Après les horreurs du terrorisme, une vague de solidarité a eu lieu hier dans les églises de France. Un grand nombre de musulmans sont venus aux offices dimanche pour exprimer le deuil qu’ils ressentent après le meurtre du prêtre à Saint-Étienne-du-Rouvray. Un grand geste d’espoir. Manuel Valls, pour sa part, a écrit dans le JDD de quelle manière il voyait l’avenir pour la deuxième religion de France qu’est l’islam. Il est d’avis qu’elle doit avoir son caractère français et qu’il devrait recruter les imams chez nous. Cela consiste à développer les séminaires afin d’assurer une autarcie dans ce domaine si délicat. L’apport de musulmans venant de l’étranger et souvent ne connaissant pas la langue, se révèle de plus en plus délicat. Il n’est pas rare que ces imams essayent d’imposer des règles qui ne correspondent pas aux aspirations d’un État laïque. Une mainmise qui a conduit dans certains cas à radicaliser la jeunesse. Un problème identique se pose avec la construction des mosquées. Les fonds devraient aussi venir de l’hexagone. En résumé il faut abolir toutes ingérences venant de l’étranger. Je l’approuve complètement ! Mon souhait serait que les thèses de Gilles Kepel, mettant au pilori le Coran, soient ainsi caduques. Non, l’islam n’est pas un vecteur du terrorisme. Ceux qui voudraient détruire la civilisation occidentale, comme l’EI, se réfèrent aux écritures saintes pour justifier leurs actes. C’est de la perversité. Si la parole de Mohammed était proclamée dans un contexte qui correspond plus aux aspirations du 21.siècle, il serait possible d’éradiquer en partie l’obscurantisme. Cela ne peut que fonctionner en Europe, si la théologie musulmane ne se base pas sur des fondements ancestraux venant de pays éloignés. L’habillement des femmes en est un exemple flagrant. Weiterlesen

Ne pas confondre l’Islam avec l’Islamisme ! Il faut éviter de faire l’amalgame, mais c’est ce qui se passera si rien d’autre que la répression est appliquée. Il faut absolument essayer tout d’abord de comprendre ce qui se passe actuellement. Il y a d’une part la théorie de Gilles Kepel qui voit dans la religion le principal vecteur de la violence que nous connaissons actuellement ; de l’autre les vues d’Olivier Roy qui pense que l’EI a pris l’islam en otage pour essayer de justifier ses meurtres. Il serait dans un tel contexte d’une importance primordiale que les imams condamnent théologiquement le terrorisme. Rien ne pourra se faire sans une nouvelle prise de conscience du Coran. Cela demandera en quelque sorte la tenue de réunions qui auraient le rôle de réformer la religion. En quelque sorte un concile. Mais comme il n’y a pas de cohérence au sein de l’islam, il sera difficile de trouver un accord. En dehors des sunnites et des chiites, il y un grand nombre d’interprétations différentes des dires du prophète. Logiquement il n’y a pas de hiérarchie. Personne est en mesure de parler pour l’islam en général. Mais ce serait un progrès considérable qu’on s’entende tout au point sur les points fondamentaux de la morale musulmane. En particulier de l’interprétation de ce que devrait être la lutte contre les incroyants. L’observateur que je suis remarque que dans ce point très précis les avis divergent complètement. Il ne faut pas oublier que les prophètes de l’ancien testament figurent dans les écritures saintes ainsi que la personne de Jésus. Dans le Coran un lien est fait entre les juifs, les chrétiens et l’islam. C’est ce qui devrait être pris en considération. Je pense que les fondamentalistes font tout pour ne pas le reconnaître. C’est là qu’il y a un fossé entre la parole divine et la vague de violence. Il faudrait que tous ceux qui condamnent la violence se fassent enfin entendre, non seulement lorsqu’il faut déplorer le terrorisme. Weiterlesen

Auf dem Trafalgar Square enthüllte der Bürgermeister von London, Boris Johnson, Mitte April einen originalgetreuen Nachbau des berühmten Triumphbogens, den Anhänger der Terrormiliz Islamischer Staat (IS) in der historischen Oasenstadt Palmyra gesprengt hatten.

