Je me souviens encore aujourd’hui, lorsque ma belle-mère, Monique et moi regardions assez régulièrement « Bon appétit bien sûr! » à France 3. J’ai le souvenir d’un Monsieur, un être qui refusait de se mettre en avant, pour laisser place à ses collègues de France et de Navarre. Les menus présentés étaient relativement faciles à faire et étaient du point de vue des prix, tout ce qui a de plus normal, même pour des bourses relativement modestes. L’exactitude des ses descriptions était telle, que je me serais volontiers rendu à la cuisine pour essayer tout de suite, de mijoter de tels plats. En plus de l’humanité que Joël Robuchon y mettait, il avait une vigueur intellectuelle digne d’un grand penseur. J’avais le sentiment que la cuisine était un trésor pour le pays, qu’il fallait à toux prix sauvegarder. L’incitation à lutter pour ce qu’il y a de plus noble dans notre culture, l’empathie par rapport au travail bien fait. Ce grand chef m’a incité à tenter l’essai dans ma profession, de faire ce qu’on nomme communément le travail bien fait. À côté du génie qu’il faut avoir pour atteindre des sommets paraissant tout d’abord infranchissables, il m’a bien fait comprendre que la technique avait une place essentielle, lorsqu’il était question, dans mon cas bien particulier, de communiquer. En plus des connaissances, il faut avoir de l’empathie, une vue nécessaire pour mettre les personnes qu’on veut atteindre en confiance. Joël Robuchon l’a fait en faisant renaître à première vue des plats qui nous semblaient primaires, comme la purée de pommes-de-terres. En partant d’un légume qu’on pourrait qualifier de basique, il en a fait un poème, prouvant que la simplicité est une des principales vertus de la culture, dans ce qu’elle a de plus noble. Weiterlesen
Monat: August 2018
Mein Europa – Dein Europa
Ungefähr nach 100 Jahren wiederholt sich die Geschichte auf eine bestimmte Art und Weise. Die Frage, die man sich im Westen derzeit stellt, ist, wie man mit einer multikulturellen Gesellschaft am besten umgeht. Im Osten will man verhindern, dass eine multikulturelle Gesellschaft entsteht. Denn auch vor 100 Jahren gab es zwei Europas. Westeuropa war das ethnisch homogene Europa. Osteuropa war multikulti. Nur 66 Prozent der Bevölkerung Polens waren vor dem Ersten Weltkrieg ethnische Polen. Nach den zwei Weltkriegen gibt es wieder diese zwei Europas: ein multikulturelles Westeuropa und ein ethnisch homogenes Ost-Mitteleuropa. Heute sind mehr als 96 Prozent der Menschen, die in Polen leben, auch in Polen geboren. Nur vier Prozent der Bevölkerung Ungarns sind nicht in Ungarn geboren. Zum Vergleich Österreich: 16 Prozent der Menschen, die in Österreich leben, sind nicht in Österreich geboren. Im Westen geht es nun darum, dass die politischen und ethnischen Mehrheiten befürchten, dass sie nicht genug politische Macht haben werden, um ihre kulturelle Hegemonie bewahren zu können. Deshalb rückt die Frage der kulturellen Identität im politischen Diskurs in den Vordergrund. In Osteuropa ist das Problem ein völlig anderes. Ganze Landstriche sind durch Emigration in den Westen entvölkert. In Ungarn haben in den letzten zehn Jahren mehr Menschen das Land verlassen, als nach dem Einmarsch der Sowjets im Jahr 1956.
Niemandem, der im Sommer durch Westeuropa reist, wird es gelingen, nicht durch den Wohlstand, die Schönheit und die Lebensqualität des Kontinents beeindruckt zu werden. Letzteres ist in den Vereinigten Staaten – trotz des höheren Pro-Kopf-Einkommens – weniger offensichtlich, zum Teil deswegen, weil das Land größer und weniger dicht bevölkert ist: Die USA bieten dem Reisenden nicht das Spektakel einer tadellos erhaltenen Landschaft, die mit zahlreichen Schlössern, Museen, exzellenten Restaurants und Wi-Fi ausgestattet ist, wie man es in Frankreich, Italien oder Spanien erlebt. Man kann durchaus behaupten, dass noch nie jemand in der Menschheitsgeschichte so gut gelebt hat wie die Westeuropäer von heute.
