Les relations entre la Chine et les États-Unis me font penser au proverbe du pot de terre contre le pot de fer, ou le premier fait les frais d’une association avec un allié, qui de par sa nature est axé sur des conflits. Lorsque Jean de La Fontaine dans une de ses fables, recommande de faire cause commune qu’avec ses semblables, il pense à la vulnérabilité du pot de terre. C’est exactement l’attitude qu’affiche Donald Trump qui croit pouvoir forcer les Chinois à faire amende honorable en leurs imposant des taxes douanières. Il est probable qu’il en fera les frais, car il oublie que l’Empire du Milieu est éternel, que le temps joue pour lui. Les USA ne sont pas le pot de fer, loin s’en faut. Ni économiquement, ni culturellement. C’est un pays qui est sur le déclin, même si une telle déclaration de ma part vous surprendra. Ils leur manque un atout essentiel, c’est le facteur temps. Ils croient pouvoir forcer leurs adversaires à se conformer à leurs règles en leur assénant des coups. Tout d’abord ils font mal, mais pour tout individu habitué à les encaisser, ce n’est plus qu’une question de persévérance. Il arrivera un moment, où l’agresseur s’essoufflera, où ses coups faibliront. C’est ce qui se passera aussi dans le bras de fer entre la Chine et l’Amérique. Tout cela ressemble à un match de boxe, ou l’un des deux adversaires attaque sans arrêt et qui à un moment, où il l’attend le moins, reçoit un coup de poing dans le ventre. Cela arrive toujours à nouveau, lorsque l’attaquant oublie de se défendre, car il a le sentiment d’être dès le début le vainqueur. Je pense que Donald Trump se complaît dans un tel comportement, celui de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu. Il devrait savoir – lui qui se prend pour un homme d’affaires – qu’il ne faut pas sous-estimer son adversaire, qu’il ne faut pas l’attaquer avec des moyens qui sont primaires et parfaitement perceptibles. L’art d’un combat bien menés, consiste à ne pas abattre ses cartes trop rapidement. Weiterlesen

Hella Kherief, une aide-soignante de Marseille, a écrit un livre au sujet de la situation des Ehpads, les établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Elle a été renvoyée d’une maison privée à la suite de ses révélations. Elle y décrit le quotidien des pensionnaires et le désarroi du personnel ne pouvant pas faire face aux tâches qui lui sont assignées. Elle y décrit ce que ses collègues un peu partout en Europe vivent jour après jour. La branche se trouve en état de collapsus, c’est à dire d’un effondrement complet. L’État n’est plus en mesure d’assumer à lui-seul les soins des personnes du troisième-âge, car la population vieillit de plus en plus et ceci grâce au progrès de la médecine. Il est aujourd’hui possible de rallonger la vie de quelques années, mais dans quelles conditions ! Tant que cela n’atteint pas la dignité humaine, il n’y aurait rien à redire, mais ce n’est souvent pas le cas. Les Ehpads sont souvent transformés en mouroirs, où on parque des grabataires. Pour essayer d’épargner au mieux le personnel, les seniors sont gavés de médicament, afin de les maintenir dans un état semi-comateux. Les visites que j’ai faites dans de tels établissements me reviennent à l’esprit. Je me souviens des regards vides de certaines de mes connaissances. Certaines étaient encore il y a peu vives, capables de comprendre ce qu’on leur disait. Dans un temps record, elles devinrent des légumes à cause des coups de massue chimiques qu’on leur assénait. Pourquoi ne pas faire intervenir la nature ? Les faire mourir correctement ? Weiterlesen

