Dans la hotte de Saint Nicolas se trouve un cadeau pour la petite Marine, qu’elle n’a pas mérité : la victoire au premier tour des élections régionales. Le barbu a-t-il perdu tout son entendement ? Jusqu’à présent elle a été forte en coups de gueules plus ou moins cohérents. Elle n’a été en aucune mesure capable de prouver ses compétences sur le terrain. Pauvre France, pauvre démocratie où le verbe est plus important que les faits objectifs ! Et lorsque tout cela est enrobé d’émotions, il y a garantie que tout va à la dérive. Le racisme en premier lieu sera le moteur de ce probable succès. L’exclusion d’une partie de la population. Il faut toujours avoir plus faible que soit pour obtenir de tels succès. Pour Hitler c’était les juifs, pour le FN tous ceux qui se réfèrent au Coran. Je suis aussi en colère contre les terroristes islamistes qui détestent tous ceux qui n’adhèrent pas au sunnisme. Bien sûr il faut les combattre avec tous les moyens possibles, mais de là à voter pour ceux qui seraient prêts à bafouer les droits de l’homme, il y a une limite que je ne peux et ne veux pas dépasser. Le régime que voudrait nous imposer l’extrême-droite serait autoritaire, arbitraire, injuste. Tout le contraire de ce que sont les valeurs de la France. C’est justement un tel réflexe que veulent provoquer les têtes brûlées de l’EI. Si cela réussit, ils pourront parler de victoire. On ne pouvait pas leur rendre un meilleur service. Il y a de quoi jurer ! C’est pourquoi les partis opposés à cette déferlante devraient s’unir dans un front commun contre la montée du FN. Ce n’est plus une question de parti, mais de survie ! Qu’on se le dise ! Weiterlesen
Monat: Dezember 2015
Business for ever !
Des voix s’élèvent pour critiquer les interventions de la coalition contre l’EI, notamment en Allemagne. Des citoyens se posent la question de savoir, si ces attaques aériennes contre les bases des islamistes, apportent du point de vue militaire quelque chose ? Est-il concevable que nous restions passifs par rapport aux visées fascistes des fous de Dieu ? Un petit retour dans l’histoire. Lorsque Adolf Hitler a « délivré » la Rhénanie des mains des Français en 1936 et ceci en violant le traité de paix, il a mis en route un processus qui devait mener à la seconde guerre mondiale. Si les forces européennes étaient intervenues alors, la Wehrmacht aurait été brisée. Peut-être bien que le régime nazi n’aurait pas survécu. Il en a été autrement. Le laxisme affiché a plongé tout le continent dans la catastrophe. En ce qui concerne l’EI, je trouve la démarche malheureusement nécessaire afin d’affaiblir son système meurtrier. Mais il est clair que seul un bombardement ne suffit pas. Des forces terrestres devraient intervenir, mais ce n’est pas le cas. Il est parfaitement compréhensible que la coalition ne veuille pas être mêlée à un conflit qui devrait être réglé par les forces régionales. Le veulent-elles vraiment ? Parfois j’en doute. Weiterlesen
Veillée d’armes
Que faut-il encore ? Les morts innocents de Californie ne suffisent probablement pas pour infléchir les Républicains afin qu’ils approuvent un contrôle des armes aux USA. Souvent des piétistes, pour qui la vie devrait avoir, du point de vue religieux, la priorité absolue. Mais non, pouvoir tuer à sa guise fait partie à leurs yeux de la liberté ! Cela remonte du temps où les pionniers faisaient le carton sur les indiens. Chacun devait être en mesure d’assassiner autrui, pardon, de se défendre. Les mentalités ne semblent pas avoir évolué. Cela jette un voile sombre sur le système démocratique des États-Unis. Il est parfaitement discriminatoire, ceci dans un pays, où des noirs sont souvent abattus sans raisons évidentes par la police. Aussi là on leur concède le droit de vie et de mort. Il va sans dire qu’une telle attitude me gêne énormément. Elle m’incite à ne pas accorder ma confiance à cette nation, qui devrait être éprise de liberté. C’est le cas sur le papier, mais bien moins dans les faits. Il est à craindre que le lobby des armes continue à faire la pluie et le beau temps. Quel serait le politicien ayant le courage de le contredire ? Mêmes les Démocrates hésitent à les combattre frontalement. Ils condamnent certes les excès, mais sont assez réservés dans ce domaine. Le revolver ou le fusil sont pour les citoyens le gage qu’ils ont droit de sauvegarder, aussi avec la violence, leur individualité. Les armes sont aussi considérées commun rempart contre la mainmise de l’État. Mais ne nous faisons pas d’illusions, la liberté n’est pas de mise dans un pays, où les disparités sociales sont aussi élevées. Weiterlesen
Hemingway
Nach den Anschlägen im letzten Monat in der französischen Hauptstadt, hat Ernest Hemingways „Paris, ein Fest fürs Leben“ eine unverhoffte Renaissance erlebt. Und es ist wenig überraschend, dass es binnen weniger Tage zum Bestseller avancierte. Wenngleich es niemanden geben wird, der sich nicht einen besseren Anlass für diese Wiederentdeckung gewünscht hätte.