Die Tatsache, dass die Europäische Union so prosperierend und friedlich im Vergleich zu ihren östlichen Nachbarn (Ukraine, Moldawien, dem Balkan, der Türkei) und – noch wichtiger – zum Nahen Osten und Afrika ist, bedeutet, dass sie ein Migrationsziel darstellt.
Die Einkommenslücke zwischen „Kern-Europa“ (der früheren EU der 15) und dem Nahen Osten und Afrika ist nicht nur gewaltig, sie ist sogar noch angewachsen. Heutzutage liegt das westeuropäische BIP pro Kopf nur knapp unter 40.000 internationalen Dollar (eine von der Weltbank berechnete Vergleichswährung). In Subsahara-Afrika liegt es bei 3.500 Dollar – eine Lücke von 11 zu 1. 1970 lag das BIP pro Kopf in Europa bei 18.000 Dollar, in der Subsahara-Region bei 2.600 – eine Lücke von 7 zu 1.
Angesichts der Größe der Einkommenslücke wird der Migrationsdruck für mindestens weitere 50 Jahre anhalten oder noch größer werden – selbst wenn Afrika in diesem Jahrhundert einen Aufholprozess zu Europa einleiten könnte (was bedeuten würde, stärker zu wachsen als die EU).
Europas Probleme sind echt. Und sie erfordern echte Lösungen.
Wenn wir sie angehen, dürfen wir die Realität nicht aus dem Auge verlieren. Nationalisten/Populisten „kuscheln“ gerne national. Wir machen die Grenzen dicht, hört es dann nicht auf, führen wir einen „kleinen Krieg“ – und der Irrtum dahinter, wir halten unsere wirtschaftlichen Beziehungen mit den Ländern, die wir gerade ausgrenzen, die uns aber über Handel den Wohlstand gebracht haben, aufrecht … Das ist ein Holzweg!
Die Realpolitiker differenzieren gerne zwischen politischer Verfolgung, Kriegs- und Wirtschaftsflüchtlingen. Sie verankern diese Unterscheidung in Gesetzen. Aller demokratischer „Anstrich“ hilft allerdings nicht. Hier wird die wesentliche Migrationsursache gesetzlich „weggelogen“, während wir noch nach Kategorien sortieren, steigt der Migrationsdruck weiter. Jeder der oben genannten Flüchtlinge – ob politisch, aus Kriegsgebieten oder wirtschaftlich – ist auch letzteres. Sie alle sind auch Wirtschaftsflüchtlinge. Ob wir das akzeptieren wollen oder nicht, es ist so!
Wir werden Geld in die Hand nehmen müssen, um die Fluchtursachen vor Ort zu beseitigen. Diese Erkenntnis ist nicht neu, wird aber immer wieder gerne ignoriert.
Europa, uneins wie es im Moment ist, liegt im Sterben. Wirtschaftlich betrachtet scharren andere Blöcke wie die USA, Russland und China mit den Hufen. Sie werden handeln und die Situation ausnutzen – zu unseren Lasten …
Im Endeffekt heißt das für uns, Migration als Tatsache zu akzeptieren und auch als Chance für die Zukunft zu begreifen.
Canicule
En principe je supporte bien la chaleur, mais je dois malgré tout avouer que je la trouve parfois étouffante. Il est cinq heures. Je me suis assis devant l’ordinateur et respire l’air de l’aube. Ayant ouvert tout grand ma fenêtre, je me soustrais à un bain de fraîcheur. Un moment privilégié, où je n’ai pas besoin de la climatisation pour me sentir soulagé. Je suis parfaitement conscient que nous sommes les artisans de ce coup de chaud. En gaspillant ainsi les ressources qui nous sommes mises mises à disposition, notre planète plane dangereusement dans la direction d’une côte ardue, qu’il s’agirait d’éviter. Nous voyons parfaitement.où cela peut mener, mais sommes complètement dépourvu d’énergie afin de remédier à cela. Les routes de France en début du mois de juillet 2018 ont en été une preuve de taille. Des bouchons cumulés sur plus de 700 kilomètres, des records de canicules, des gens dans la peur de ne pas supporter la canicule sans leurs véhicules. Et tout cela pour mettre les pieds dans la mer. Il faut s’en armer de patiences ? Interruption ! Je me suis recouché un quart d’heure n’en pouvant plus. J’espère que je pourrais mener à terme cet article, de parler mentalement avec vous, même si j’ai parfois du mal à vous entendre. Et lorsque je suis couché, mon dos proteste. Il veut me faire comprendre, que toute guérison est en fait un leurre. Causes et effets, je dors sur du dur ! Au fait, je voulais vous parler de quoi ce matin ? Évidemment de la canicule et ses effets pervers. En particulier des efforts technologiques que nous devrions faire. Je déteste qu’on me mette ainsi sous pressions. Je sens la fatigue qui une fois de plus m’envoie mille salutations. Je devrais pourtant faire la gaudriole, chanter à tue-tête, et supporter sans coups férir ce régime. Black out ! De quoi voulais-je parler ? Des prix-forts ! Autant aller chercher un peu de repos. Weiterlesen
Interdit de Burqa !
