l’a bien prouvé. Mais la mémoire est de courte durée. Il est actuellement navrant de voir à quel point les peuples se transforment en moutons écervelés. Les mêmes tendances qu’à Ankara, sont perceptibles à Budapest ou à Varsovie. Sans parler de l’élection américaine qui aura lieu mardi. Le fait qu’un triste sire comme Donald Trump ait des chances démontre à quel point le peuple manque de matière grise. Une telle attitude ne peut que mener le monde dans le gouffre. Le peuple est-il si inepte qu’il remet sa destinée entre les mains de bouchers, qui n’ont qu’une seule chose en tête, mener une partie des gens à l’abattoir ? Il faut croire que oui. Weiterlesen
Hara-kiri
Le livre sur les états-d’âme de François Hollande peut être considéré comme un hara-kiri politique. Je me demande ce qui a pu le mener à une telle action ? Est-ce un sentiment « après moi le déluge » qui prévaut ? Peut-être est-ce de la frustration ? Dans de telles conditions il serait mieux qu’il jette le plus rapidement possible l’éponge en ce qui concerne sa réélection. Elle est de toute manière plus que compromise. Jamais un président à eu un quota aussi lamentable que lui. Il est permis dans de telles conditions de se demander, quelles qualités doit avoir un chef d’État ? Une telle réaction ne peut qu’être considérée comme étant puérile. Il est désastreux que des sentiments personnels prennent ainsi le dessus, aussi humain que cela puisse être. On fait le reproche avec raison à Donald Trump de n’avoir aucune compétence pour gouverner un pays. Qu’en est-il de François Hollande ? Est une attitude digne d’un dirigeant de se laisser ainsi aller à sa perte ? Est-ce un phénomène actuel ? Il en a été de même avec David Cameron qui a pour des raisons de carrière personnelle, plongé son pays dans la catastrophe avec le Brexit. Il est désolant de voir que ceux à qui on confie de grandes responsabilités n’arrivent plus à les assumer. Les peuples auraient besoin d’hommes et de femmes à poigne, pas de lavettes. Je ne veux évidement pas parler des autocrates, mais de gens ayant un fort caractère. En ce qui concerne la France, nous avons Marine Le Pen qui exerce une certaine fascination sur les foules et qui risque d’obtenir un résultat sans pareil pour l’extrême-droite. C’est une catastrophe ! Weiterlesen
Ähnlichkeiten
Viele Anhänger von Putin und Trump – nach deren eigenen Bekundungen in den sozialen Netzwerken zu urteilen – hegen Misstrauen gegenüber Vertretern anderer Kulturen und Rassen, verachten sexuelle Minderheiten, sind sexistisch gegenüber Frauen und überzeugt von der eigenen rassischen, nationalen und konfessionellen Überlegenheit.
Putin und Trump machen sich gegenseitig Komplimente. Sie sind sich in vielem ähnlich. Zum Beispiel der zur Schau gestellte Hurrapatriotismus oder die Neigung zu einfachen Machtentscheidungen. Eine der wichtigen Losungen von Trump lautet: „Amerika an erster Stelle!“ Auch Putin bemüht sich, den Patriotismus zur neuen nationalen Idee Russlands zu machen, und spricht es direkt aus. Wobei sich in Russland die Fremdenfeindlichkeit durch alle Schichten der Gesellschaft zieht, einschließlich vieler gut gebildeter Menschen. Die Mehrheit der Russen unterstützt die These „Russland den Russen“, nur ein Viertel der Befragten meint, es solle keine Einschränkungen geben für den Aufenthalt von Menschen anderer Nationalität. Deshalb ist es auch nicht erstaunlich, dass laut aktuellen Umfrageergebnissen eine Mehrheit in Russland als einzigem der Länder der G 20 bei einer Stichwahl Trump/Clinton für Trump stimmen würde und ihn sehr positiv bewertet.
Obgleich weder Putin noch Trump Antisemiten sind, so befinden sich unter ihren Anhängern dennoch nicht wenige, die Juden hassen. Bei Trump wurde es deutlich, als er gegen die Journalistin Julia Ioffe, die es gewagt hatte, mit mangelnder Pietät über seine Frau zu berichten, eine von Judenhass vergiftete Kampagne lostrat. Dass auch Putins typische Anhänger Antisemiten sind, weiß man nicht nur vom Hörensagen. Die Mehrheit der Schmähkommentare auf Putin-kritische Artikel von Journalisten jüdischer Herkunft im russischsprachigen Internet bezieht sich nicht auf die Sache, sondern gerade auf deren Herkunft.
