Comment dissuader des jeunes à ne pas rejoindre les rangs de Deach ? Comment leurs expliquer qu’il faut avant tout défendre nos valeurs ? Qu’elles sont-elles ? Il faut malheureusement reconnaître que nos démocraties battent rudement de l’aile. Que les pots de vins et l’arbitraire prennent de plus en plus d’ampleur. Nous nous trouvons dans un état de décadence qui fait mal. Où on regarde, que de la magouille. Dans de telles conditions il n’est pas étonnant que les jeunes soient désorientés. Ils ressentent cet état des lieux à leur propre dépend. Que cela concerne leur formation ou l’entrée dans le monde du travail, les conditions de réussite se sont fortement amenuisée du fait de la situation économique. Ils sont souvent au chômage et risquent de le rester longtemps. Ce sont évidemment les plus défavorisés qui sont les plus touchés. Souvent des personnes issues de l’immigration. Allez leur dire qu’il faut dans de telles conditions absolument défendre un système qui les discrimine ? Ils préfèrent trouver des solutions radicales, celle de la haine militante par exemple. L’engagement islamique leur donne une structure que notre société, vouée au culte de l’argent, n’est pas en mesure de leur donner. C’est là que le bât blesse. La discrimination qu’ils subissent les contraint à rechercher des solutions violentes. Bien sûr, la très grande majorité d’entre-eux ne recourt pas aux armes, mais le virus de l’intolérance est de plus en plus virulent. Ils veulent se détacher d’un contexte qu’ils ressentent comme leur étant hostile. Les règles très strictes de la religion, leurs donnent un cadre dans lequel ils peuvent évoluer, sans être écarté. Un dogme inamovible qui ne laisse pas place à l’improvisation. Même s’il est d’une sévérité draconienne, ils ont l’impression d’être guidés. Weiterlesen

Que de couacs à la neuvième rencontre annuelle des musulmans du Nord. Des orateurs extrémistes, qui avaient été invités, ont été refoulés. Des antisionistes, des fondamentalistes, des sympathisants de l’extrémisme religieux qui ne pouvaient pas avoir leur place dans un tel forum. Après ce qui s’est passé en France, cela aurait été un affront. Était-ce naïf de la part des organisateurs ou de la provocation de les avoir invité ? Lorsque les religions prennent un tel ton, cela me rebute. Je ne vois aucune raison de verser de l’huile dans le feu, d’autant plus que les tensions sont de plus en plus violentes entre les têtes brûlées de l’extrême-droite et ceux qui se réclament de l’islamisme. L’universitaire Tariq Ramadan, un des invités, a condamné toute forme de terrorisme et a réclamé des participants qu’ils prennent une position nette contre de tels méfaits. Il a raison ! En cautionnant par une attitude laxiste ce que certains nomment une lutte équitable, ils se rendent complices d’assassins. Vouloir prétendre qu’ils agissent au nom du Coran, est un péché. Non, ceux qui par les armes veulent imposer la charia ou toute autre forme de fondamentalisme, agissent contre l’écriture sainte. Je vois pas pourquoi certains imams cherchent à minimiser ce problème idéologique. Notre société occidentale et l’islam feraient bien de se remettre en question. Au lieu de proférer des slogans agressifs, ils feraient mieux de définir une vie commune. Cela revient à dire qu’ils est indispensable de faire ressortir tout d’abord les point où il y a convergence. Ensuite de remettre en question tous les dogmes, peu importe d’où ils viennent. Il serait important de faire comprendre aux gens, qu’ils sont qu’une manière d’agir mais non pas la croyance. Weiterlesen

Skurril: Unter den Bauern Hollands geht die Angst um. Kiloweise stehlen Diebe alten Käse – und dazu noch beste Ware. Die Ermittler vermuten organisierte Banden.

Rätselhafte Einbrüche beunruhigen Hollands Bauern. Überall im Land sind Einbrecherbanden unterwegs, die Jagd auf die berühmteste Spezialität des Landes machen: den Käse. 650 Millionen Kilo davon werden pro Jahr hergestellt, zwei Drittel sind für das Ausland bestimmt. Das macht die Niederlande, im stetigen Wettbewerb mit Deutschland, zum größten bis zweitgrößten Käseexporteur der Welt. Aktuell liegt Deutschland knapp vorn. Doch immer noch exportiert Holland jährlich Käse im Wert von 4,1 Milliarden Euro, das entspricht 13,7 Prozent der Käseexporte weltweit.