Hemingways letztes Buch, erstmals 1964 – drei Jahre nach seinem Selbstmord – erschienen und an dem er in einer Lebensphase schrieb, in der er längst körperlich und seelisch heillos aufgerieben war, ist vor allem eines: eine Beschwörung des eigenen, unwiederbringlich verlorenen, vielleicht auch nie wirklich real gewesenen Glücks. Hemingway verknüpft dieses Glück in seinem Buch mit dem Paris der zwanziger Jahre, mit dem Mythos einer Stadt, in der jeder kurz- oder längerfristige Besucher sich unmittelbar an einen Energiestrom aus Bohème und Leidenschaft, Dekadenz, Intellektualität und Weltoffenheit angeschlossen glauben konnte.
Als Grundlage seines Schreibens dienten Hemingway Notizen aus den zwanziger Jahren, die in Koffern verstaut im Keller des Pariser Ritz-Hotels gelegen hatten. Als er die mit Erinnerungen gefüllten Koffer 1956 hinauftragen ließ und zum erstmals wieder öffnete, befand er sich in einer Zeitkapsel, deren gefühlsgesättigter Inhalt sich ihm offenbarte. Schon als Hemingway an dem Pariser Manuskript arbeitete, das (anlässlich seines 50. Todestages) im Jahr 2011 erstmals in seiner Urfassung herausgegeben worden ist, handelte es sich keinesfalls um zeitgenössische Schilderungen der französischen Metropole, vielmehr um den Entwurf eines Stadt- und Lebensgefühls, das längst diffundiert war, auch wenn Hemingway dies natürlich durch das Schreiben selbst zu leugnen versuchte.
Sein Paris-Roman ist nicht das realistische Bild einer Stadt, vielmehr ein Idealbild. Ein Bild, wie wir es angesichts der verheerenden Gegenwart umso inniger heraufbeschwören. Dass nun der plötzlichen Wiederentdeckung von Hemingways Buch etwas Eskapistisches innewohnt, ist unbestreitbar. Begreifen lässt sich diese Sehnsucht nach einem vermeintlich ursprünglichen oder zumindest anderen Paris, als jenes, das wir derzeit in den Medien erleben, als eine Art Trauerarbeit oder auch als Ausdruck der Hilflosigkeit des Einzelnen.
Näher heran an die Pariser Gegenwart führt derweil der in Deutschland gerade im Verlag Edition Tiamat erschienene Roman „Auf den Straßen von Paris“ des 1971 geborenen Frédéric Ciriez. Der deutsche Titel weckt Assoziationen an ebenjene Zeit, die Hemingway dem Leser ausmalt, eine Zeit, in der neben den Caféhäusern die Straßen – und in Paris vor allem die großen Boulevards – zu jenen Orten wurden, an denen der Flaneur als schlendernder Beobachter meinen mochte, den Zustand seiner Zeit und ihrer Bewohner ablesen zu können.
Was waren die zwanziger Jahre des letzten Jahrhunderts? Im Grunde eine geile Zeit! Man darf aber dieses Lebensgefühl nicht abstrakt von jeglichem historischen Zusammenhang betrachten. Es war vielmehr der bis dahin größten Katastrophe des jungen 20. Jahrhunderts geschuldet, dem 1. Weltkrieg. Ein Krieg mit Millionen von Toten, einer maschinisierten Art des Massentötens. Ein Krieg, welcher an Grausamkeit alles bisher dagewesene in den Schatten stellte. Zurück blieben Hunger, Witwen, Waisen, bettelnde Krüppel und seelisch kaputte Männer, die von der Front heimkehrten, von welchen niemand mehr etwas wissen wollte. Die zwanziger Jahre waren zu einem großen Teil ein ganzes Stück Verdrängung von Erlebnissen der übelsten Art. Wurde zehn Jahre zuvor noch im Maschinengewehrfeuer gestorben, ließ man in den Zwanzigern „die Puppen tanzen“. Wenn das real Erlebte nicht ausreichte, griff man zu Drogen.