Die „Dunkelmänner“ aus dem berühmten deutschen humanistischen Pamphlet des 16. Jahrhunderts, die anfällig sind für jegliche klerikalen und nationalistischen Vorurteile, existieren bis heute. Genau auf sie stützen sich Putin, Trump, auch die AfD und andere rechte Populisten. Die Politik der russischen Machthaber unterstützt auf verschiedenste Weise die Zunahme der Popularität solcher Kräfte in der gesamten Welt.
Die offene und ungestraft gebliebene Verletzung internationaler juristischer Normen durch Russland im Konflikt um die Krim und den Donbass demonstriert dem westlichen Wähler, dass, wie seit Hunderten von Jahren, auch heute der Stärkere immer Recht behält. Also sollte man auch für seine „starken Leute“ stimmen, die vor der Bedrohung von Seiten des „Fremden“ beschützen können. Der Kreml ist das verführerische Beispiel für die Rückkehr zum Nationalismus, zum „Führertum“, zum Kult der Gewalt in der Politik. In einer Welt, in der Putin Präsident ist, hat Trump mit seiner Kandidatur – vorbehaltlich seiner Aussetzer bei einigen Wahlveranstaltungen und den Ergebnissen des jüngsten TV-Duells – große Chancen auf einen Sieg.
Die russischen Machthaber versuchen, aktiv die rechtspopulistische Welle zu nutzen, um die Welt dem eigenen Land „ähnlich“ zu machen. Dazu korrumpieren sie die westlichen Polit- und Wirtschaftseliten, kaufen Medien, „Intellektuelle“ und Werbefachleute, wie z. B. Trumps neuen Kampagnenchef Paul Manafort, der unter anderem den ehemaligen ukrainischen Präsidenten Viktor Janukowitsch beraten hat. Im Kreml träumt man anscheinend von einer Welt, in der sich Präsident Putin, Trump, Marine Le Pen und Frauke Petry mit den Führern Chinas über die Einteilung des Planeten in Einflusssphären verständigen. Ein furchtbarer Gedanke …
Viele russische Intellektuelle haben die Gefährlichkeit von Putin nicht sofort erkannt. Die brutalen Drohungen gegen die „Feinde Russlands“ schienen nur die übliche politische Demagogie zu sein. Geschockt war man, als es nach politisch unkorrekten Sprüchen zu massenweiser Verletzung von Menschenrechten und zu Krieg kam. Doch es war schon zu spät, um die Situation zu ändern. Bleibt zu hoffen, dass zukünftig Intellektuelle energischer kämpfen und auf humanitäre Werte in ihren Ländern pochen werden.
Hurrapatriotismus und einfache Machtentscheidungen – Wladimir Putin und Donald Trump ähneln sich nicht nur zufällig.
Seien wir gewarnt! Auch wenn das aktuelle TV-Duell zu Hillary Clintons Gunsten ausging.
Erst am 8. November stimmen US-Bürger darüber ab, ob Hillary Clinton oder Donald Trump den Posten von Barack Obama übernehmen werden.
Pourquoi une copie lorsqu’on a l’original !
