Le voile intégral vient d’être interdit au Danemark. La femme, que la police a surprise avec cet habit, devra payer 134 euros d’amende. Cela s’est passé au centre commercial de Horsholm dans le nord-est du pays, où une autre femme a tenté de lui arracher le tissus qui cachait sa face. Que dire de cela ? Depuis le 1er août 2018, cette loi est en vigueur dans le royaume et contestée par nombre de personnes. Je me trouve moi-même dans un certain dilemme, que je voudrais décrire dans cet article. Une chose reste immuable pour moi, c’est la liberté pour chacun d’agir et de se présenter comme il lui plaît. Une priorité absolue. Bien moins s’il s’agit d’une contrainte, comme celle par exemple provenant du mari ou de la famille toute entière. Dans ce cas-là, la personne concernée a été forcée d’agir de cette manière, ce qui amènerait à mes yeux une interdiction immédiate. Comme vous le voyez je ne suis pas un pouce plus loin. Afin d’essayer de trouver une solution, je dois me poser la question de savoir quelle signification a le voile absolu ? Est-il le symbole de l’Islam pur et dur ? Je me permets d’en douter, car dans le Coran le prophète ne s’exprime pas d’une manière absolue à ce sujet. Il est peu question de vêtement dans le livre saint, bien plus du rôle de l’épouse et de la mère, une personne qui doit être respectée au plus haut point. Si cela devait s’avérer exacte, il serait difficile de voir dans la Burqa un symbole religieux, bien plus sociétal correspondant à une certaine manière de vivre au Pakistan ou en Afghanistan. Weiterlesen
Schlagwort: Islam
Wurzeln
„Dass die Sagrada Família, eine der wichtigsten Kirchen der Christenheit, das ursprüngliche Anschlagsziel von Barcelona war, ist ein Wendepunkt, der die europäischen Christen, die nicht nur Taufscheinchristen sind, zwingen wird, sich politisch zu entscheiden“ (The European).
Der Plan scheiterte kurzfristig. Man stelle sich aber vor, dieses Ziel wäre erreicht worden.
Die Zahl der Toten wäre mutmaßlich in die Hunderte gegangen.
Angesichts der vielen Anschläge in den vergangenen Monaten wirken Europas Sicherheitsbehörden relativ hilflos. Auch bei uns in Deutschland. Der Verfassungsschutz zählt immer mehr gewaltbereite Extremisten.
Die Polizeibehörden warnen, dass eine effektive Überwachung der bekannten Fanatiker personell nicht mehr zu leisten sei. Die Justiz ertrinkt in Verfahren gegen die Dschihadisten und ihre Helfer. Und ein Ende ist nicht abzusehen, denn die Strategie des Terrors hat sich verändert.
Der Feind hat aufgerüstet, indem er abgerüstet hat. Alltagsgegenstände wie Küchenmesser oder Autos werden zu Waffen. Die Anschläge finden ohne langfristige Planung und oft ohne Ausbildung im Terrorcamp statt. Die Attentäter werden per Chat aus Syrien oder Libyen ferngesteuert, oder sie fühlen sich einfach nur durch die Propaganda und die Taten anderer Mörder inspiriert.
Terror zu jederzeit, an jedem Ort, jeder kann Opfer werden. Eine beängstigende Erkenntnis! Dennoch scheint es so, als hätten wir uns damit schlichtweg abgefunden. Als hätten wir akzeptiert, dass es inzwischen zum normalen Alltagsrisiko gehört, von einem selbst ernannten Gotteskrieger erschossen, zerfetzt oder überrollt zu werden.
Die Waffe der Wahl heißt: Trotz. Wie ein Mantra wiederholen sich die Sätze. Wir werden uns nicht terrorisieren lassen, heißt es nach jedem Anschlag. Wir haben keine Angst. Die Terroristen werden unsere Lebensart nicht zerstören.
Das mag tröstlich klingen und kämpferisch, fast schon heroisch. Aber es ist auch ein Placebo. Natürlich verändert uns der Terror. Jeder, der mal versucht hat, mit einer Cola-Flasche oder einem Shampoo im Handgepäck in ein Flugzeug zu steigen, weiß das.
