Die Lichter der Großstadt

glimmen in den Fenstern,

verlöschen.

Er schlägt den Mantelkragen hoch

und geht in die Nacht hinaus.

Für ihn ist es spät,

für viele in den Hochhäusern früh.

Zeit, sie begleitet ihn,

leistet ihm Gesellschaft.

Ein unzertrennliches Paar.

Wie oft fühlte es sich an,

als sei er ihr vor die Füße gefallen?!

Wenn er durch die morgendlichen

Straßen ging.

Heim, und doch nach Nirgendwo.

Die Gitarre über den Schultern,

der letzte Gig vorbei.

Lange haben sie geklatscht, lange,

nach dem letzten Anschlag

der Gitarrensaite.

Volle Kneipen, kleine Bühnen,

ein Leben als Tramp.

Die bunten Strahler, die Gesichter.

Seine Gitarre und er. Genau wie jetzt:

In den grauen Straßen der Stadt.

Der Wind pfeift um die Straßenecke,

er zieht seine Mundharmonika.

Hält kurz an der Straßengabelung,

nimmt dann die rechte Seite.

Der Weg nach Osten:

In den Sonnenaufgang.

Avec 17,6% des voix le CDU de Madame Merkel est en deuxième position derrière les 21,6% du SPD aux élections de Berlin. Le parti d’extrême-droite AfD glane14,2%. Les deux grandes formations démocratiques ont ainsi perdu des plumes. Michael Müller, les maire-régent social-démocrates sera obligé de former une coalition avec les verts et les Linke. La collaboration avec le CDU est ainsi terminée. La Chancelière perd de plus en plus de soutiens de la part des électeurs et se trouve ainsi dans une position précaire. Le CSU bavarois de Horst Seehofer l’attaque en ce qui concerne sa politique migratoire et remet en question son alliance avec elle. Ces querelles lui causent du tort, mais elle tient encore bon. L’échiquier politique de la République fédérale est en train de changer avec l’avènement de l’AfD dans une dizaines de parlements régionaux. Contrairement qu’en France, où le FN du fait du scrutin majoritaire ne se retrouve pas au parlement, ce ne sera pas le cas de la droite musclée allemande. Il est dorénavant sûr qu’elle entrera au Bundestag. La proportionnelle est plus équitable, mais elle conduit à une telle constellation. Il est effectivement à craindre que l’AfD, comme les populistes suisses, sera ainsi dans une position lui permettant de bloquer la démocratie en Allemagne. Ce n’est pas une bagatelle, pas un événement protestataire comme on voudrait le faire passer. Ne soyons pas dupes, la démocratie est en train de subir une érosion. C’est la peur qui régit. Elle n’est pas seulement due aux migrants, bien plus à un déséquilibre de plus en plus grand entre la révolution technologique et des structures politiques du passé. Les individus aujourd’hui risquent de plus en plus de s’émanciper, ce qui remet en question le pouvoir. Weiterlesen

Martine Aubry a raison, la gauche a tout d’abord besoin d’un programme avant qu’elle se ne prononce pour quelques candidats que ce soit. En cette fin de mandat, le Président n’a pas encore annoncé s’il avait l’intention de se représenter ou non. Les sondages le gratifient d’un score qui pourrait être comparé à un Waterloo. Aucun candidat venant du camp socialiste serait en mesure pour l’instant de faire mieux. Mais il est un fait objectif : la gauche ne peut pas abdiquer avant les élections. Même si ses chances sont les plus tenues, force sera d’affronter le verdict des urnes. Toute la question qui se pose actuellement´est de savoir comment procéder afin de na pas sombrer complètement dans le vide. Martine Aubry a cherché à rassurer, à montrer sa détermination de mener la lutte jusqu’au bout. Elle a bien fait, tout en sachant qu’il y avait une raison plus qu’évidente de déprimer. Une période où en Europe le regain de l’extrême-droite semble prendre de plus en plus d’importance, les forces de gauche, celles qui existent encore, ne peuvent pas baisser les bras sans réagir. Il s’agit de se reprendre ! Il est vrai que le fatalisme ambiant n’arrange pas les choses. C’est moins les populistes qui m’inquiètent que la passivité des citoyens ne voulant pas voter FN ou autre. Au lieu d’apporter des arguments démontrant le leurre de telles démarches totalitaires, on s’enferme dans un mutisme de mauvais aloi. Ce n’est pas la première fois que le socialisme semble être à l’agonie. Je me souviens encore bien du résultat épouvantable de ce parti, lorsque Gaston Defferre s’était présenté en 1969 pour le poste suprême. Il a recueilli à peine 5% des voix. On sait ce que par le suite il est advenu de la gauche. Avec François Mitterrand elle a a pu se remettre complètement. La preuve qu’il ne faut jamais tout abandonner. Weiterlesen