Le grand oral de Nicolas Sarkozy hier soir a été comme celui d’un élève qui a jeté un regard sur le travail de sa voisine, sans y être autorisé. Il aurait été exclu de l’examen si cela s’était passé à l’école ou à l’université. Un mauvais plagiat s’en est résulté. Chez Marine Le Pen on peut admettre qu’elle agit de la sorte par conviction, chez l’ancien président que par opportunisme afin d’atteindre le piédestal qu’il s’est fixé. Du « moi je » plus que néfaste. La façon qu’il a traité la communauté musulmane dans son ensemble est une déclaration de guerre. Une manière de se soumettre aux diatribes du bas-peuple. Ses revendications sont un appel à l’exclusion, Ne remarque-t-il pas qu’il blesse la charte des droits de l’homme ? Que c’est lamentable ! Je ne suis pas pour le port de la burqa en Europe parce qu’elle ne correspond pas à nos mœurs, mais je n’irai jamais jusqu’à lancer l’anathème contre celles qui s’y prêtent. Les sanctions prononcées tiennent de l’intolérance la plus brute. Je sais, nul par dans le Coran il en est question, la raison pour laquelle on ne blesse en aucune manière la religion. Mais pourquoi empêcher le foulard ? Il n’est pas synonyme d’islamisme. Il est seulement une marque identitaire. Nicolas Sarkozy devrait savoir que les musulmans font partie intégrante de notre pays et qu’il faut à tout prix les respecter. C’est ce qu’il a omis de faire hier soir. Je suis profondément perturbé que le populisme puisse à ce point gagner ceux qui se réclament du Gaullisme. L’ancien président est à des années lumières de la pensée du général. Elle n’a jamais été discriminatoire, d’où sa grandeur. Lui, qui a été attaqué physiquement par ceux qui ont permis au FN de s’établir en France, n’aurait jamais essayer de se mouvoir dans ce lisier nauséabond qu’est le racisme. Il ne l’aurait jamais utilisé à des fins partisanes. C’est la raison pour laquelle je n’accepte pas la démarche de Nicolas Sarkozy, moins encore qu’il se réclame de celui qui a sauvé le pays dès 1940. Je le classerais plutôt comme pétainiste, qui dans sa démarche a été vil. Pour moi, qui est un partisan convaincu de de Gaulle, je ne peux pas accepter une telle usurpation. Weiterlesen
L’extrême-droite sous un autre angle
Avant d’aller dormir, j’ai lu un article très intéressant dans la « Süddeutsche Zeitung ». Le journaliste Matthias Drobinski part du principe que les populistes ne sont pas rétrogrades, au contraire. Leurs thèses correspondent à son avis à notre génération internet. Elles ne sont pas emprises par le conservatisme mais au contraire évolutives. C’est ce qui d’après lui les rendent aussi dangereuses. Ce ne serait pas un regard porté en arrière, mais une perspective d’avenir. De vouloir placer l’AfD, par exemple, comme une formation ayant hérité du nazisme ou du fascisme lui semble erroné. Il serait temps que les autres partis réagissent en n’employant pas la polémique comme outil mais en se réformant eux-mêmes. Dobrinski trouve leurs programmes souvent dépassés et inadaptés aux aspirations actuelles des populations. Il va un pas plus loin : au lieu de mettre les populistes au pilori, il serait à ses yeux temps, de se pencher sur leurs programmes et d’en faire une analyse impitoyable. Cela implique un changement unilatéral de la manière de faire. En démonisant les partis populistes et en publiant des semi-vérités, il sera impossible d’enrayer leur marche. Que ce que l’on se dise, ils font malheureusement partie de la réalité. J’ai d’abord été surpris par la teneur de cet article, l’ai rejeté en quelque sorte, mais après une nuit de sommeil, je me suis ravisé. Je pense que le journaliste allemand a dans bien des points raison. Le FN ne peut pas être arrêté en le plaçant seulement dans la sphère Pétain, Laval ou Maurras. Ce n’est pas seulement un réservoir de nostalgiques, peu importe leur appartenance au sein de la société. Il est une arme redoutable parce qu’il n’hésite pas à se situer dans ce qu’on pourrait nommer l’évolution. Elle ne nous plaît pas forcément, mais on ne peut pas l’ignorer. Le FN se considère comme un antidote par rapport à la mondialisation. Il se veut être le gardien du nationalisme et refuse toutes ingérences venant d’ailleurs. Il représente pour moi un passé que j’aimerais voir révolu. Dans ce point-là je ne suis pas de l’avis de Matthias Dobrinski. J’ai de la peine à comprendre que le populisme puisse être à l’image d’une majorité d’internautes qui préconisent la peur et l’autodéfense. Bien que les résultats le prouvent, je refuse de me soumettre à cet état d’esprit. Mais où je l’approuve c’est son analyse des partis traditionnels qui sont souvent sclérosés. Sans pour autant aller dans le sens du populisme, il serait bon de revoir point après point sa copie. Il ne faut absolument pas ignorer les tensions auxquelles sont soumises chacun d’entre nous. Nous avons l’impression d’être entraîné dans le vide sans avoir pour autant les moyens de se défendre. La crainte d’être submergé par l’islamisme est une des causes essentielle de la crise actuelle. Ceux qui émettent des propos racistes et discriminatoires, le font parce qu’ils veulent masquer ainsi leur propre échec. C’est une des sources du mouvement populiste. Il tente de faire miroiter une époque dominée par la civilisation européenne en oubliant qu’un soi-disant retour en arrière ne correspond plus aux faits. Une société multiculturelle est en place qui ne pourra pas être « blanchie »
pm