Mit der Rekonstruktion des Bauwerks solle ein Zeichen gegen den Versuch von Extremisten gesetzt werden, Geschichte mit Hilfe von Terror auszulöschen, sagte der konservative Politiker: „Es ist unsere Pflicht, dieses gemeinsame Erbe zu erhalten.“

In der türkischen Metropole Istanbul haben die Beratungen des Unesco-Komitees zum Welterbe begonnen. Neben der Aufnahme auf die Liste des Welterbes wird auch die Diskussion um gefährdetes Welterbe viel Raum auf der Konferenz einnehmen.

Das sagte die Direktorin des Unesco-Welterbezentrums, Mechthild Rössler, in Istanbul.

Am Dienstag ging es auch um die teilweise zerstörte Oasenstadt Palmyra im Bürgerkriegsland Syrien. Rössler, die im April mit einer Kommission nach Palmyra gereist war, sagte: „Die Arbeitsbedingungen dort sind sehr schwierig.“ Es handelt sich um Kriegsgebiet. 4.000 Minen wurden entfernt, unter Trümmern können noch weitere versteckt sein.

Nach Unesco-Angaben sind 27 Stätten für die Aufnahme in die Liste des Welterbes nominiert. Die Zahl habe wegen des Zurückziehens von Anträgen und wegen neuer Teilnehmer zunächst variiert.

Deutschland ist in diesem Jahr nur mit einer Nominierung dabei: Zwei Häuser der Stuttgarter Weissenhofsiedlung sind Teil eines Antrags aus sieben Ländern, der das Werk des schweizerisch-französischen Architekten und Stadtplaners Le Corbusier (1887-1965) würdigen will.

Insgesamt 13 neue Anträge betreffen das Kulturerbe, darunter sind die antike Stätte von Philippi in Griechenland, die Neandertaler-Höhlen von Gibraltar und die Megalithgräber Dólmenes de Antequera in Spanien. Außerdem gibt es nun vier gemischte Nominierungen für Kultur- und Naturerbe.

Die Tagung dauert bis zum 20. Juli. Nach Unesco-Angaben soll über die neuen Stätten des Kultur- und Naturerbes zwischen dem 15. und 17. Juli entschieden werden.

Darüber gibt es auch unter Fachleuten keine zwei Meinungen. Rund vier Monate nach der Vertreibung der Extremisten aus Palmyra läuft unter Experten eine intensive Debatte darüber, wie mit dem Weltkulturerbe in Zentralsyrien umgegangen werden soll. In barbarischer Art und Weise zerstörten die Djihadisten in ihrer zehnmonatigen Herrschaft über Palmyra einzigartige Bauten, die 2.000 Jahre überlebt hatten: neben dem römischen Triumphbogen auch die Tempel Baal und Baal-Schamin – für die Extremisten Orte des „Unglaubens“ und der „Vielgötterei“, die dem Erdboden gleichgemacht werden müssten.

Die Replik von Trafalgar zeigt Fluch und Segen moderner Methoden zugleich. Mit Hilfe neuer 3D-Technologie lassen sich mittlerweile solche Nachbildungen vergleichsweise einfach errichten. Ein 3D-Drucker ließ den Triumphbogen aus ägyptischem Marmor wieder auferstehen, wenn auch um etwa ein Drittel kleiner als das zerstörte Original.

Doch für viele Fachleute sind derartige Repliken ein Alptraum, weil sie darin romantisierende Rekonstruktionen in Manier eines Disney-Freizeitparks sehen. Auch Altorientalisten warnen vor einer „billigen Reproduktion, die dem Ort nicht angemessen ist“ (Markus Hilgert). Die Aktion auf dem Trafalgar-Square habe sehr deutlich Möglichkeiten und Grenzen von 3D-Rekonstruktionen aufgezeigt: „Sie eignen sich als Denkmale der Solidarität und des Widerstands gegen Kulturzerstörung, aber als Ersatz für zerstörte Bausubstanz sind sie ungeeignet.“

Doch was tun mit den Trümmern in Palmyra? Die gute Nachricht: Die Verwüstung in der Oasenstadt ist nicht so groß wie befürchtet. Nur rund 20 Prozent des Welterbes sind laut einer ersten Bestandsaufnahme syrischer Experten zerstört. Rössler, die Direktorin des Welterbezentrums, rechnet damit, das sich etwa der Triumphbogen „relativ einfach“ wieder aufbauen lässt, weil seine Trümmer in großen Teilen erhalten sind. Die beiden Tempel sind hingegen pulverisiert.