Es ist daher an der Zeit für eine Bilanz. Die Sicherheitsstruktur in Europa muss überarbeitet und neu justiert werden. Die Systeme der Terrorabwehr mögen gut sein – aber sie sind ganz offensichtlich nicht gut genug. Es wurde einiges in Gang gesetzt in den vergangenen Jahren. Der verstärkte Datenaustausch und die Errichtung gemeinsamer Plattformen von Polizeibehörden und Geheimdiensten zum Beispiel. Aber das reicht ganz offensichtlich nicht aus.
In Deutschland sollen die Sicherheitsbehörden in den kommenden Jahren aufgerüstet werden. Es gibt mehr Personal und mehr Befugnisse. Islamistische „Gefährder“ ohne deutschen Pass sollen künftig schneller abgeschoben, die deutschen „Gefährder“ besser beobachtet werden. Notfalls mit elektronischer Fußfessel und einem neuen Bewertungssystem. Ob das wirklich hilft, muss sich erst noch zeigen.
Bei manchen salafistischen Kongressen nehmen mehr als 2.000 Gläubige teil laut spanischem Innenministerium. Die spanische Polizei ist auf den islamistischen Terrorismus gut vorbereitet und hat in der Vergangenheit mehrere Anschläge verhindert. Aber mit der Integration der jungen Muslime aus der zweiten Einwanderergeneration hat auch Spanien große Probleme. Diese jungen Leute haben den Eindruck, weder in den Herkunftsländern ihrer Eltern, noch in Westeuropa dazuzugehören und sind so für die radikalen Botschaften zum Beispiel der Salafisten besonders empfänglich.
Die große Mehrheit der muslimischen Schüler bekommt in den öffentlichen Schulen Spaniens keinen islamischen Religionsunterricht. In Katalonien leben mehr als 75.000 muslimische Kinder, die an der Schule nichts über ihre Religion erfahren. Das ist ein Problem. Die jungen Muslime haben Identitätskonflikte, interessieren sich daher intensiv für ihre Religion.
Ohne Religionsunterricht bleibt ihnen nur das Internet. Dort finden sie sehr attraktive Videos, im Hollywood-Stil gedreht. So kommt es zur Radikalisierung.
Es empfiehlt sich also, in unseren Schulen staatlich geprüfte Religionslehrer einzusetzen. An ihnen ist es, wissenschaftlich korrekten Religionsunterricht zu erteilen, statt irgendwelchen selbsternannten Imamen oder Hetzern die Vermittlung von Islamismus statt der Religion des Islam zu überlassen.
Aber davon sind wir weit entfernt. Auch in Deutschland.
Et Dieu dans tout cela ?
Tout en écrivant cet article en entendant une cantate de Bach, j’arrive à peine à cacher mon désarroi, ma colère, ma hargne en ce qui concerne les religions. Elles qui devraient être génératrices de paix, incitent à la violence, à l’intolérance, à la discrimination, peu importe que le Seigneur se nomme Yahweh, Allah ou Dieu. Quand je pense aux carnages qui ont été commis en leurs noms, j’ai personnellement du mal à croire à la rédemption. N’est-ce pas que du bourrage de crâne ? Que des mots en l’air sans plus de profondeur ? J’attends qu’une religion respecte les hommes, peu importe leur origine. C’est le contraire qui se passe. En leur nom on massacre, on viole, on torture. Mais ce n’est pas le message qu’elles devraient faire passer ! Et pourtant je suis chrétien et bien ancré dans ma croyance. Mais il ne me viendrait pas à l’idée de me servir des armes pour imposer ma foi. Je trouve les incidents sanglants de l’esplanade des mosquées à Jérusalem insupportables, car il devrait être permis à tous de prier comme bon lui semble, qu’il soit juif, Chrétien ou Musulman. Non, je ne veux pas savoir qui à commencé, qui est plus responsable que les autres. Ce qui se passe ici fait partie d’une mosaïque de la haine, du mépris envers ses frères et ses sœurs. Weiterlesen
Guerre de religions
L’attentat hier à Londres dirigé contre des membres d’une communauté musulmane est sans aucun doute une très mauvaise nouvelle, car elle démontre que le conflit entre les religions s’accentue. C’est justement le but du terrorisme d’arriver à provoquer de tels actes. Il est à craindre que l’esprit de vengeance trouvera de plus en plus d’adeptes, si les gouvernements ne mettent pas très rapidement ce genre de comportement à l’index. Je suis surpris qu’il y ait eu jusqu’à présent relativement peu de drames de cette nature, bien qu’on entende toujours à nouveau, notamment en France, qu’il y eut des attaques contre les lieux de cultes. Il est évident que les discours racistes de certains leaders des partis populistes en Europe n’arrangent guère les choses. Qui veut combattre le fondamentalisme sous tous ces aspects, doit le faire dans son ensemble. Mais une chose me paraît certaine, les tensions s’accentueront. Nous aurons beau parler de tolérance, de mettre en garde les gens contre des généralisations erronées, il ne fait pas de doute que chaque attentat terroriste plombe de plus en plus l’atmosphère. Il mène à plus en plus de méfiance au sein de la population et encourage l’exclusion. On a beau se cabrer contre une telle évolution, je ne vois malheureusement pas de moyens efficaces d’y contrer. Pour beaucoup la tolérance est une marque d’abdication des valeurs occidentales. Ils la rejette car pour eux elle est synonyme de faiblesse. C’est au niveau du jardin d’enfants et de la petite école qu’il faut tout d’abord agir. Elles sont souvent un creuset multiculturel, où les rapports entre des enfants d’origines diverses, font partie du quotidien. Weiterlesen
Si Allah m’était conté ?