Faut-il réinventer à chaque fois l’UE ? Le sommet de Bratislava démontre qu’il s’agit avant tout de réajuster les acquis, de les remettre sur les rails après le Brexit. Mais une chose est claire, obliger 27 membres à se mettre d’accord est presque impossible et ceci avec la meilleure volonté du monde. On ne reviendra pas en arrière ! Mais s’il devait avoir un jour un échec cuisant de toute la construction européenne, ce serait là qu’il faudrait en trouver une des causes. Néanmoins les chefs d’États ont essayé de trouver une porte de sortie en évoquant leur volonté de rendre l’union plus attractive pour les citoyens que nous sommes. Ils ont tout d’abord évoqué les points où un accord était plus ou moins possible. Le domaine de la défense commune ne devrait pas causer de grandes difficultés, même si on est loin d’une armée communautaire. Ils ont mis en parenthèse le problème épineux de l’immigration et n’ont qu’esquissé des idées vagues en ce qui concerne l’économie. Le social n’était pas à l’ordre du jour, ni la démocratisation des institutions. C’est là qu’il faudrait absolument marquer des points afin de rendre l’UE plus populaire. Mais on est loin. Malgré tout le ton était à l’optimisme. Une fois de plus la méthode Coué était d’actualité. Entre nous il n’y a pas de quoi pavoiser, au contraire. Tant que les questions fondamentales ne seront pas à l’ordre du jour, nous resterons plus ou moins en panne. Au grand déplaisir de Matteo Renzi, le premier ministre italien, Angela Merkel et François Hollande tentent de donner au couple franco-allemand plus d’importance en ce qui concerne l’avenir européen. Il voudrait aussi faire partie des grands de l’UE, mais n’a pas été invité à la conférence de presse commune donnée par la Chancelière et le Président. Même si cela semble dérisoire en rapport aux problèmes que nous connaissons, ce mouvement d’humeur est symptomatique pour l’ambiance qui règne actuellement. Weiterlesen