 

En Allemagne 33.000 personnes se sont rassemblées dans quelques villes pour obtenir plus d’ouverture par rapport aux étrangers. Lorsqu’on regarde ce chiffre, ils parait bien dérisoire par rapport aux populistes qui défilent constamment dans les rues pour prôner l’exclusion. Serait-ce un acte d’impuissance ? Il est évident que les paroles discriminatoires contre l’islam remportent aujourd’hui plus d’adhésion que l’acceptation d’une société multiculturelle. Il est plus facile de mettre toute une frange de la population au pilori que de faire comprendre aux gens, qu’il y eu, tout au moins en Allemagne, où les suites du colonialisme n’existent pas comme en France, un revirement de la situation. Après la grande vague d’humanisme de l’été 2015, il y a eu un réveil qui a abasourdi une majorité de citoyens. Tout à coup un sentiment de peur a fait place à l’accueil sans limites de migrants. Un élan de cœur qui est maintenant pour beaucoup suspect. L’ambiance est en train de capoter, ce qui ne me ravi pas, au contraire. La preuve sont les incendies criminels des maisons d’accueil. Il est étonnant qu’il n’y ait pas eu plus de victimes. La police et la justice ont du mal à enrayer la violence, qui pour beaucoup est légitime. Est-ce la preuve que l’Allemagne est mal préparée en ce qui concerne les réfugiés ? Le gouvernement n’a jusqu’à présent pas su convaincre ses ressortissants que l’immigration peut aussi être un bien, dans un pays ou la courbe démographique baisse de plus en plus, laissant craindre que d’ici peu, l’essor économique puisse être enrayé par le manque de naissances. Il est un fait objectif que le pourcentage des personnes âgées augmente de plus en plus, mettant ainsi toute stabilité sociale en question. Qui pourra assurer une pérennité en ce qui concerne les rentes vieillesses ? C’est une inquiétude qui se fait sentir dans toutes les couches de la société. Weiterlesen

Le voile est malheureusement toujours à la une. Normalement tout le monde devrait être libre de le porter ou non. Mais cela suscite malheureusement des réactions que je qualifieraient d’inopportunes. Où réside le problème ? Dans une société comme la nôtre, qui se dit laïque, tous signes religieux, peu importe d’où ils viennent, peuvent être considérés comme une entorse à notre manière de vivre. La séparation des institutions spirituelles et de la politique n’est pas un acte gratuit, au contraire. C’est une marque de respect mutuel, où chacun doit être libre de vivre sa foi comme il l’entend, sans pour autant faire acte de prosélytisme. Ce qu’il s’agit d’éviter, c’est l’intolérance. Lorsque aucun signe extérieur est visible, on évite des conflits. C’est un point de vue tout à fait compréhensible, mais guère réalisable dans la pratique. Pourquoi ? Parce que notre type de société refuse avec raison l’arbitraire. La liberté individuelle est sacrée, tout au moins pour ceux qui se considèrent comme étant des démocrates. Mais revenons au voile. Tant qu’il n’est pas employé comme symbole politique, il n’y a rien à redire. Ce qui est plus gênant c’est son aspect militant. À ce sujet il faut être très clair. S’il est un attribut de l’islamisme politique, cela me pose évidemment certains problèmes. Il en serait exactement de même pour les intégristes chrétiens ou pour les ultra-orthodoxes juifs. Ce serait une attitude qui ne correspondrait absolument pas avec nos valeurs. Il faut s’y opposer ! C’est bien commode d’écrire cela, mais comment le prouver ? Ce n’est pas possible. Weiterlesen