Käse ist ein Riesengeschäft. Käsediebstahl ist für kleine Käsebetriebe eine existenzielle Bedrohung. Bei den Dieben handelt sich um Gourmets: Sie stehlen mit Vorliebe die besonders guten, von Hand hergestellten und lange gereiften Produkte. In Holland wird Käse weniger nach Sorten (da gibt es unter anderem Edamer, Gouda und Leerdamer), als nach Alter unterschieden. Je älter, desto wertvoller. Das reicht von jung (vier Wochen gereift) bis alt und „überjährig“ oder „brokkel“ (länger als ein Jahr gereift).

Werden alte Käselaibe gestohlen, fehlen den Bauern nicht nur so lange die Einnahmen, bis junger Käse nachgereift ist. Sie verlieren auch Kunden, die in der Zwischenzeit zu anderen Lieferanten ausweichen. Die Zeitung NRC.next hat ausgerechnet, dass im vergangenen Jahr in ganz Holland 8.500 Kilogramm Käse gestohlen wurden. Gesamtwert: rund 90.000 Euro.

Der Bund der Hofkäsereien ruft seine Mitglieder mittlerweile auf, die Laibe gut wegzuschließen. Es gehe um organisierten Diebstahl, vermutet dessen Vorsitzende.

Weil weniger gut gesichert als Fabriken, sind vor allem kleine Höfe betroffen. „Die Diebe brechen blitzschnell ein, schnappen sich den Käse und verschwinden sofort wieder, ohne dabei nennenswerte Spuren zu hinterlassen“, bestätigt ein Polizeisprecher.

Aus einer preisgekrönten Käserei in Hellouw wurden im Oktober 2015 200 Laibe gestohlen, die insgesamt 25.000 Euro wert waren. Ein schmerzhafter Verlust für Noordam: „Vor allem die Käse, die schon seit zehn Monaten reifen. Da steckt viel Arbeit drin. Und dann kommt so eine Käsebande daher.“

Die Bauern vermuten, dass er für Menschen besorgt wird, die ihn nicht legal kaufen können: für Russen. Seit die russische Regierung als Reaktion auf die westlichen Sanktionen wegen der Ukraine-Krise ein Importverbot für europäische Produkte – unter anderem holländischen Käse – ausgesprochen hat, ist jener in Moskau zu einem sehr begehrten Gut geworden.

In den Supermärkten wird dort bereits unechter Käse verkauft. Die russische Landwirtschaftsaufsichtsbehörde bemängelte im letzten Oktober, dass beinahe 80 Prozent der im Land als Käse verkauften Produkte kein reiner Käse seien. Häufig werde statt Milch Palmöl verwendet.

Im August vergangenen Jahres, ein Jahr nach dem Importstopp, deckte die russische Polizei ein ganzes Netzwerk von Käseschmugglern auf. Die Festgenommenen sollen die Zutaten illegal aus westlichen Ländern importiert, den fertigen Käse dann umetikettiert und an Supermärkte in St. Petersburg und Moskau verkauft haben. Offenbar ein lukratives Geschäft: Experten schätzen den Wert der gefälschten Ware auf umgerechnet 27,5 Millionen Euro.

Käse, das neue Gold! Ein Luxusprodukt für Russlands Millionäre? Beweise dafür, dass organisierte Banden im Auftrag reicher Russen in Holland Käse stehlen, gibt es bislang nicht. Noch ist kein einziger der Diebstähle aufgeklärt.

Die Käsemacher verweisen hartnäckig auf Indizien. In Holland selbst sei gestohlener Käse kaum abzusetzen. Käselaibe bekämen nämlich eine Seriennummer und seien somit unverwechselbar. Der Markt sei klein, man kenne sich untereinander.

Verschwörungstheorien lodern, die Gerüchteküche brodelt. Indizien führen zu einer russischen Käsemafia. Aber vielleicht steckt auch etwas ganz anderes dahinter. Fakt ist: Momentan ist kein Käselaib seines Lebens sicher!