Lieber Pierre,

an erster Stelle stehen heute meine guten Hoffnungen und Wünsche für deine stabile Gesundheit als Grundlage aller optimistischen oder eben auch pessimistischen Betrachtungen. Ich habe mal recherchiert, welche Auswirkungen Pessimismus generell für eine Gesellschaft hat und nach dem aktuellen Stimmungsbarometer der Bevölkerung, als auch der Wirtschaft weltweit, geschaut. Interessant dabei ist der Aspekt, dass Völker, die von vorne herein ein negativ gelagertes Stimmungsbild hatten, viele Erfindungen gar nicht ins Auge fassten, während andere – mit optimistischem Blick nach vorne – sehr produktiv waren und tatsächlich im Rückblick der Geschichte gesehen, bahnbrechende Forschungsergebnisse oder Fortschritte erzielt haben. Pessimismus als deutsche Volkskrankheit? So einfach kann man es nicht beantworten, wenn man den internationalen Vergleich hinzunimmt. Doch tatsächlich gerät eine Gesellschaft, die sicher, frei und mit einem guten sozialen Umfeld ausgestattet ist, eher in den Kreis des pessimistischen Grundgedankens als andersrum. Geht es uns tatsächlich viel zu gut?  Nun, lieber Pierre, diese Frage stellt sich wohl. Statistisch gesehen, ist jeder 4. deutsche Bürger im Zweifel und hat Angst vor der zukünftigen Entwicklung. Ich bin sicher der 3. davon, wenngleich ich nicht die Augen vor der tatsächlichen Problematik verschließe und eine schöne Wattebausch-Welt lebe. Die Probleme sind da, sie sind sichtbar und sie werden zunehmen. Es wird noch mehr Probleme geben als bisher und ich kann mir gut vorstellen, dass zu allen Problemen noch die der Kluft zwischen Arm und Reich hinzukommen wird. Beispiel: Ich fahre mit meiner alten Gurke die vorgeschriebenen 50 km/h und hinter mit protzt ein Nobelmarken-SUV und klebt mit klarer Ansage an meinen Rücklichtern. Er will mir klar machen, dass er mich gerne von der Straße schubsen würde und demonstriert seine Machtposition. Genau das ist unser Problem, Pierre – Macht! Es geht bei allem um Stärke, Macht und natürlich das Geld. Wir sehen in Deutschland eine zunehmend auseinandergehende Gruppe von sehr reichen und eher „armen“, nicht so finanzstarken Menschen, die artig ihre Arbeit tun und sich trotzdem nicht viel leisten können.

Geht es einer Gesellschaft gut, gibt es keinen Grund für Pessimismus. Zeigen sich in der Gesellschaft starke Differenzen in Einkommen, Bildung und Möglichkeiten, sich Dinge leisten zu können und eine vernünftige Lebensgrundlage zu haben, ist alles in Ordnung. Nun komme ich zu deinem Punkt des Marketing, den ich besser als Konsumwelt und Werbung bezeichnen möchte. Der Marketing-Manager ist nicht schuldig, er übt nur die angelernte Tätigkeit aus, die ihm während des Studiums beigebracht wurde. Ursache ist die Industrie und die Wirtschaft, die weltweit auf stetiges Wachstum und schwarze Zahlen programmiert ist und wenn es mal stagniert, schreien alle um Hilfe und die Medien sprechen umgehend von Pessimismus, kaputten Märkten und einer Negativstimmung der Wirtschaft. Ja, geht´s noch? Wie kann immer nur alles nur wachsen und größer werden? Irgendwo muss ein Ende sein und irgendwann ist alles erschöpft – eine völlig normale Sache.

Wir sollten lernen, mit weniger Dingen auszukommen und ein Satz in einem meiner Bücher ist: „Lerne Demut, sie ist dein Wegbereiter.“  Solange Gier, Konsum, Luxusdenken, Macht uns lenken, werden uns die Folgeprobleme deutlich in die Fresse gedrückt. Eine logische Konsequenz eines aufgebauschten Daseins der Menschen, die teilweise überdrüssig sind, mehr und mehr psychische Symptome haben, in Aggression verfallen oder eben in Pessimismus. Es ist eine Reaktion auf das, was an der Basis nicht stimmt und der einzige Weg aus dem Dilemma wäre die Rückbesinnung, die Demut und der bewusste Verzicht auf konsumorientierte Werte. Einfach Mensch sein…  aber bescheiden und mit dem klugen Blick auf eine gemeinsame Welt, in der wir nicht flüchten können. Nicht wirklich – höchstens von Kontinent zu Kontinent, von Land zu Land (wo uns wieder der Hass begegnet), von Stadt zu Stadt. Aber wirklich flüchten vor dem, was wir selbst anrichten, kann niemand. Das wäre vielleicht tatsächlich der Tod ganz am Ende des Lebens und da würden wir feststellen, wie nichtig und unwichtig wir eigentlich in der Evolution sind. Ein kleiner Baustein, der alles ausbeutet, ruiniert und sich vermehrt wie die Mäuse.