À Berlin, une mosquée libérale a été inaugurée il y a quelques jours. C’est un lieu de prière, où les femmes et les homosexuels peuvent se recueillir, où l’intolérance est bannie. Un événement assez important pour que je le prenne en considération. La question qui se pose à la base est de savoir si les dogmes d’une religion monothéiste comme l’est l’Islam peuvent évoluer ? N’est-on pas plutôt forcé se suivre une pensée rigide issue de la nuit des temps, au lieu de vouloir adapter les croyances à notre société actuelle ? Le danger ne subsiste-t-il pas que tout pourrait partir à la débandades, si on perd ses repaires ? Mais sont-ils vraiment légitimes ? Ne reposent-ils pas souvent sur une transmission orale, qui pourrait les avoir modifiée depuis l’écriture du Coran ? C’est bien possible, mais son interprétation a mis en lice une attitude sociétale qui repose sur un certain arbitraire qui est la base même par sa radicalité d’un pouvoir spirituel. En remettant en question l’Islam, les croyants craignent perdre le pouvoir qui en est issu. Mais force est de constater, qu’une religion qui met un frein à son évolution perd peu à peu son identité en tant que mouvement de pensée. C’est la raison pourquoi je vois d’une manière positive la création d’une mosquée libérale. Un pas d’une grande nécessité pour interpeller tous ceux qui sont mis à l’écart soi-disant pour des raisons extérieures. Mais je doute fort que dans le contexte actuel il y aurait assez de musulmans d’accord de représenter un mouvement de grande ampleur pour réformer des préceptes soi-disant intouchables transmis de génération en génération ? L’immuable dans un environnement plus agité que jamais, est comme un rocher dans la tourmente. De sa nature même il ne peut pas changer, même si cela paraîtrait être la seule voie possible pour promouvoir la paix. Il est symptomatique que des traditions ancestrales interpellent des adhérents qui sont prêts a laisser leur peau pour des lois qui semblent être hors contexte, dans un monde dominé par l’évolution technique. C’est le problème des religions monothéistes dans leur ensemble, celui de joindre le conservatisme tout en ne rejetant pas l’évolutif. Weiterlesen
L’argument comme seule arme politique
Même s’il s’agit de Marine Le Pen, dont je n’approuve pas ses vues politiques, je condamne toutes attaques indignes de la démocratie. Je trouve vil de répandre de fausses informations pour diffamer l’adversaire, peu importe où il se trouve sur l’échiquier politique. Nous avons vécu le mal que peut provoquer le mensonge et la diffamation au cours de la campagne électorale américaine. Un exemple plus que nocif, si on est adepte de l’État de droit. Au cours de ma carrière de journaliste, j’ai rencontré à maintes reprises des néonazis et étais confronté à des idées d’une telle absurdité, que j’avais de la peine d’entrer dans un débat. Malgré cela je n’ai jamais hésité de proposer le dialogue, mais s’il paraissait vain. La seule condition était un débat non-violent. Je pense que tant qu’on parle, il est possible de calmer les esprits. Je dois avouer que c’est souvent très difficile lorsque les sentiments s’en mêlent. Il est presque impossible de parler calmement lorsque la colère est en jeu. Et c’est souvent le cas chez des personnes d’extrême-droite. Ce qui leur manque le plus c’est la faculté d’écouter, de réfléchir à d’autres arguments que ceux de leur dogme. Et comme on sait, un dogme ne se discute pas en principe. C’est du moins ce que les personnes se trouvant en face de moi voulaient me faire comprendre. Malgré cela, je n’ai jamais hésité à me lancer en avant. Tout d’abord j’ai