 

Lorsque Frauke Petry, la cheffe du parti d’extrême-droite AfD en Allemagne, appelle de ses vœux que la police fasse le carton sur des réfugiés, si ceux-ci ne réagissent pas aux sommations aux frontières, elle sait qu’une partie de la population souhaite de même. Le virus raciste gagne de plus en plus de citoyens. Il est devenu virulent grâce au mouvement anti-musulman Pegida, qui a vu le jour à Dresde. Hier il a incité tous ceux qui veulent défendre les valeurs occidentales à se rassembler partout en Europe. Le nombre des manifestants a été plutôt modeste. Cela ne veut pas dire que ses idées perdent du terrain. L’Europe toute entière se tourne vers les populistes. Ce phénomène est dû au déclin des formations traditionnelles qui peinent de plus en plus à trouver des solutions face aux problèmes qui nous assaillent. Il est vrai que la situation est si complexe, que des réponses simples ne peuvent pas être prononcées comme le fait le Pegida ou l’AfD. Le même problème a lieu avec le FN en France. Les simplificateurs on donc le vent en poupe, car la critique acerbe est plus commode que la recherche de moyens concrets pouvant remettre le bateau à flots. Les gens ont perdu patience, ce qui n’arrange pas les choses. Ils veulent qu’il se passe immédiatement quelque chose. Si cela est impossible, ils préconisent la politique du coup de poing, de la ratonnade et du mépris. C’est leur soupape de sécurité. Weiterlesen

La grande offensive menée par Bachar el Assad et ses amis russes, a incité les représentants de l’opposition syrienne a quitter la conférence de Genève. Dans un même temps, des pays comme l’Allemagne, la Grande Bretagne ou les USA, se sont engagés à allouer une somme de plus de 9 milliards de dollars, pour donner une aide humanitaire directe au millions de personnes qui souffrent de la disette. Mais en fin de compte ce n’est qu’une goutte d’eau dans L’océan par rapport à la situation actuelle. Avec les bombardements continuels, il est impossible de sauvegarder une infrastructure ou ce qui en reste. Puis il y a le chômage, qui touche de plus en plus de monde. D’innombrables enfants ne vont plus à l’école. Un désastre complet qui ne risque pas de s’atténuer. 13,5 % de la population vit dans la vulnérabilité ; 4,6 essayent de trouver refuge en Turquie ou ailleurs. C’est dire que le flot de migrants est loin d’être freiné. Il y aura encore dans un proche avenir des morts noyés en Méditerranée. Puis pour ceux qui ont atteint la Grèce, l’exode continuera. Malgré les restrictions décidées par certains gouvernement, comme ceux de l’Autriche, d’Allemagne ou de la Suède, je ne vois pas ce qui pourrait retenir des gens désespérés à tenter leur chance. Ils n’ont plus rien à perdre. Ils feront tout pour pouvoir s’établir et travailler en Europe. La Chancelière n’a pas tort, lorsqu’elle préconise que la priorité absolue de la politique serait de mettre un terme aux hostilités. C’est vite dit, mais sur le terrain ce n’est qu’un vœux pieu. Ce sont des clans qui s’entre-tuent, des ressortissants d’ethnies différentes. La main de fer du parti Baas, qui pendant des décennies a imposé la paix aux Syriens, a dû lâcher prise. La dictature ne contrôle plus qu’une partie du territoire. Pour ne pas sombrer complètement, elle n’hésite pas de tuer des compatriotes. La violence issue de Bachar el Assad, ne recule devant rien. Elle a transformé un pays, une fois prospère, en terre brûlée et ceci à cause d’un individu qui refuse de se retirer. Weiterlesen

Es ist schon einige Zeit her, dass seitens der Damen die Aufforderung kam, die Männer mögen sich emanzipieren. Die Frauen haben es hinter sich gebracht, das mit der Emanzipation. „Emancipatio“, römisch für die Entlassung des Sohnes aus der väterlichen Gewalt oder die Freilassung des Haussklaven. Es geht also um Befreiung. Befreiung von einem Rollenbild, das teilweise Jahrhunderte alt war. Die Frau: kein vollwertiger Mensch, nicht zum Denken fähig, „Eva, die Üble!“, Besitz des Mannes, kein Wahlrecht usw.. Die Suffragetten räumten mit letzterem und einigem anderen Anfang des letzten Jahrhunderts auf. Eine Folgewelle gab es in den 1960er und 70er Jahren, wenn auch nicht mehr von so grundlegender Bedeutung. Frau streifte Hüllen ab, „häutete“ sich. Übrig nach dem ganzen Procedere blieb der nackte Mensch: vernunftbegabt, fähig, den Verstand zu gebrauchen und Rechte innezuhaben. Klingt wenig, ist aber ein verdammt guter Anfang!