N’en déplaise à Madame de Staël, j’ai repris le titre de son ouvrage pour faire aujourd’hui un état des lieux en ce qui concerne l’influence de l’Allemagne au sein de l’UE. Il est évident que nous avons encore affaire au pays le plus riche de l’Union. Mais il y a aussi des signes évidents que nous sommes arrivés au terme de l’embellie. Les embargos provoqués contre la Chine, contre l’Iran et finalement contre l’UE par Donald Trump, se font sentir sur une économie entièrement axée sur les exportations, qu’est celle de la République Fédérale. Les USA traitent d’ailleurs Berlin, comme une nation sur le déclin, en quelque sorte comme un dominion. Il n’y a qu’à prendre la gifle infligée par le Secrétaire d’État Mike Pompeo il y a deux jours à la Chancelière, en renvoyant à très cours terme, quatre heures, un rendez-vous qu’il avait avec elle et son ministre des affaires étrangères. Il l’a traitée comme la dernière soubrette, lui marquant ainsi tout le dédain qu’avait son patron envers elle. Et elle ? Comme d’habitude elle n’a pas bronché de quoi attraper de l’urticaire. Ce fait démontre à quel point la situation de l’Allemagne s’est détériorée ces derniers temps dans le contexte international. Il ne peut plus être question de prépondérance, comme nous l’avons connue, lors de la crise grecque. Les USA sont en train de démonter cette nation en lui témoignant du mépris. Vient s’ajouter à tout cela le fin de règne d’Angela Merkel, qui occupe encore son poste gouvernemental, mais qui a largué sa position à la tête du parti. Weiterlesen

Liverpool a réussi l’impossible en battant 4 à 0 le FC Barcelone hier soir sur son terrain. L’équipe de Jürgen Klopp, l’entraîneur allemand, avait perdu le match allé à 3-0. Tout le monde avait été d’avis, qu’il serait impossible de retourner la situation, que l’équipe de Lionel Messie disputerait la finale de la ligue des champions. C’est ce que j’aime au foot, car rien n’est définitif jusqu’au coup de sifflet final. Il en est de même dans d’autres domaines de la vie. Je pense qu’un tel exemple devrait être pris en compte par les jeunes gens, les inciter à ne pas jeter l’éponge quelle que soit la situation. Mais ce n’est souvent pas le cas, car les adultes font tout pour les démotiver. Je trouve regrettable qu’il en soit ainsi dans notre société. C’est en partie dû à la pression exercée par les décideurs sur ce que je nommerais le commun des mortels. Ne pas avoir droit à l’erreur, ne pas avoir la possibilité de se régénérer, être taxé d’avance plus ou moins de raté. C’est ce qui se passe souvent dans les entreprises, comme le procès contre les anciens dirigeants de France Télécom dans l’affaire des suicides, le témoigne. Didier Lombard, l’ancien PDG, âgé de 77 ans fait à la barre la déclaration suivante : « Je veux dire le profond chagrin qui demeure et demeurera à tout jamais le mien pour ceux qui n’ont pas supporté la transformation imposée à l’entreprise dont le sauvetage puis le succès ne sont dus qu’au travail de chacune et de chacun d’entre eux. Notre maison était en péril en 2005 à cause de son surendettement, de l’agressivité de la concurrence et des évolutions technologiques extrêmement rapides. (…) A l’évidence, il est apparu que les mesures d’aide à la transformation n’étaient pas adaptées à l’égard de certains et je renouvelle aux victimes et à leurs familles l’expression de ma sincère et profonde tristesse de ce que cette situation ait pu involontairement contribuer à fragiliser certains d’entre eux au point qu’ils accomplissent un geste irrémédiable, ce qui m’est insupportable. » Weiterlesen

Auf den ersten Blick ist die Entwicklung nicht besonders bedeutend, die Krawatte ist schließlich nur ein modisches Accessoire am Hals des Mannes. Und doch war der Binder in Unternehmen, insbesondere am Finanzplatz Frankfurt, lange Zeit viel mehr: ein Symbol für die Seriosität der Geschäftswelt und der eigenen Person und damit zugleich eine Art Rückversicherung für seinen Träger, der sich mit der Krawatte auch als Teil einer bestimmten, erfolgsorientierten Gruppe auswies. Der Binder changiert mehr noch als der Anzug zwischen Uniformität und Individualität.

Sosehr die Krawatte jahrzehntelang stilbildend war, so sehr steht sie zunehmend für die „Old Economy“ (faz.net), für Konzerne, die Deutschland groß gemacht haben. Doch heute geben Unternehmen aus dem Silicon Valley den Trend vor. Dort geht es nicht mehr um den Nachweis deutscher Gründlichkeit durch einen akkurat sitzenden, sauber gebundenen Schlips, sondern darum, den Eindruck von Geschwindigkeit, Flexibilität und jugendlichem Unternehmertum zu erwecken.