Pendant une journée, les étudiantes des sciences po ont eu l’occasion de porter le voile, afin de se rendre compte ce que cela pouvait représenter. Je suppose que dans la rue, elles ont vécu un certain recul. Y-aurait-il plutôt des raisons religieuses ou est-ce du domaine de la sociologie ? N’oublions pas que le port du voile était monnaie-courante il n’y a pas si longtemps que cela en Europe occidentale. Là aussi il était considéré comme un acte de soumission. Ce n’est qu’avec l’émancipation des femmes, qu’il a été relégué dans les armoires. De même dans certaines populations d’origine musulmane. Dans les années 60 et 70 il était rare de le voir dans les banlieues. Cela a changé ! Quelles en sont les raisons ? Lorsque les habitantes de souche étrangère se sont aperçues que l’égalité n’était qu’une expression vide de sens, elles se sont mises à se poser des questions sur leur identité. Comme on ne les a jamais prises pour des citoyennes à part entière, elles ont eu à cœur de marquer leurs différences. Pour un pays ou la laïcité est un dogme, c’était un affront que nous avons provoqué par notre manque de tolérance. Lorsqu’il y a débat à ce sujet, peu d’entre-nous veulent reconnaître que nous sommes les principaux responsables. Nous avons poussé des gens dans un conflit post-colonial. Pour marquer leur rejet d’une attitude discriminatoire, nombre de femmes ont pris le parti de marquer par leur aspect extérieur leur mécontentement. D’autres y ont été forcées par leurs machos de maris ou leurs proches. C’est là qu’il faut voir une différence. L’autre grand problème est le fait que notre société a galvaudé ses valeurs. Il faut se rendre à l’évidence que le matérialisme est du poison en ce qui concerne la morale, sans parler du capitalisme. Nous ne pouvons pas servir d’exemple, au contraire. Notre attitude provoque un radicalisme de plus en plus grand du fondamentalisme religieux. Weiterlesen

Sind es religiöse Konflikte? Oder ist es schlicht der Lagerkoller?

Eine kirchliche Gemeinde in Hamburg. Ein 24-jähriger Iraner hat eine neue geistliche Heimat gefunden. Vor zwei Monaten hat sich der ehemalige Muslim taufen lassen. Als im Flüchtlingsheim bekannt wurde, dass er und weitere Iraner zum Christentum konvertierten, bekamen sie Ärger mit anderen muslimischen Flüchtlingen:

Wochenlanges Mobbing, dann kam es zum gewaltsamen Übergriff.

Ein Konvertit berichtet : „Morgens um vier standen sie neben unseren Betten und fingen an, laut den Koran zu rezitieren. Ich war eigentlich wegen des Islam aus dem Iran geflohen und jetzt wurde ich wieder damit konfrontiert. Als sie gesehen haben, dass wir ein Kreuz trugen, haben sie auf den Boden gespuckt und uns als Verräter bezeichnet. Wir standen in der Schlange an, um zu essen und sind dann nach draußen gedrängt worden. Dort haben afghanische Muslime einen von uns attackiert, der Herzprobleme hatte. Dann wollten wir ihn – wir waren zu viert – schützen, aber es kamen noch 20, 30 andere Muslime, die uns geschlagen haben.“

Taufen haben Konjunktur. Die meisten Konvertiten sind vom Islam enttäuscht, und als gottgläubiges Volk sind sie offen für andere Religionen. Einige haben erfahren, dass es ihre Chance, ein Aufenthaltsrecht zu bekommen, erleichtert, wenn sie zum Christentum konvertieren.

Konversionen, die im Islam eigentlich verboten sind, führen zu Unruhen bis hin zu gewalttätigen Übergriffen in Flüchtlingsheimen.

Allein die Tatsache, dass Christen und auch Aleviten beispielsweise in Einrichtungen sich nicht mehr sicher fühlen, ist für unser Land kein akzeptabler Zustand“, erklärte der Vorsitzende der CDU/CSU-Bundestagsfraktion Volker Kauder in dieser Woche auf einer Fachtagung seiner Fraktion.

Es solle nicht Stimmung gemacht werden, aber es gehe auch nicht, dass Dinge nicht offen angesprochen würden, die einfach einmal da seien.

Verlässliche Zahlen fehlen im Hinblick darauf, wie viele Übergriffe es gegeben hat, wie gewalttätig diese waren und vor allem: welche Rolle die Religion bei diesen Übergriffen spielt.

Es gab schon Fälle, wo Flüchtlinge auf die Träger der Einrichtungen zukamen und meinten, sie würden diskriminiert aufgrund der Tatsache, dass sie Christen seien. Näher betrachtet, waren die Vorwürfe haltlos, weil die Menschen so traumatisiert waren, überängstlich aufgrund ihrer Geschichte.