Die Männer? „Die Bestie der Gesellschaft!“, „Ein Mann allein ist eine Gefahr für seine Umgebung!“, usw.. Umschreibungen, die aus dem ausgehenden 18. und beginnenden 19. Jahrhundert stammen. Nicht etwa von frustrierten Frauen – nein! Sie stammen von Geschlechtsgenossen. Die Männer schleppen immer noch viel alten Ballast mit sich rum. Man(n) ist eingezwängt in alte Rollenklischees. Das, obwohl die Gesellschaft sich bis heute, 2016, rasant weiterentwickelt hat. Sind wir ehrlich: trotz allem modernen Getue, so tief in uns drin: der 30-jährige, der mit seinen drei Kindern im Sommer auf dem Spielplatz unter der Woche sitzt, ist nicht fähig, seine Familie zu ernähren. Mama muss ran! Weichei! Ich liege falsch?! Ok. Trotzdem behaupte ich: die Männer sind nicht emanzipiert. Emanzipation – oben dargelegt – ist nicht Gleichmacherei, sondern Befreiung von alten Rollenbildern. Und die Männer brauchen da noch ein bisschen Zeit …

Was hat das Ganze mit Integration zu tun? Erst einmal gar nichts. Auf den zweiten Blick: sehr viel! Wer von Ausländern – aktuell unseren Migranten – verlangt, sie mögen sich integrieren, der prüfe, wie weit er selbst integriert ist. Wenn wir uns zum Maßstab machen, dann muss dieses Bemessungskriterium auch korrekt sein. Was ist „deutsch“? Mich interessiert hier nicht, was in Artikel 116 des Grundgesetzes steht. Manche Parolen geben einem zu denken: „die solen doch ärst mahl riechtig deutch lärnen!“. Die Familie des Verfassers lebt seit Jahrhunderten im deutschen Raum. Bedenklich! Auch die Tatsache, dass Menschen, die in der dritten Generation in Deutschland leben, einen „Migrationshintergrund“ haben, lässt einen aufhorchen. „Sie sprechen aber gut Deutsch!“. Was denn sonst?! Würde man Personen, deren Familienname „Schimanski“ oder „Podolski“ ist, einen „Migrationshintergrund“ unterstellen? Auch wenn deren Urväter vor rund 150 Jahren als „Gastarbeiter“ aus Polen in die Gruben des Ruhrgebietes zogen? Wohl nicht! Wessen Ahnen haben alle schon seit immer hier im deutschen Raum gelebt? Das kann niemand wissen und auch nicht von sich behaupten. Das ist der Punkt: Der landläufige deutsche Michel muss an dem Ort, an welchem er geboren ist, auch aufwachsen, seinem Beruf nachgehen, seine Kinder aufziehen und auch dort sterben. Was er nicht kennt, ist schlecht! Ich will frech behaupten, dass dieser Horizont nicht gerade einer der weitesten ist.

Integration kommt von lat. integrare, das heißt: erneuern, ergänzen, geistig auffrischen. Integration in soziologischer Hinsicht bedeutet, den allgemein Einbezug von Menschen, die aus ver-

schiedensten Gründen bisher ausgeschlossen (exkludiert) waren (Wikipedia). Wir verwechseln das immer gerne mit „assimilieren“; sich angleichen, Gleichmacherei! Das zeigt eindeutig, dass wir mit den Flüchtlingen ein Problem haben und nicht umgekehrt. So mancher Migrant ist mehr in der Welt herumgekommen als der übliche deutsche Michel. Wer viel gereist ist, hat etwas zu erzählen. Profitieren wir von diesem Wissen! Sehen wir Integration im Wortsinne als „Ergänzung“ und „geistige Auffrischung“. Von: „Es war schon immer so und so muss es bleiben!“ hat sich noch keine Gesellschaft weiterentwickelt. Das Neue ist ungewohnt, aber eine Bereicherung. Sicher muss ich mich in einem fremden Land an die dortigen Gepflogenheiten halten – das kann aber nicht dazu führen, dass man seine eigene Identität aufgibt. Ein Staat, der das fordert, bewegt sich mindestens am äußersten Rand einer freiheitlichen Demokratie. Man möge wachsam sein!