Heute einen positiven Gruß, denn das bin ich – absolut positiv und dennoch klar bei Sinnen. Positiv, weil ich etwas bewegen kann und will und werde und niemals vor meinem eigenen Charakter flüchten kann. Dafür liebe ich ihn. Und Gott sei Dank, sind wir Menschen mit Schwächen, Fehlern, Krankheiten. Stell dir vor, diese Explosion und Überbevölkerung würde weiter expandieren?

 

Auf eine gute Zeit, die stets in dir ist

Petra

 

© Petra M. Jansen

http://jansen-marketing.de

Le grand oral de Nicolas Sarkozy hier soir a été comme celui d’un élève qui a jeté un regard sur le travail de sa voisine, sans y être autorisé. Il aurait été exclu de l’examen si cela s’était passé à l’école ou à l’université. Un mauvais plagiat s’en est résulté. Chez Marine Le Pen on peut admettre qu’elle agit de la sorte par conviction, chez l’ancien président que par opportunisme afin d’atteindre le piédestal qu’il s’est fixé. Du « moi je » plus que néfaste. La façon qu’il a traité la communauté musulmane dans son ensemble est une déclaration de guerre. Une manière de se soumettre aux diatribes du bas-peuple. Ses revendications sont un appel à l’exclusion, Ne remarque-t-il pas qu’il blesse la charte des droits de l’homme ? Que c’est lamentable ! Je ne suis pas pour le port de la burqa en Europe parce qu’elle ne correspond pas à nos mœurs, mais je n’irai jamais jusqu’à lancer l’anathème contre celles qui s’y prêtent. Les sanctions prononcées tiennent de l’intolérance la plus brute. Je sais, nul par dans le Coran il en est question, la raison pour laquelle on ne blesse en aucune manière la religion. Mais pourquoi empêcher le foulard ? Il n’est pas synonyme d’islamisme. Il est seulement une marque identitaire. Nicolas Sarkozy devrait savoir que les musulmans font partie intégrante de notre pays et qu’il faut à tout prix les respecter. C’est ce qu’il a omis de faire hier soir. Je suis profondément perturbé que le populisme puisse à ce point gagner ceux qui se réclament du Gaullisme. L’ancien président est à des années lumières de la pensée du général. Elle n’a jamais été discriminatoire, d’où sa grandeur. Lui, qui a été attaqué physiquement par ceux qui ont permis au FN de s’établir en France, n’aurait jamais essayer de se mouvoir dans ce lisier nauséabond qu’est le racisme. Il ne l’aurait jamais utilisé à des fins partisanes. C’est la raison pour laquelle je n’accepte pas la démarche de Nicolas Sarkozy, moins encore qu’il se réclame de celui qui a sauvé le pays dès 1940. Je le classerais plutôt comme pétainiste, qui dans sa démarche a été vil. Pour moi, qui est un partisan convaincu de de Gaulle, je ne peux pas accepter une telle usurpation. Weiterlesen

Liebe Petra,

die Erfahrungen, die ich mit dem physischen Schmerz mache, veranlassen mich, darüber zu schreiben. Wie du weißt, bin ich der Gicht und einigen anderen Scheußlichkeiten ausgesetzt und finde dennoch die Möglichkeit, das Leben von seiner sonnigen Seite zu betrachten. Es ist schon faszinierend wie der Kopf arbeitet. Wenn ich nichts tue, werde ich total von diesen Widrigkeiten beherrscht und die ganze Konzentration richtet sich nur nach dem Leiden. Sobald ich etwas tue, schaltet meine Birne um und beweist, dass uns die Psyche total beherrscht. Es stellt sich die Frage, wie manipulierbar der Mensch ist. Autosuggestion ist keine armlose Sache. Wenn es mein Kopf zulässt, so zu reagieren, wie ich es will, wird er auch für eine andere Einflussnahme zugängig sein – das macht mich schon madig und zeigt, dass jemand – wenn er die Kunst der Gehirnwäsche beherrscht – großen Schaden zufügen kann, denn dieses Phänomen gilt auch für die Gesellschaft.

