Wir diskutieren über Käfighaltung von Hühnern.

Freilaufend sollen sie sein, Bio das Ei!

Wir verurteilen die Mauer, den Zaun, den Schießbefehl,

damals, im „schlechten Teil“ Deutschlands.

Gefordert werden heute Zäune und Mauern an der Grenze,

gegen Wandernde, empfunden als Bedrohung.

Geschossen werden soll, sogar auf Kinder,

„nur im Notfall!“.

Wo sind wir hingeraten in der Demokratie,

mündig wollen wir sein …

Schämen muss man sich!

Auf der Suche nach Intellekt wird die Hymne gebrummt.

Von jenen, die vor dreißig Jahren noch proklamierten:

„Proletarier aller Länder vereinigt Euch!“ und

sich zusammenschlossen in der „Sozialistische Internationale“.

Global wollten sie sein, die,

die jetzt Einlass Begehrenden die Tür vor der Nase zuschlagen.

Brüllend: „Wir sind das Volk!“, die,

die heben die Fackel des Nationalismus.

Die Dame Europa liegt danieder,

wo Worte, Mitmenschlichkeit und Solidarität weichen.

Platz machend Gewalt, Mord und brennenden Häusern.

Wenn auch die Bücher brennen wird es Zeit,

die Koffer zu packen.

Auf der Suche nach dem Volk.

Lorsque j’écris ces lignes, le décompte des voix n’est pas encore arrivé à son terme aux primaires des présidentielles aux USA. Le très conservateur républicain Ted Cruz devance Donald Trump et remporte la mise. Cela est d’une part un peu rassurant, de l’autre, le pays ne serait pas mieux loti, si le pieu sénateur était élu président. Il veut tout remettre en question, ce que Barak Obama a mis en place. Ce serait un sérieux coup de vis donné aux prestations sociales. En particulier en ce qui concerne l’assurance-maladie. Je ne peux pas comprendre, que des personnes se référant au Nouveau Testament, puissent être à ce point contre une solidarité nationale. Les plus démunis devraient être au contraire soutenu. Il en va aussi du port des armes. Même si le milliardaire de l’immobilier a subi un premier revers, ce que je salue, la dérive droitière est entamée. En ce qui concerne les démocrates, Hilary Clinton serait d’une courte tête à la première place. Mais le fait que le socialiste Bernie Sanders, la talonne, donne à réfléchir. Le sénateur du Vermont a su mettre le doigt dans la plaie, celle de l’inégalité qui règne aujourd’hui aux États-Unis. Qu’on le veuille ou pas, Hilary symbolise l’establishment et les gros sous de Wall Street. Les adhérents du parti en ont peut-être marre de se sentir dominé par le monde des finances. En soi, le programme de son adversaire serait assez proche de mes aspirations sociales. D’appeler les contribuables les plus riches à passer à la caisse, me semble logique dans un pays, où le fossé entre les plus munis et les pauvres se creuse de plus en plus. Mais nous sommes obligés d’être pragmatique. Il s’agit de choisir le moindre mal. Je ne suis pas forcément un fan de Madame Clinton, mais elle a l’expérience nécessaire pour accéder à la Maison Blanche. Ce qui serait aussi positif, ce serait le fait qu’une femme soit pour la première fois aux rennes de la première puissance mondiale. Weiterlesen

L’EI a fait éclater des bombes à Damas. Cinquante personnes ont trouvé la mort. Le régime de Bachar el-Assad pilonne des régions entières et tue d’innombrables citoyens. Des villes sont assiégées où règne la disette. L’horreur est quotidienne, les adversaires n’arrivent pas à se démarquer. Un statu quo sanguinaire qui peut durer encore longtemps. Malgré cette situation, les parties concernées se sont retrouvées à Genève dans l’espoir de trouver une issue à ce malheur. Elles ne s’assiéront pas autour d’une table, mais négocieront par personnes interposées, si elle ne quittent pas avant la conférence. Tant que le dictateur est présent, il ne faut pas s’attendre à un miracle. Sa soi-disant lutte qu’il dit mener contre le terrorisme, est un sauve-qui-peut de son clan. Il en va uniquement du de l’influence de sa famille. L’opposition est plus que divisée et ne peut pas être considérée comme représentative. L’EI n’est pas présent, ce qui rend caduque toutes solutions. Dans l’état actuel de la guerre civile, il est quasi impossible d’entamer un dialogue avec les fous de Dieu, qui n’hésitent pas à tuer des innocents partout dans le monde. Tant qu’il étend son influence sur des pays comme l’Irak ou la Libye, il ne peut pas être considéré comme une force régionale. De là tout le dilemme où se trouvent les négociateurs à Genève, que ce soit les américains ou les russes. Il est évident que personne ne veut parler avec les dirigeants de l’EI. Cela leur donnerait une légitimité qui ne leur est pas due. Même si par miracle un accord pouvait être conclu, il serait bancal. Le conflit continuerait à apporter son lots de victimes innocentes. Je ne suis pas un militariste, mais la logique me dit, que sans une victoire sur le terrain contre les islamistes, rien ne pourra se faire. Ceci même si Bachar el-Assad décidait de quitter le pouvoir de son propre gré, ce qui n’est pas à prévoir. Weiterlesen