Le voile intégral vient d’être interdit au Danemark. La femme, que la police a surprise avec cet habit, devra payer 134 euros d’amende. Cela s’est passé au centre commercial de Horsholm dans le nord-est du pays, où une autre femme a tenté de lui arracher le tissus qui cachait sa face. Que dire de cela ? Depuis le 1er août 2018, cette loi est en vigueur dans le royaume et contestée par nombre de personnes. Je me trouve moi-même dans un certain dilemme, que je voudrais décrire dans cet article. Une chose reste immuable pour moi, c’est la liberté pour chacun d’agir et de se présenter comme il lui plaît. Une priorité absolue. Bien moins s’il s’agit d’une contrainte, comme celle par exemple provenant du mari ou de la famille toute entière. Dans ce cas-là, la personne concernée a été forcée d’agir de cette manière, ce qui amènerait à mes yeux une interdiction immédiate. Comme vous le voyez je ne suis pas un pouce plus loin. Afin d’essayer de trouver une solution, je dois me poser la question de savoir quelle signification a le voile absolu ? Est-il le symbole de l’Islam pur et dur ? Je me permets d’en douter, car dans le Coran le prophète ne s’exprime pas d’une manière absolue à ce sujet. Il est peu question de vêtement dans le livre saint, bien plus du rôle de l’épouse et de la mère, une personne qui doit être respectée au plus haut point. Si cela devait s’avérer exacte, il serait difficile de voir dans la Burqa un symbole religieux, bien plus sociétal correspondant à une certaine manière de vivre au Pakistan ou en Afghanistan. Weiterlesen
Sauve qui peut !
Une visite un temps soit peu étrange ! L’hôte, en l’occurrence Emmanuel Macron, reçoit dans sa résidence de vacance, le fort Brégançon dans le Var, Theresa May et son mari. Ce n’est pas pour faire une partie de baignade dans la fameuse piscine présidentielle, mais bien pour discuter du Brexit, que le Président ne négocie pas. C’est du ressort du commissaire européen Michel Barnier et ceci au nom de l’UE. Ce qui se passe-là fait partie des absurdités que nous vivons depuis quelques temps. Un peuple vote pour le départ de son pays de l’Union Européenne et ceci à cause d’arguments mensongers. On ne lui a évidement pas dit quels dangers chaque citoyen encourait en cas de divorce. La vérité se fait jour et un sentiment de panique se propage de plus en plus en Grande-Bretagne, tendance ascendante. Theresa May essaie dans ce contexte plus que bancal de sauver sa peau de politicienne. Elle a présenté un plan, qui ressemble plutôt à une valse à mille temps, que de mesures censées. En fait elle préconise de quitter l’Union, sans pour autant la quitter complètement. Une zone de libres-échanges est préconisée, sans avoir réglé le problème de tous ceux qui sont allés s’établir ou en Angleterre ou dans l’UE. De même le problème de l’Irlande du Nord, qui est un tonneau de dynamite, si on ne le traite pas comme ferait un artificier. Il ne peut plus avoir de frontière, sinon tout le traité de paix, qui a été forgé avec le mal qu’on sait, ne serait plus qu’une ruine. J’ai parlé de tout cela à maintes reprises, mais ce qui m’amène malgré tout à me répéter, c’est l’aspect complètement surréaliste du Brexit. Weiterlesen
Brief vom 04.08.2018 – „Petra & Pierre im Gespräch“ (Teil 1)
Liebe Petra,
wir immer wieder einige Gedanken, die ich bei voller Hitze geschrieben habe:
Menschen auf verlorenen Posten.
