Mon propos n’est pas d’écrire un article sur les mérites d’une équipe de football, bien plus de faire une analyse d’un certain comportement. Le match que j’ai suivi hier soir à la télévision entre le FC Bayern et la Juventus a été remarquable à plusieurs titres. Tout d’abord un déferlement intensif des Italiens, qui n’ont pas perdu une occasion pour battre leurs hôtes à Munich. À la mi-temps ils menaient deux à zéro. Les joueurs du onze local semblaient désemparés. La perspective de se qualifier pour les quarts de finale de la Champion Ligue était-elle à tout jamais compromise ? C’est avec acharnement que le Bayern remonta la pente, tout d’abord en égalisant dans les dernières minutes du match, puis en marquant deux magnifiques buts dans les prolongations. Ce que j’ai admiré là, c’est le fait que les Munichois n’ont jamais baissé les bras. Une qualité qu’on attribue aux allemands. Bien que l’équipe se compose en majorité d’étrangers, elle agit comme il est de mise outre-Rhin. Malgré la situation des plus précaires après la seconde guerre mondiale, les habitants n’ont pas hésité de cracher dans leurs mains et de se mettre à la tâche. Un trait de caractère qui se reflète chez Angela Merkel. Ne surtout pas céder, lorsqu’il s’agit de défendre ses convictions. Je pense que beaucoup d’entre-nous devraient en prendre de la graine. Weiterlesen

Le président du conseil européen, Donald Tusk, veut mieux contrôler les migrants à leur entrée en UE. Ce pas est rendu nécessaire par le raz-de-marée que l’Europe, en particulier l’Allemagne et la Suède, connaît actuellement. Je pense qu’il est un peu tard pour appliquer de telles règles. Dès le début des accords Schengen, il aurait fallu renforcer les frontières communautaires. Mais cela aurait aussi pu avoir un relent sécuritaire qui s’accorde mal avec l’esprit d’ouverture que s’est doté l’UE. La générosité devait être la marque de la construction européenne. Nous en sommes très loin. C’est plutôt l’égoïsme qui règne comme le démontre la Slovaquie qui a déposé plainte au sujet des quotas et de l’aide financière a apporter aux États les plus concernés. Des nations qui ont signé la convention du droit d’asile, mais qui refusent de les appliquer. Comme d’habitude c’est une affaire de gros sous. Même si je m’offusque du manque de solidarité, il faudra trouver des solutions. Qu’une chose soit dite : la République Fédérale ne pourra pas être jusqu’à la fin des temps, la vache à traire. Ses citoyens commencent à trouver saumâtre une telle attitude venant de certains pays de l’UE. Mais comme c’est toujours le cas, ce sont les plus démunis qui en subissent les conséquences. Presque chaque semaine la presse annonce l’incendie d’un centre migratoire. C’est devenu de la routine. Et dans tout cela la police ne semble pas faire son travail. Comme par hasard, elle ne trouve pas les responsables. Le même laxisme est à signaler du côté de la justice, qui montre une très grande mansuétude par rapport aux pyromanes. C’est un scandale, mais il démontre bien que l’ambiance est en train de capoter. Weiterlesen

À Bruxelles un peu de succès a pu être obtenu au mini-sommet réunissant les pays concernés par l’afflux migratoire dans les Balkans. Dix pays membres de l’UE plus l’Albanie, la Macédoine et la Serbie ont décidé de créer des camps de rétention pouvant accueillir 100 000 réfugiés aux portes-mêmes de l’Union. Il y seront « catalogués » afin de savoir, s’ils peuvent avoir le statut de migrant légal ou non. Quatre cents gardes-frontières européens se rendront en Slovénie pour épauler ce petit pays. La Grèce, quant à elle, recevra 30000 immigrés et 20000 plus tard au lieu des 7 à 10000 aujourd’hui. De petits pas certes, mais il vaut mieux cela que rien du tout. La brèche qui a été ouverte par la Chancelière Merkel, n’est donc pas prête d’être colmatée. Elle a réitéré cette nuit que l’humanitaire avait la priorité absolue, que les personnes en fuite pour des raisons répressives, trouvent refuge en Europe. Je soutiens ce point-de-vue tout en étant conscient des problèmes que cela engendre. L’agressivité des populations autochtones augmente de plus en plus. Aussi le raz-de-marée nationaliste comme l’a prouvé la victoire des conservateurs en Pologne, qui avec un programme xénophobe et contre l’euro a pu obtenir une grande majorité. La preuve que l’esprit-épicier gagne de plus en plus de terrain et que la petitesse est de mise un peu partout. Elle consiste à mettre au pilori les plus démunis. Le pas entre les paroles outrageuses et la violence, engendré par la haine, est une question de temps. Weiterlesen

Enfin ! Elle en a mis du temps pour protester contre l’intolérance envers les réfugiés en Allemagne, Angela Merkel ! Son silence était pénible à supporter. Elle se rendra aujourd’hui à Heidenau en Saxe, où ont eu lieu des manifestations musclées néonazies en fin de semaine. Sans laisser un doute, la Chancelière a mis au pilori tous les individus qui exercent de la violence. Tant que les autorités n’apporteront pas de réponses au problèmes soulevés par une immigration massive, il est à craindre que la vague de fond populiste fera encore des ravages. Nous nous trouvons dans un climat de suspicion. Sigmar Gabriel, le ministre de l’économie et le chef du SPD a été menacé de mort après son passage dans la petite ville sise aux portes de Dresde. Le siège du parti a dû être évacué à cause d’une alerte à la bombe. Comme je l’ai déjà évoqué il y a peu, je prends ces événements très au sérieux. Sans un rebond d’une grande majorité de la société civile, les relents du passé se feront toujours plus sentir. Sans aller prétendre que l’histoire peut se répéter, je suis inquiet par la forme que prend le mouvement protestataire. Madame Merkel n’a pas, comme d’habitude, voulu jeter de l’huile dans le feu en réagissant trop vite, mais elle a dû reconnaître le danger auquel était soumis le régime démocratique. L‘ État doit rester fort, n’admettre aucune dérive d’où qu’elle vienne. Je suis rassuré que le gouvernement dans son ensemble a reconnu cette situation. Il y aura toujours des éléments perturbateurs qui feront régner la terreur. Weiterlesen