Ganz ausgestorben ist sie freilich nicht. Bei einem Festakt der Bundesbank vergangene Woche (zeit.de) etwa trugen die Herren fast durchweg Schlips. Auch in vielen Kanzleien und Beratungsunternehmen gehört die Krawatte immer noch zum guten Ton. Und, ja, es gibt Männer, die einen ganz banalen Grund haben, eine Krawatte zu tragen: weil es ihnen gefällt.

Über den genauen Ursprung der Krawatte gibt es geteilte Ansichten. Die älteste Erwähnung geht auf die Trajanssäule in Rom und das Jahr 200 n.Chr. zurück. Auf der Säule zu Ehren des römischen Kaiser Trajan posiert ein römischer Legionär der ein schmuckvolles Leinentuch um den Hals trägt (tieroom.de). In der damaligen Zeit diente dieses Leinentuch vermutlich hauptsächlich zum Schutz vor Kälte und zum Schnauben der Nase.

In der modernen Geschichte rechnet man Frankreich den Ursprung der Krawatte zu. Eine französische Erfindung ist der Schlips trotzdem nicht. Weit gefehlt. Kroatische Soldaten haben den Vorgänger der heutigen Krawatte während des 30-jährigen Krieges in Frankreich getragen. Das französische Wort „Cravat“ ist im Französischen von der Nationalitätsbezeichnung für Kroaten (la croate) abgeleitet und bezeichnet ein dekoratives Halstuch der kroatischen Kavallerie im dreißigjährigen Krieg. Das Halstuch wurde in Kriegszeiten getragen um Freund und Feind besser zu unterscheiden. Damals waren Krawatten aus Seide den Offizieren vorbehalten. Einfache Soldaten mussten sich mit Krawatten aus einfacheren Materialien zufrieden geben.

Im 17. Jahrhundert verbreitet sich die Krawatte schließlich von Frankreich aus ins restliche Europa. Sie wird gern von vornehmen Adligen und wohlhabenden Bürgern getragen. Das sogenannte kroatische Ritterhalstuch ist zur Zeit des französischen Barock groß in Mode. Das Ritterhalstuch war ein langes weißes Stofftuch aus Baumwolle oder Leinen welches auf komplizierte Weise geknotet und um den Hals gelegt wurde. Manchmal wurde es dekoriert mit Spitze. War man faul, konnte man das kroatische Ritterhalstuch auch fertig dekoriert und gebunden kaufen. Die Wohlhabendsten trugen in dieser Zeit so genannte Spitzenrüsche als Ausdruck von enormen Reichtum und Status. Beispielsweise kostete die Spitzenrüsche des englischen Königs Karl II. im Jahr 1660 nach heutigen Maßstäben zirka 10 Jahreslöhne eines Besserverdieners der damaligen Zeit.

Die Finanzwelt folgt heute einem Trend, der bei Tech-Firmen im Silicon Valley längst keiner mehr ist. Schon in den Fünfzigerjahren begann dort eine Entwicklung, die vielen heute als „Casual Friday“ bekannt ist. Von Montag bis Donnerstag galt in den Büros ein strenger Dresscode, am Freitag durfte es als Einstimmung ins Wochenende statt Hemd auch mal der Rollkragenpullover sein. Heute ist aus der wöchentlichen Ausnahme längst ein Standard geworden: Kapuzenpulli und Sneaker sind die Uniform der Westküste.

Im Kampf um junge Talente soll der neue Dresscode vielen Unternehmen – darunter viele Start-Ups – helfen, mit der Lässigkeit des Silicon Valley gleichzuziehen.

Kawatten sind out, nur Anwälte oder Banker tragen noch welche – aber müssen die sich bei ihren Kunden anbiedern?!

Die alten Dresscodes gibt’s nicht mehr. Alle erfinden sich neu, geben sich kreativ – und unterstreichen das auch äußerlich. Bloß keine Krawatte! Die schmalen Seidentücher, einst Status-Symbole für Stand und Position, sind fast schon stigmatisierend. Dunkler Anzug und steife Krawatte ist gleich exorbitanter Tagessatz!

„Overdressed ist heute ein Geschäftsrisiko“ klagen Unternehmensberater (glam-o-meter.com 13.05.2018). Die zweite Frage der Leute laute immer: „Wie ist der Dresscode?“.