Nein, es ist nicht leicht zu erfahren, wie man mit Menschen umgehen soll. Sehr oft tritt man in ein Fettnäpfchen, ohne es zu wollen. Ich merke immer wieder, dass wir über den Charakter der Menschen, mit denen wir zu tun haben, wenig wissen. Das „Wie“ wird uns bei den Kontakten – die wir brauchen, um existieren zu können – in der Schule nicht beigebracht. Immer wieder wird berichtet, dass dies da A und O des Berufslebens sei. In einem Laden, in dem die zwischenmenschlichen Beziehungen haken, kann kein Erfolg erzielt werden. Es ist die Aufgabe der Personalpsychologen, jedem Mitarbeiter das Gefühl zu vermitteln, dass er Gehör genießt, auch wenn das nicht unbedingt stimmt. Viele Calls – wie man heute Telefonkonferenzen nennt – haben alleine das Ziel, Nähe zu vermitteln. Genauso ist es mit den Sitzungen, die oft thematisch kaum nützlich sind, da die Entscheidungen im kleinen Kreis ohnehin schon getroffen worden sind. Aus Mangel an Kenntnissen, werden viele Mitarbeitern einfach betrogen. Das in eine scheinheilige Atmosphäre.
Kameradschaft vorspielen.
Weder die Anwendung des Vornamens noch das „Du“ vermitteln Freundschaft. Vielmehr das Gefühl, adäquat reingelegt werden zu können. Das ist die amerikanische Art ein Unternehmen zu führen und immer dazwischen eine Grillparty oder ein Ausflug, um die Leuten gefügiger zu machen. Das Private und das Berufliche sind immer mehr in sich verwoben, was die Sache perfider macht, wenn man postwendend gefeuert wird. Dann bricht eine Welt zusammen und das nur, weil man die Menschen mehr oder weniger als Objekte betrachtet. In diesem Fall ist mir das „Sie„ lieber. In manchen Berufen – wie bei den Künstlern und Journalisten – spricht man von einer großen Familie. Da bekomme ich einfach Gänsehaut, weil das einfach total verlogen ist. Je weniger Konkurrenz vorhanden ist, desto besser ist das. Diese Beispiele zeigen, dass wir vollkommen hilflos davor stehen und kaum wissen, wie wir uns verhalten sollen. Ich denke, dass viele Fälle von Burnout aufgrund dieser Verlogenheit entstehen. Nach wie vor würde ich das Private vom Beruflichen trennen, wenn das möglich ist, denn das sorgt wenigstens für klare Verhältnisse.
Und Weibchen und Männlein?
Wenn es um die Liebe geht, sind beim Kennenlernen sehr viele Menschen unbeholfen. Auch hier werden die Verhaltensformen nicht beigebracht, was eigentlich früher in der Obhut der Eltern war. Was heute als altmodisch betrachtet wird, kann als sehr angenehm empfunden werden. Eine junge Frau ist fast immer berührt, wenn derjenige, der sie erobern will, gute Umgangsformen vorbringt, denn das ist u.a. das, was eine Beziehung ausmacht. Meine Frau und mich kann man also durchaus als fortschrittlich betrachten. Wie waren immer für eine freie Beziehung, solange sie mit dem gegenseitigen Respekt gelebt wird. Von Prüderie haben wir nie etwas gehalten, sehr viel mehr vom Charme. In diesem Sinn, sind wir sehr Französisch, indem wir die Meinung vertreten, dass liebevolle Gesten das Leben einfach schöner machen. Ob man will oder nicht, die Form der Anziehungskraft ist immer die gleiche geblieben. Es geht um Gefühle, egal ob man den Wiener-Walzer oder Heavy Metal liebt. Hier geht es um das Taktile, nicht um Modeerscheinungen.
Früher sprach man von Liebeserziehung, heute von Sex.