In Anbetracht der derzeitigen Umstände nach den Anschlägen von Paris ist es verständlich, dass der Mensch wieder nach der „heilen“ oder zumindest „besseren“ Welt greift. Die Romane entführen unsere Phantasie. Das ist so gewollt und auch gut so. Aber verlieren wir eins nicht aus dem Auge: die Realität! Sich nur Träumen hinzugeben kann schiefgehen. Die Geschichte mahnt: 1933 war der Anfang der zweiten großen Katastrophe des 20. Jahrhunderts.
Donald Tusk et les migrants
Le président du conseil européen, Donald Tusk, veut mieux contrôler les migrants à leur entrée en UE. Ce pas est rendu nécessaire par le raz-de-marée que l’Europe, en particulier l’Allemagne et la Suède, connaît actuellement. Je pense qu’il est un peu tard pour appliquer de telles règles. Dès le début des accords Schengen, il aurait fallu renforcer les frontières communautaires. Mais cela aurait aussi pu avoir un relent sécuritaire qui s’accorde mal avec l’esprit d’ouverture que s’est doté l’UE. La générosité devait être la marque de la construction européenne. Nous en sommes très loin. C’est plutôt l’égoïsme qui règne comme le démontre la Slovaquie qui a déposé plainte au sujet des quotas et de l’aide financière a apporter aux États les plus concernés. Des nations qui ont signé la convention du droit d’asile, mais qui refusent de les appliquer. Comme d’habitude c’est une affaire de gros sous. Même si je m’offusque du manque de solidarité, il faudra trouver des solutions. Qu’une chose soit dite : la République Fédérale ne pourra pas être jusqu’à la fin des temps, la vache à traire. Ses citoyens commencent à trouver saumâtre une telle attitude venant de certains pays de l’UE. Mais comme c’est toujours le cas, ce sont les plus démunis qui en subissent les conséquences. Presque chaque semaine la presse annonce l’incendie d’un centre migratoire. C’est devenu de la routine. Et dans tout cela la police ne semble pas faire son travail. Comme par hasard, elle ne trouve pas les responsables. Le même laxisme est à signaler du côté de la justice, qui montre une très grande mansuétude par rapport aux pyromanes. C’est un scandale, mais il démontre bien que l’ambiance est en train de capoter. Weiterlesen
Les simplificateurs démagogues
Alain Juppé a raison lorsqu’il s’attaque à la démagogie du langage FN. Ses solutions proposées ne tiennent pas le cap, que ce soit dans le domaine économique, social ou tout simplement politique. Marine Le Pen répète tout simplement les tirades des cafés du commerce, où des consommateurs se croyant avertis ,refont le monde avec des idées simplistes, qui ne correspondent pas aux réalités. Ce qui se passe dans ce monde est d’une très grande complexité. Si on croit pouvoir résoudre un problème en faisant volte-face, on s’aperçoit rapidement que cela en entraînent d’autres ailleurs. Un système des vases-communiquant qui demande énormément de doigté. Le discours populiste est complètement inadapté pour entreprendre des réformes. Au contraire ! Il nous entraîne encore plus dans la misère. En voulant fermer les frontières, on altère le tourisme, comme l’a fait remarquer Alain Juppé. Mais pas seulement. C’est une entrave à la libre-circulation des biens et peut freiner toute expansion économique. Quitter l’UE serait un suicide. Que feraient les agriculteurs sans les subventions ? Qu’en serait-il de la monnaie ? Croire que le franc puisse prendre la relève fait partie des mensonges que Marine Le Pen est ses acolytes veulent nous faire gober. Il serait temps que le peuple se réveille et prenne conscience que tout cela fait partie du domaine de l’attrape-nigaud. Le programme économique et financier du FN est une catastrophe. Ce que je prétends là ne part pas d’une opposition idéologique, mais tout simplement du bon sens. Aucune des options mentionnées dans le programme est sensées. Il est maigre comme une peau de chagrin. Weiterlesen
Nörgler
Haben berufene Schwarzseher und Untergangspropheten kapituliert? Keine Hiobsbotschaften mehr? Gibt es Hoffnung auf eine wundervolle Zukunft oder ist Nörgeln schlichtweg langweilig geworden?
Es gibt keine Kulturpessimisten mehr. Kaum jemand nörgelt noch herum. Lamentiert und geschimpft wird viel: über den Euro, im Sommer über die Griechen, unsere Kanzlerin oder einen Fußballclub. Gehört nun mal dazu! Man kann nicht alles gut finden.
Und an veritablen Weltuntergangsszenarien herrscht kein Mangel: das Klima für die einen, für andere ist es der Kapitalismus oder vielleicht ein Meteorit auf Abwegen, der uns den Garaus macht. Die Auswahl an Boten der Apokalypse ist reichlich.