Eine Revolution ist im Gange. Den Herren „geht es an die Gurgel“ …

Vouloir faire mijoter une révolution à petit-feu, n’est pas une méthode très efficace pour amener le changement. Juan Guaido est en train de perdre sa crédibilité. Le putsch qu’il a essayé d’engendrer, a été un échec. Les militaires qui lui avaient soit-disant accordé leur soutien, se sont rétractés. Nicolas Maduro, le président élu, peut pour l’instant se fier à son état-major et à une grande majorité d’officiers, qu’il a gratifié, ainsi que son prédécesseur, Hugo Chávez, de grands privilèges. Ils ont pu se faire leur beurre, ont profité de l’industrie pétrolifère, sont incontournables en ce qui concerne l’économie vénézuélienne. Que peuvent-ils attendre du président auto-nommé? Pour l’instant ils ne semblent pas être enclins de vouloir avoir un changement.  „Certaines personnes n’ont pas tenu parole. (…) Cela ne signifie pas qu’elles ne le feront pas sous peu », a expliqué Juan Guaido. Il a ajouté : « Il est évident qu’aujourd’hui, le mécontentement est généralisé et les forces armées n’échappent pas à la règle. Des conversations ont lieu (…) avec des responsables civils et militaires ». Le chef de l’opposition qui a été reconnu par 50 pays, parmi eux les USA, l’Allemagne et la France, a, qu’on le veuille ou non, essuyé un sérieux revers. Ses déclarations sont un signe évident de faiblesse. Je ne vois pour l’instant pas la raison pour laquelle les militaires retourneraient casaque. Sans eux il ne peut pas y avoir changement de régime. Pourquoi se soumettraient-ils à Juan Guaido ? Il est peut-être plus aisé d’avoir affaire à un président vacillant comme Nicolas Maduro, pour lui imposer ses quatre volontés. Les atouts du Venezuela ne sont pas ceux d’une république bananière. Elle peut se passer du parrainage des américains, car Caracas dispose de grandes ressources naturelles, comme le pétrole. Weiterlesen

Après 12 ans passé au Bayern de Munich, Frank Ribéry quittera le club à la fin mai. À 36 ans, un âge respectable pour un footballeur. Son palmarès y a été époustouflant. Arrivé en 2007 il a disputé 422 matchs. inscrit 123 buts, remporté huit titres de champion d’Allemagne, cinq Coupes d’Allemagne, quatre Supercoupes d’Allemagne, une Supercoupe d’Europe, un Mondial des clubs et une Ligue des champions. « Quand je suis arrivé en Bavière, un rêve est devenu réalité. Les adieux ne seront pas faciles, mais nous ne devrons jamais oublier ce que nous avons accompli ensemble » Frank Ribéry, qui n’est pas un homme facile « à gérer », a trouvé chez le Bayern un havre de paix. La direction du club l’a aidé dans toutes les situations, qu’elles soient professionnelles ou privées. La raison pour laquelle ce grand footballeur considère le club comme étant sa famille, comme Aryen Robben, qui quittera aussi le club dans quelques jours. Je veux prendre ces départs comme occasion pour écrire quelques lignes au sujet d’un management qui est considéré comme exemplaire, pas seulement dans le monde du football. Le président, Ulli Hoeness, a pris les rennes du Bayern il y a quarante ans. Un exemple de continuité peu égalé dans le foot. Il a réussi à en faire une PME d’une rare efficacité. Le club occupe aujourd’hui plus de 1000 employés, n’a pas de dettes, a réussi à construire un stade de plus de 70.000 places, conçu par le bureau d’architectes De Meuron-Herzog, qui sont aussi les auteurs du stade olympique de Pékin, dont les crédits pris sont remboursés et ceci en dix ans ! Weiterlesen

Der Kapitalismus sei in viel zu viele Lebensbereiche vorgedrungen: „So können wir auf keinen Fall weitermachen“. Er habe das sehr ernst gemeint, was er formuliert habe, bestätigte Kevin Kühnert (zeit.de). „Ich habe keine Lust mehr darauf, dass wir wesentliche Fragen immer nur dann diskutieren, wenn gerade Friedenszeiten sind, und im Wahlkampf drum herumreden“, so der Vorsitzende der SPD-Nachwuchsorganisation. Er hat die SPD aufgefordert, die von ihm angestoßene Debatte offensiv zu führen.