Heute befinden wir uns in Europa im Ballsaal der Titanic und wir versuchen uns einzureden, dass alles wie immer am Schnürchen läuft. Die Dämonen, die uns umgeben, versuchen wir durch den Materialismus fernzuhalten. Nein, wir wollen nicht einsehen, dass wir machtlos sind. Einmal wieder wird uns die Depression eingeflößt, das hat schon Methode. Wer sich immer schlechter in seine Haut fühlt, neigt dazu, sich total gehen zu lassen. Wir sehen den Schnellzug auf uns zukommen, aber kommen vom Geleise nicht weg. Wie angestarrt warten wir auf das ultimative Ereignis. Diese Lähmung ist uns eingetrichtert worden. Wenn die Medien tagein, tagaus nur Hiobsbotschaften vermitteln, werden wir konditioniert. Das war schon immer so, mit der Differenz, dass früher die Information nicht so verbreitet war. Heute wissen wir alles und zwar sofort. Diese Tatsache erdrückt uns und versetzt uns in einer Art Fatalismus, den ich mit dem Selbstmord gleich stellen würde.

Wie soll ich mich entfesseln? Endlich wieder atmen und einen Hauch Freude finden? Ich habe  mich entschlossen „schön-Wetter“ zu propagieren, aber ohne blind zu sein. Ich weiß genau wie es mit uns allen steht und auch, wenn ich mir sage, dass ich Jahrzehnte gut gelebt habe, kann ich nicht ignorieren, dass das Damokles-Schwert über uns schwebt und dass wir in einem Nu, wie 1914, in eine Katastrophe gedrängt werden könnten. Solche Phänomene scheinen in unsere Gesellschaften tief verankert sein. Bedeutet das, dass wir nicht in der Lage sind, das Glück zu genießen und dass wir immer wieder alles zerstören, was wir mühselig aufgebaut haben? Dass der Wiederanfang ein biologisches Gesetz ist? Kann das nicht auf einer humaneren Art geschehen? Sehr wahrscheinlich nicht. Ohne Tabula Rasa scheint es keine Evolution zu geben und dieses Gesetz scheint unüberbrückbar zu sein. Vielleicht zeigt es, dass der Tod immer die letzte Instanz ist und nicht das Leben, wie es so scheint!?

Liebe Petra, wie du weißt, halte ich nicht allzu viel vom positiven Denken. Warum? Es muss wirklich von uns allen als einen Segen empfunden werden und nicht als eine Zwangsübung, die uns von Manipulatoren eingetrichtert wird. Leider ist es zu sehr der Fall, wenn man das Seminarangebot vom Management beobachtet. Die gute Laune soll nur dem Business dienen, nicht aber dem seelischen Gleichgewicht. Es geht hier keineswegs um den Menschen, er ist Nebensache. Für mich eine unerträgliche Darbietung, die ich moralisch verwerflich finde und – auch, wenn mein Gehirn sich leicht etwas einreden lässt – werde ich das nicht zulassen. Wie du siehst, Gicht kann zu allem führen, auch zum Nachdenken. Es ist heute Sommer in Frankreich, wenigstens was den Himmel angeht.

 

Alles Liebe aus dem Land der Genießer.

Pierre

//pm

Die Panik vor Chemie … Wer steckt dahinter und warum? Unter den Unterstützern sind neben vielen anderen die Arbeitsgemeinschaft bäuerlicher Landwirtschaft, die Globalisierungsgegner von Attac, der Ökobauernverband Demeter, Slow Food, Greenpeace, die Partei ÖDP und einige mehr. Kurz: Es sind Antipathien gegen „Transatlantiker“ jeglicher Art.

Die Politikerin Renate Künast wirbt für Spenden für das „von der Zivilgesellschaft organisierte Gericht“. Manche der Monsanto-Ankläger sehen sich durch die Agrarindustrialisierung in ihrer Existenz bedroht, andere haben prinzipielle Abscheu gegen Chemikalien.

Es gibt Argumente. Über Monsanto – in St. Louis ansässig und von Bayer übernommen -, das Saatgut, Pflanzenmerkmale und Pflanzenschutzmittel herstellt und vertreibt, lässt sich einiges erzählen.