Der Liebesakt ist kein mechanischer Vorgang. Nicht ohne Grund haben die Inder und die Japaner den Liebesakt als größte kulturelle Errungenschaft betrachtet. Liebe körperlich auszudrücken, bedeutet den Partner oder die Partnerin zu respektieren, ihn oder sie zu fühlen, über die Grenzen des Möglichen hinweg zu gehen. Nicht ohne Grund werden solche Menschen in eine Vollkommenheit versetzt, um Gott näher zu kommen. Ich denke dabei an „das Hohe Lied“ im Alten Testament. Eine Ode der Sexualität, die ohne eine Symbiose zwischen Seele und Körper nie zustande kommen kann. Auch das muss den jungen Menschen beigebracht werden und auch das ist Sache der Mutter und des Vaters. Leider sind die Hemmungen oft so groß, dass dies aus einer falsch empfundenen Prüderie nie zustande kommt. Wäre dies vorhanden, könnte man davon ausgehen, dass es weniger Brüche in der Partnerschaft geben würde. Hier wird das Fundamentale, was das Leben und den Glauben ausmacht, vernachlässigt.
Nach langer Ehe.
Heute am 4. August, feiern wir meine Frau und ich 47 Jahren Ehe. Kaum zu glauben. Das hätten wir, nach sechs Monaten Bekanntschaft nie geglaubt. Ich habe den heutigen Artikel mit dieser Optik geschrieben. Mein Vater war ein Freudianer, ein Freigeist… und doch hatte er eine sehr große Ethik. Man kann durchaus von Dingen sprechen, die vom ersten Anblick tabu vorkommen – wie die Sexualität – und dabei etwas äußerst Reines damit empfinden. Gäbe es die großen Dichter ohne diese Dualität? Ich glaube kaum. Ich würde gerne meinem Enkel dieses weitervermitteln, wenn mir die Zeit dafür bleibt. Ich empfinde die Beziehungen unter den Menschen als den Grundstein der Existenz, deshalb wundere ich mich, dass dies so ungeachtet bleibt. Alles was ich schreibe, auch über die Politik, ist ohne diesen innerlichen Zusammenhang nicht zu verstehen. Alles was wir tun, stammt aus den Beziehungen, aus dem Gefühl sich auf jemand anderes anlehnen zu können.
Alles Liebe aus Frankreich,
Pierre
//pm
Jasmin et Osama
Osama Zatar, le Palestinien et Jasmin Avissar, l’Israélienne, vivent aujourd’hui leur amour avec leur petite fille de huit ans à Vienne, loin de l’endroit entre l’État hébreux et le West Bank, où ils ont été élevés. Un amour déchiré par le mur, les barbelés. Lorsque j’ai vu la photo des deux, j’ai ressenti le besoin absolu d’écrire quelques lignes à leur sujet, sans m’approfondir dans leur histoire. Les images parlent souvent plus que l’écriture. La guerre et la bêtise des hommes vont à contre-courant face à l’amour. La danseuse et le sculpteur ont sauté par dessus le fossé afin de vivre ce qui pour Dieu est l’évidence, l’amour. Par les douleurs continuelles que je ressens, je suis devenu plus sensible qu’avant. Je me suis retrouvé à six heures ce matin devant leur portrait et me suis mis à pleurer. Pour quelqu’un qui a toujours pu se maîtriser au cours de sa vie, une drôle de situation. Honnêtement cela m’énerve de me mettre dans de tels états. Mais peut-être est-ce aussi une qualité de pouvoir exprimer ce qu’on ressent, même si le sujet de l’article est plutôt pragmatique. J’ai appris à garder une certaine retenue au cours de ma vie professionnelle. J’ai maîtrisé mes sentiments pour essayer de donner aux téléspectateurs et aux lecteurs une approche plus juste des sujets que je voulais aborder. Mais rapidement je me suis aussi aperçu que sans émotions, tout ce que je faisais, n’était qu’une description extérieure, non pas la recherche du temps perdu qui ne l’est pas, comme l’a prouvé Marcel Proust. Une dualité pour comprendre la vie. Osama et Jasmin ont connu l’hérésie d’un monde qui se déchire plus qu’il unit. Ils ont apporté la démonstration que rien ne peut séparer des êtres qui sont faits l’un pour l’autre, un défit à toutes les soi-disant règles que l’être humain s’impose, parfois sans savoir pourquoi. Pour quelle raison n’y aurait-il pas d’amour entre une Israélienne et un Palestinien ? Weiterlesen
Pulverfass
In Israel spekuliert man derzeit, ob es bald zu einem neuen Krieg kommt. Demnach gibt es innerhalb der Hamas, die den Gazastreifen kontrolliert, unterschiedliche Auffassungen. Der militärische Arm der islamistischen Organisation suche einen Krieg, die politische Führung wolle das nicht. Diese Meinungsverschiedenheit könnte erklären, warum die Hamas einerseits indirekt mit Israel über Waffenruhen verhandelt, militante Palästinenser jedoch weiterhin Angriffe gegen Israel starten.