Was haben Zukunftsängste mit Kulturpessimismus zu tun? Wenig! Der klassische Kulturpessimist hat keine Angst vor dem Weltuntergang. Häufig sehnt er ihn sogar herbei. Denn ihm geht es um die hehren, großen Werte, die in Gefahr sind. Eine Apokalypse ist aus seiner Sicht durchaus in der Lage, die Welt wieder ins Lot und die Menschheit auf den Pfad der Tugend zu bringen.
Kulturpessimismus ist aber nicht gleich Kulturpessimismus. Seine älteste Variante ist anthropologischer Natur, sie betrifft den Menschen per se. Exemplarisch finden wir ihn in der Geschichte der Sintflut in der Bibel. Hier ist Homo Sapiens die Wurzel allen Übels. Und solange es dieses verdorbene Geschöpf gibt, so die feste Überzeugung, wird es auf dieser Erde keinen Frieden geben. Radikale Tierschützer und Fundi-Ökologen halten daran nach wie vor fest.
Mit der Aufklärung rückte die Kultur – im engeren Sinne – in den Fokus aller Schwarzseher und Untergangspropheten. Es wurde zwischen guter und schlechter Kultur, hoher und niedriger, solcher, die der Erziehung des Menschgeschlechts frommt und jener, die einen verderblichen Effekt hat, unterschieden.
Die radikalsten unter den Kulturpessimisten sehen die Kultur selbst als Übel an. Sie entfremde den Menschen von der Natur und lasse den modernen Menschen leiden. Prototyp dieser Kulturverächter war Jean-Jacques Rousseau, verschrien als „roter Khmer der Philosophie“.
Die zweite Kulturpessimismusversion war die Zyklentheorie: Für sie sind kulturelle Verfallserscheinungen lediglich Symptome des Niedergangs. Dessen Ursachen liegen in universalen historischen Gesetzen, die den „Aufstieg und Fall“ großer Mächte und Kulturen verantworteten. Oswald Spenglers „Untergang des Abendlandes“ basiert auf dieser Annahme. Empirisch ist sie kaum zu halten.
Letztlich gibt es noch die dritte Variante des Kulturpessimismus: Kulturelle Verfallserscheinungen sind demnach nicht nur Symptome, sondern vor allem auch Ursachen des Niedergangs. Nehmen wir einmal die Massenmedien: Die machen, so die einschlägige Überzeugung, einfältig und blöd, und weil das so ist, werden zukünftige Generationen noch einfältiger und noch blöder – so blöd, dass schließlich keiner mehr etwas mitbekommt.
Intellektuelle in der Rolle des Sehers machen sich jetzt Gedanken, wie man die verblendete Herde aus dem dunklen Tal der Unterhaltungsindustrie ans Licht gehobener Reflexionskultur führen kann.
Seit geraumer Zeit ist es still geworden um die berufenen Schwarzseher. Bestenfalls Peter Sloterdijk warnt noch ab und zu vor den schrecklichen Kindern der Neuzeit.
Der traditionelle Kulturpessimismus war das Kind einer homogenen Bildungslandschaft mit verbindlichen Normen und Werten. Dieses monolithische Ideal einer normgebenden Kultur, die der Maßstab ist für Aufstieg und Untergang, ist unter der Pluralisierung der westlichen Gesellschaften zu Staub zerfallen.
Le Pen et la presse
Marine le Pen se trouve en bonne compagnie : avec des Erdoğan, Poutine et compagnie. Maintenant c’est elle qui veut museler la presse en cas de victoire électorale. La Voix du Nord, un quotidien qui ne la porte dans son cœur, n’aura plus d’aide de la région, s’il en allait d’elle. Comme ses acolytes de l’étranger, elle ne parlera pas de censure, plutôt de fair-play de la part des publications envers de pauvres politiciens comme elle. Je suis touché et suis obligé de me sécher une larme de crocodile avant de continuer à écrire. Ce qui se passe-là est une enfreinte éclatante de la liberté d’expression. Je croyais que la France en était championne ! Mais allez savoir ! Les vilains journalistes ont commis un acte de lès-majesté. À ses yeux il est tout à fait légitime de les punir, lorsque ils ont le toupet d’écrire certaines vérités. Madame Le Pen montre ainsi son vrai visage, mais la majorité de l’électorat s’en fiche complètement. Elle est le messie, qui sauvera le pays de ses cendres, tel que Phénix. « On ne s’attaque pas à un demi-dieu, Mesdames et Messieurs ! ». Ce qui est triste dans ses propos, c’est moins qu’elle s’offusque d’un article et de ce fait veuille pénaliser l’organe qui à ses yeux la blesse que le fait de l’attitude passive de beaucoup citoyens. N’ont-ils pas remarqué qu’il y a atteinte aux libertés individuelles ? Non, ils sont aveugles. Weiterlesen