Mon propos n’est pas d’écrire un article sur les mérites d’une équipe de football, bien plus de faire une analyse d’un certain comportement. Le match que j’ai suivi hier soir à la télévision entre le FC Bayern et la Juventus a été remarquable à plusieurs titres. Tout d’abord un déferlement intensif des Italiens, qui n’ont pas perdu une occasion pour battre leurs hôtes à Munich. À la mi-temps ils menaient deux à zéro. Les joueurs du onze local semblaient désemparés. La perspective de se qualifier pour les quarts de finale de la Champion Ligue était-elle à tout jamais compromise ? C’est avec acharnement que le Bayern remonta la pente, tout d’abord en égalisant dans les dernières minutes du match, puis en marquant deux magnifiques buts dans les prolongations. Ce que j’ai admiré là, c’est le fait que les Munichois n’ont jamais baissé les bras. Une qualité qu’on attribue aux allemands. Bien que l’équipe se compose en majorité d’étrangers, elle agit comme il est de mise outre-Rhin. Malgré la situation des plus précaires après la seconde guerre mondiale, les habitants n’ont pas hésité de cracher dans leurs mains et de se mettre à la tâche. Un trait de caractère qui se reflète chez Angela Merkel. Ne surtout pas céder, lorsqu’il s’agit de défendre ses convictions. Je pense que beaucoup d’entre-nous devraient en prendre de la graine. Weiterlesen