Barak Obama s’est rendu pour la première fois dans une mosquée afin de démontrer aux américains que toutes discriminations religieuses devaient être bannies des esprits. Une action rendue nécessaire par les diatribes belliqueuses d’un candidat à la présidence. Bien que je préconise une séparation complète de l’État par rapport aux croyances, on ne peut pas faire comme s’il n’y avait pas de tensions. La laïcité n’implique en aucune façon le mépris, au contraire. Ceux qui l’ont introduite en France, avaient en tête une nation multiculturelle qui ne survit qu’en respectant les règles républicaines. Les religions, qu’on le veuille ou non, pratiquent un certain prosélytisme, ce qui amène forcément des divergences. La théologie peut être un obstacle à une vie commune équilibrée, même si elle préconise l’amour du prochain. Une sélection a en tous les cas a lieu, ce qui peut être très nocif. Que ce soit l’islamisme ou tous autres fondamentalismes, ils ne peuvent que générer la violence. Nous avons à faire à des hommes, pas seulement aux écritures qui peuvent être interprétées différemment. Les croyants sont souvent motivés par le fanatisme, ce qui ne rend pas la situation facile. Étant convaincu que le dogme ne se discute pas, il ne peut pas y avoir de rapprochement. Qu’on le veuille ou non, la démocratie a une autre démarche. Elle se base entièrement sur le dialogue et doit faire en sorte, que les mouvements de pensée se rapprochent au lieu de se confronter. Les religions ont des rapports entre elles et essayent elle aussi à trouver un terrain d’entente. Mais c’est plus difficile, car il s’agit de croyance et non d’options pragmatiques. L’adepte d’une religion pense, qu’elle ne peut pas être remises en question. Qu’elle est dans le fond immuable. Est-ce vraiment le cas ? L’histoire de la réforme dit le contraire en ce qui concerne la pratique, mais les racines restent les mêmes, ce qui peut être considéré comme de l’immobilisme. Tant que le fait religieux campe dans des notions aussi rigides que la moralité par exemple, il ne peut pas y avoir d’évolution. Si tout cela ne se discute pas, on aboutit à une levée de boucliers de part et d’autre. Weiterlesen

La bourse européenne a été en forte baisse hier. La chute du prix du baril de pétrole est un facteur d’insécurité à l’échelle mondiale. Les grandes compagnies perdent des milliards de dollars et n’arrivent plus à investir comme avant. Des pays producteurs du brut, doivent eux-aussi se serrer la ceinture. Ces turbulences démontrent que la croissance sur laquelle repose nos économies, est une vue de l’esprit. Nous ne voulons pas admettre qu’il y a forcément des limites qu’il est impossible de repousser constamment. Il n’existe pas de scénario qui inclut un ralentissement. Nous courrons et courrons en espérant ainsi générer de la prospérité et ceci sans tenir compte de notre environnement. Nous vivons dans l’illusion que l’homme est seul maître de son destin. Nous oublions que la nature nous impose des règles, que nous le voulions ou non. Tant que la bourse sera seulement un symbole d’une course impitoyable, où tous ceux qui s’essoufflent tombent à la trappe, notre perte est pour ainsi dire programmée. La valeur des actions devrait s’appuyer sur plusieurs colonnes. À côté du profit, les entreprises devraient être récompensées si elles remplissent les critères écologiques, si elles ont à leur actif une philosophie sociale permettant de mieux répartir les biens, si elles encouragent la créativité et l’initiative personnelle. D’elles dépendent la marche du monde. Cela implique une vue plus globale de la géographie industrielle. Il faut enfin se dire, que l’économie doit profiter à tous, pas à un nombre limité de privilégiés. Le marxisme a en partie échoué parce que son projet se basait en fin de compte sur le capitalisme. Il impliquait bien un transfert au profit de la collectivité, mais il n’a pas été en mesure de penser plus loin que le bout de son nez. Lorsqu’il s’est agi de générer des profits, l’échec a été programmé. L’augmentation constante des taux de productivité et des marges bénéficiaires ont été des illusions. Ce n’est pas ce qu’on pourrait nommer de l’utopie. Weiterlesen