dit ce que j’avais l’intention de faire. Il ne me serait jamais venu à l’idée de faire un filme avec une caméra cachée, tout au moins dans ce contexte. Lorsque je l’ai dit à mon rédacteur, il m’a dit : « Tu n’obtiendras rien d’eux ! » C’est le contraire qui est arrivé. Ils ont trouvé réglo que je me soumette à des règles qui pour moi sont le fondement même de l’éthique. Je ne me suis donc pas caché. Je suis même allé un pas plus loin. Je leur ai dit ce que je pensais d’eux refusant tout clientélisme, ce qui est parfois courant dans mon métier. Puis je leur ai parlé de mes grands-parents qui sont morts dans un camp de concentration. Ils n’en croyaient pas de leur yeux et m’ont accepté à cause du courage que j’avais de proférer de tels faits en leur présence. J’étais presque mal à l’aise d’avoir été ainsi adopté par eux. Weiterlesen
La légalisation de la haine
Trois mosquées en Californie ont reçu des lettres de menaces, où il était question que Donald Trump ferait l’affaire des croyants, comme l’avait fait Hitler avec les juifs. En 2015 les attaques haineuses contre l’Islam ont augmenté de 67% aux États-Unis. Après les propos du futur président contre les pratiquants, il était à craindre que le mouvement d’intolérance prenne cette dimension. Pour les racistes et tous ceux qui agissent de manière discriminatoire, de telles affirmations leur ont donné l’impression qu’en attaquant lâchement les lieux de prières, ils avaient le feu vert du chef de l’État. Ce dernier a fait l’amalgame entre la pratique d’une religion et le terrorisme islamique. Ce manque de nuance est une action orchestrée, qui amènera immanquablement de la violence. Dans la tête des criminels qui sont prêts à tuer, c’est en quelque sorte la légalisation de la haine. Un phénomène qui se répète sous toutes les dictatures. Adolf Hitler avait cautionner la nuit de cristal du 9 novembre 1938, donnant ainsi le feu vert à la destruction des synagogues. Les hordes « de braves citoyens » avaient ainsi l’impression d’agir légalement. Il n’y a eu pour ainsi dire pas de poursuites judiciaires. Au cas où Donald Trump ne condamne pas de telles pratiques menées soit-disant en son nom, les mêmes réflexes que sous le régime nazi risquent de prendre de l’ampleur aux USA. Il serait dans ce cas tout à fait légitime de parler d’un État félon. À l’instant où j’écris ce texte il n’y a pas encore eu une condamnation de la part de Donald Trump. J’ose espérer qu’elle viendra à temps pour calmer les esprits. Il est déconcertant que l’histoire se répète constamment lorsqu’il s’agit d’exclusion. Weiterlesen
Tuchfühlung
Dem Tuch auf den Grund gehen:
Burka-, Niqab- und Burkini-Verbot … Was steckt dahinter? Die Burka, der hellblaue Ganzkörperschleier, kommt in Deutschland quasi nicht vor. Der Burkini: das Kopf, Arme und Beine bedeckende Schwimmkleid. Es ist mehr aus den Nachrichten als aus dem Freibad bekannt. Schließlich der Niqab: der Vollschleier, der nur einen Streifen für die Augen freilässt. Etwa 100 bis 300 Frauen sollen ihn in Deutschland tragen, sagen Islamwissenschaftler. Diese Zahlen sind lächerlich klein, um Grundlage für eine nationale Debatte zu sein.
Doch der Schleier bietet genug Streitstoff. Alice Schwarzer nennt ihn ein „Leichentuch für Frauen“, im Niqab erkenne man die von Ehemännern und Vätern unterdrückte Muslima. Einen Ausdruck individuellen Glaubens sagen jene, die ihn selbst tragen oder die religiöses Leben nicht einschränken wollen. Für ein verfassungsfeindliches Symbol halten ihn weitere. Alles aus dieser Debatte mag ein wenig zutreffen. Trotz ihrer äußerlichen Uniformität sind die Motive der Trägerinnen individuell.