Der frühere SPD-Vorsitzende Sigmar Gabriel hat die Sozialismusthesen von Juso-Chef Kevin Kühnert scharf zurückgewiesen. „Wer als Sozialdemokrat die Enteignung und Sozialisierung großer Industrien fordert (gemeint ist Verstaatlichung), dem ist die Aufmerksamkeit der Medien gewiss“, schrieb Gabriel in einem Gastbeitrag (handelsblatt.com). „100 Jahre empirisch gesicherte Erfahrung mit staatlich gelenkten Volkswirtschaften haben gelehrt, dass sie wegen mangelnder Effizienz und Qualität bankrottgehen und zudem auch für die soziale Verelendung ihrer Beschäftigten sorgen“. Aber das ignoriere Kühnert.

Kritik an Kühnerts Ideen kam nun auch vom Industrieverband BDI. „Unausgegorene Ideen für eine sozialistische Wirtschafts- und Gesellschaftsform verlieren sich im Nebel aus unbestimmten Wünschen und Rezepten von gestern“, sagte der Hauptgeschäftsführer des Bundesverbands der Deutschen Industrie (BDI), Joachim Lang.

Kühnert hatte in einem Interview mit der ZEIT zum Thema Sozialismus gesagt, dass er für eine Kollektivierung großer Unternehmen „auf demokratischem Wege“ eintrete: „Mir ist weniger wichtig, ob am Ende auf dem Klingelschild von BMW „staatlicher Automobilbetrieb“ steht oder „genossenschaftlicher Automobilbetrieb“ oder ob das Kollektiv entscheidet, dass es BMW in dieser Form nicht mehr braucht“.

Nicht umsonst legen einige Gazetten Wert darauf, Kühnert habe nicht von Verstaatlichung und Enteignung gesprochen, sondern von „Kollektivierung“.

Der Spott bleibt nicht aus. CSU-Generalsekretär Markus Blume empfahl Kühnert den Wechsel zur Linkspartei. „Mit solchen Leuten ist kein Staat zu machen und kann eine Regierung nicht funktionieren“, sagte er mit Blick auf die Große Koalition (dpa.com). Die SPD-Spitze müsse sich „von solchen Hirngespinsten distanzieren“.

FDP-Generalsekretärin Linda Teuteberg mahnte, die SPD müsse dringend ihr Verhältnis zum Eigentum klären. Der frühere Gesundheitsminister Hermann Gröhe (CDU) twitterte: „Und in den Sozialistischen Motorenwerken Bayerns (vor der Revolution ‘BMW’) machen die Kevin-Kühnert-Pioniere ihre Arbeitseinsätze.“

Auch aus der SPD kam Kritik. „Was für ein grober Unfug“, schimpfte der Sprecher des Seeheimer Kreises, Johannes Kahrs, auf Twitter. „Was hat der geraucht? Legal kann es nicht gewesen sein“ (jungefreiheit.de).

Nachdem in der ZEIT das Interview mit Kühnert unter dem Titel „Was heißt Sozialismus für Sie?“ erschien, hat die Kampagne einen neuen Höhepunkt erreicht. Obwohl Kühnerts „Utopie“ des Sozialismus, wie er selbst erklärt, konkret nichts anderes meint als „eine Wiederherstellung der Sozialstaatsversprechen der Siebziger, Achtzigerjahre in upgedateter Form“, überschlagen sich die Medien, führende Politiker in Regierung und Opposition sowie die Gewerkschaften mit wüsten anti-kommunistischen Tiraden.

Die WORLD SOCIALIST WEB SITE titelt gar: „Herrschende Klasse fürchtet Gespenst des Sozialismus!“ (wsws.org 04.05.2019).

Kühnerts Forderung ist mehr als radikal. Man könnte diese Aussagen als originelle Gedankenspielerei eines Außenseiters abtun, aber sie kommen eben von einem prominenten Sozialdemokraten, der ernst genommen werden will. Und er findet bei Grünen und Linken, wenn überhaupt, nur verhaltenen Widerspruch. Wir stehen also doch an einer Art Wegmarke der Debatte, und die verlangt Klartext. Es geht immerhin um unser Wirtschaftssystem, Ludwig Erhards soziale Marktwirtschaft.