Der Berliner Erzbischof Heiner Koch warnt davor, die Übergriffe zu dramatisieren. Man habe bislang in den Unterkünften nicht erlebt, dass die Verfolgung von Christen ein Massenphänomen sei. Es zeige sich, dass die Konflikte zwischen Bewohnern schnell entstünden wegen gruppendynamischer Prozesse, die eine eigene Dynamik entwickelten.

Es gibt immer wieder Konflikte, Anfeindungen, Beleidigungen und vereinzelt auch Tätlichkeiten. Diese sind jedoch – so wird mehrfach betont – Folge der Wohnsituation in den Unterkünften und nicht religiös motiviert.

Religion ist nicht der Grund bei den Konflikten. In der Regel geht es um soziale Probleme. Es ist zu einfach, die Problematik pauschal auf die religiös-ethnische Schiene schieben zu wollen.

Ein evangelischer Pfarrer, der viele konvertierte Flüchtlinge betreut, sieht das anders. Er fordert einen verbesserten Schutz für christliche Flüchtlinge und befürwortet eine nach Religionen getrennte Unterbringung von Flüchtlingen. Der Berliner Erzbischof Koch lehnt dies ab:

Man lebe in einem christlich geprägten Land mit Religionsfreiheit, was alle zu respektieren hätten. Es könne kein Weg sein, vor intolerantem Verhalten gegenüber Christen zu kapitulieren, indem man separate Unterkünfte für jene einrichte.

Unbehagen an der Debatte über die Übergriffe auf christliche Flüchtlinge besteht vor allem unter Muslimen. Einzelfälle könnten politisch instrumentalisiert werden – Wasser auf die Mühlen der Rechtspopulisten! Nicht die Religionen seien der Urheber des Problems, sondern soziale Spannungen, die zum Teil durch Lagerkoller oder ähnliches entstünden.

Vermeiden wir, Religionen für politische Botschaften zu instrumentalisieren – egal, in welche Richtung!

Le pape s’est dit bouleversé après avoir rendu visite à un camp de réfugiés sur l’île grecque de Lesbos. « Ce que j’ai vu était à pleurer ! ». telle était sa réaction lors de son voyage de retour. Pour démontrer sa volonté d’apporter de l’aide, il a emmené trois familles de réfugiés syriens musulmans, comptant six mineurs âgés de deux à dix-sept ans. Ils seront les « hôtes du Vatican ». C’est évidemment qu’une goutte d’eau dans un océan, mais sa valeur symbolique est de taille. C’est un appel pressant à l’UE de faire acte de solidarité et finalement aussi de charité. Le pape doit être scandalisé de voir ce qui se passe actuellement au sein de l’Union. Qu’un pays catholique comme la Pologne, par exemple, se conduise d’une manière si restrictive, doit le gêner considérablement. Cette attitude ne correspond en aucune façon à sa manière de concevoir la foi. Il exprime son désaccord toute en prétendant, qu’il peut bien comprendre que certains pays puissent avoir peur. C’est justement cette attitude qu’il veut combattre en apportant au monde un message de paix. Les personnes qu’il a emmené dans son avion à Rome, sont de religion musulmane. Un message fort appelant les croyants à exercer de la tolérance envers l’islam, à ne pas confondre le terrorisme avec cette religion. Il est de l’avis, que la prétention de vouloir sauver la civilisation chrétienne ne peut pas aller de paire avec la haine. Vouloir s’engager pour nos valeurs, c’est de respecter à la lettre l’Évangile. Ce dernier prône l’amour du prochain, s’oppose à tout ce qui pourrait creuser encore plus des fossés entre les hommes. Il n’est pas si naïf de croire que cet objectif est à portée de main. On en est plus éloigné que jamais ! D’où la nécessité absolue d’exercer de la résistance contre l’obscurantisme de soi-disant croyants. Il est évident que la pratique politique et les directives imposées par l’écriture sainte, sont opposées plus que jamais. D’où la nécessité absolue de marquer le pas par un symbole, comme celui de recevoir au Vatican des familles syriennes. Weiterlesen