Dass in Südamerika praktizierte „Monsanto-Landwirtschaft“ schnell Resistenzen erzeugt, dass sie zum Artenschwund beiträgt, den Strukturwandel der Landwirtschaft beschleunigt und zur Landflucht beiträgt. Dass Verheißungen nicht wahr wurden: von gentechnisch veränderten Sorten, die höhere Erträge bringen und gegen Trockenheit resistent sind.

Dass die Agrarkonzerne an einem Geschäftsmodell festhalten, das nicht mehr lange taugt, weil die nächste biotechnologische Revolution im Gange ist. Dass die Produktivitätssteigerung keine Antwort auf Verteilungsfragen bietet.

Aber es lässt sich auch Positives berichten:

Genveränderte Pflanzen brauchen weniger chemische Pestizide; die Industrialisierung der Landwirtschaft hat den größten Produktivitätssprung der Geschichte gebracht; Milliarden werden satt, die sonst nicht satt geworden wären.

Was einige Feinde des Konzerns nun vor dem Tribunal verhandeln wollen, ließe sich gegen jeden Chemiekonzern konstruieren, etwa gegen BASF und Bayer, auch gegen Rohstoffkonzerne wie Shell. Letztlich ließe sich ein „Ökozid“ auch Milliarden Menschen vorwerfen: dass sie durch ihr Leben anderes Leben zerstören.

Die vielen essenden und reisenden Menschen verdrängen Wälder und Tierarten. Sieht man das Verhältnis von Mensch und Natur streng ökozentrisch, ist das Bild vom Ökozid nicht weit. Fatalistisch betrachtet, könnte es tatsächlich so kommen, dass der Mensch die Erde zerstört.

Gifte, etwa Kohlenstoffverbindungen aus dem Pflanzenschutz, Stickstoff vom Dünger haben negative Auswirkungen auf Ökosysteme. Doch die Wahrheit ist auch, dass längst ein Großteil der Menschen davon lebt.

Die Dosis macht das Gift! Die Semantik vom Ökozid erstickt jede Hoffnung auf technische Lösungen. Sie bringt nur platte Schuldzuweisungen.

Einige mögen solchen politischen Protest gegen die Agrarlobby rebellisch finden und im Kern berechtigt. Originell ist er nicht. Seiner Sprache wirkt wie die der Verschwörungstheoretiker. Die agitatorische Wortwahl, mit der hier schlechthin Böses verdammt werden soll, erinnert fern an das im Mittelalter verbreitete Stigma der Juden als Brunnenvergifter.

Der Feind ist dieses Mal die industrielle Landwirtschaft, aber auch: die Gier, die Profite, der Kapitalismus. Die Aktivisten schreiben „Mon$anto“ mit Dollarzeichen. Dieser symbolische Exorzismus nährt eine Hybris, die die Aktivisten daran glauben lässt, als „Zivilgesellschaft“ gerechter zu urteilen als die Justiz.

Die Umweltbewegung kehrt sprachlich in ihre Jugend in den 1980er Jahren zurück, als die Öko-Apokalypse nur eine Frage der Zeit war. Schon 1962 hatte das Buch „Der stumme Frühling“ von Rachel Carson suggeriert, der Mensch führe Krieg gegen die Natur.

Darin gründet die Vorstellung, Notwehr sei geboten. Die Initiatoren des Tribunals bedienen dieses Lebensgefühl. Sie sind nicht mehr die Jüngsten: zwischen 55 oder 65 Jahre alt, Gentechnikgegner, Wissenschaftler und Aktivisten. Für sie geht es um „die Verteidigung“ unseres Planeten.

Die Metaphorik ist erfolgreich: Ohne das Bild vom Weltvergifter Monsanto wäre die Kampagne der Grünen gegen das Pestizid Glyphosat kaum geglückt.

Dabei urteilte die Weltgesundheitsorganisation: kein Krebsrisiko.