Der ganze Streit ist eine Stellvertreterdiskussion aus theologischer und historischer Sicht.
Das eigentliche Problem sind nicht ein paar Quadratzentimeter Haut zu wenig am Strand oder Stoff zu viel vor Gesichtern. Anstatt sich auf den Niqab zu stürzen, sollte man überlegen, welche islamischen Geisteshaltungen zu Deutschland gehören und welche Grenzen aufgezeigt werden müssen. Diese Diskussion wird schon seit Jahren verweigert. Jetzt aber, nach den Terrorerfahrungen der jüngeren Vergangenheit, treibt etwas anderes die Diskussion an. Der Islamwissenschaftler Udo Steinbach meint: Der Niqab sei zum konkreten Symbol für abstrakte Gefahren geworden. Je stärker sich die Gesellschaft Bedrohungen ausgesetzt fühle, desto mehr geraten deren augenscheinliche Manifestationen ins Visier. Ein guter Zeitpunkt, einmal hinter den Schleier zu blicken!
Der Niqab ist eine radikale Absage an unsere Gesellschaft. Ein normales Kopftuch ermöglicht einer gläubigen Muslimin, sich in der Öffentlichkeit zu bewegen. Ähnlich – so Steinbach – sei es mit dem Burkini. Ein Niqab hingegen zeige, dass eine Frau sich nicht integrieren könne, entweder, weil es durch familiäre Repression verhindert werde oder es am grundlegenden Verständnis der deutschen Kultur fehle. Diese Analyse trifft aber eher auf Migrantinnen zu. Für manche in Deutschland geborene Muslima oder Konvertitin ist der Niqab jedoch ein bewusstes Zeichen, wo die Trägerin sich sehen will: außerhalb dieser Gesellschaft.
Saudi-Arabien war die ursprüngliche Verbreitungsregion des Niqab. Der dort praktizierte strenge wahabitische Islam wird seit dem Ölboom von rückkehrenden Gastarbeitern in deren muslimische Heimatländer gebracht, zudem unterstützen Stiftungen und Privatpersonen aus der Golfregion Institutionen, die den ultrakonservativen Islam des Salafismus fördern. Ihm zufolge bieten der Koran und das Beispiel des Propheten ein Paket an Vorschriften, die das Leben bis ins kleinste Detail regeln. Von Menschen gemachte Gesetze sind im Prinzip überflüssig. Ziel sei die vollständige Umgestaltung von Staat, Rechtsordnung und Gesellschaft nach einem salafistischen Regelwerk, quasi als „gottgewollte Ordnung“, teilt der Verfassungsschutz in einer Stellungnahme mit.
Strenge Verschleierung bis hin zum Niqab bei Frauen, Gebetsmale auf der Stirn, Vollbärte mit freirasierten Oberlippen und knöchellange Hosen bei den Männern sind Codes in der Szene. Um ihr Ziel zu erreichen, ist die Mission eines der Kerngeschäfte der Salafisten, auf arabisch heißt sie „Da’wa“ („Ruf zu Gott“ (Wikipedia)). Die Fixierung darauf erinnere an ein Rabattkarten-System, so die Feministin Sineb El Masrar. „Für einen Muslim, den Du auf den rechten Weg führst, gibt es zehn Punkte bei Allah, für einen Konvertiten zwanzig“.
So initiieren salafistische Vereine Aktionen wie die „Lies!-Kampagne“, bei der sie den Koran in deutscher Übersetzung in Fußgängerzonen verteilen. Sie sind grundsätzlich da aktiv, wo sich junge Menschen Fragen zu ihrer Identität und zu ihrem Glauben stellen, vor allem im Internet.
In den vergangenen Jahren wuchs ein Netzwerk aus Vereinen, Firmen, Moscheegemeinden und Organisationen zur Spendensammlung. Mit bedenklichem Erfolg: Zählte der Verfassungsschutz vor fünf Jahren noch 3.800 Szenegänger, waren es im Juni letzten Jahres bereits 7.500.
Eines bleibt festzuhalten: Nicht alle Salafisten sind gewaltbereit, nicht alle Salafistinnen tragen Niqab!