Vor der jüngsten Eskalation hatte die Hamas zumindest in der Öffentlichkeit keine Anzeichen gegeben, dass sie die Lage deeskalieren wird. Khalil al-Hayya, der stellvertretende Anführer der Hamas im Gazastreifen, gab sich vor der jüngsten Eskalation kämpferisch.
Vertreter der israelischen Regierung denken laut darüber nach, dass die israelische Armee in den Gazastreifen einmarschiert, um einen Regimewechsel herbeizuführen. Israel könnte dabei helfen, die Hamas durch die gemäßigtere palästinensische Autonomiebehörde zu ersetzen. Armeevertreter betonen, Man lege es nicht auf eine weitere Eskalation an.
Zehn Tage später, am 31.07.2018, hört sich das Ganze anders an: Es fehle nur ein Funke, so die Militärexperten. Israel befindet sich derzeit in einem Zwei-Fronten-Konflikt, der sich jederzeit zu einem Krieg auswachsen kann. Zum einen gibt es im und um den Gazastreifen die heftigsten Auseinandersetzungen seit dem Ende des Gazakriegs 2014. Am vergangenen Wochenende gab es Bombardierungen und am Grenzzaun drei Tote – darunter ein erst zwölfjähriger Palästinenser. Zum anderen schwappt der Bürgerkrieg in Syrien auf die israelische Seite hinüber. Hier könnte Israel in eine größere militärische Auseinandersetzung hineingezogen werden, denn die Regierung will mit allen Mitteln verhindern, dass sich Iran in der Region breitmacht.
Vor einer Woche waren die israelischen Streitkräfte erstmals an beiden Fronten aktiv. Fast gleichzeitig bombardierte die Luftwaffe Ziele der im Gazastreifen regierenden radikalislamischen Hamas und Positionen des sogenannten Islamischen Staates (IS) in Syrien, wo Raketenwerfer zerstört wurden. Von dieser noch verbliebenen IS-Enklave waren zuvor zwei Raketen abgefeuert worden, die im See Genezareth und damit auf israelischem Gebiet niedergingen.
Die Zerschlagung des Iran würde Israel die uneingeschränkte Kontrolle über den Mittleren Osten und sein Öl überlassen – es sei denn, Russland oder die Türkei griffen gegen Israel ein, was höchst unwahrscheinlich ist. Einige denken, dass Russland und Israel – und die USA – bereits ein Abkommen zur Teilung des zentralen Mittleren Ostens geschlossen haben.
Scheitern die Gespräche zwischen dem Iran und den Vereinigten Staaten, hat das Pentagon einen intensiven Luftkrieg gegen den Iran geplant, dem Israel und die Saudis sehr wohl beitreten könnten. Der Plan sieht über 2.300 Luftangriffe gegen iranische strategische Ziele vor. Irans Luftverteidigung reicht von schwach bis nicht existent. Jahrzehntelange militärische und kommerzielle Embargos unter der Führung der USA haben sie ebenso herunterkommen lassen und geschwächt wie die des Irak.
China verspricht, trotz der US-Blockade in diesem Herbst weiterhin iranisches Öl zu kaufen. Dies könnte die USA und China auf Kollisionskurs bringen.
Es sieht nicht rosig aus: Falls Trump in puncto Gesprächsbereitschaft mit dem Iran gehofft haben sollte, mit seinem Angebot einen Keil zwischen das reformorientierte Lager um Irans Präsidenten Rohani und den Block der Hardliner um den Obersten Religionsführer Ali Khamenei zu treiben, geht seine Taktik kaum auf: Rohanis politischer Berater Hamid Abutalebi äußerte neulich, wer Dispute „in zivilisierten Gesellschaften“ durch Dialog lösen wolle, müsse sich auch der dazu nötigen Mittel bedienen (sueddeutsche.de).
Was Irans Führung für das richtige Mittel hält, daran ließ Abutalebi keine Zweifel. Die USA müssten in das Atomabkommen mit Iran zurückkehren. Schon diese Bedingung dürfte das von Trump angebotene Treffen unmöglich machen. Der Kommandeur der Revolutionsgarden, Mohammad Ali Dschafariihn, lehnte Gespräche rundheraus ab.