Marine le Pen se trouve en bonne compagnie : avec des Erdoğan, Poutine et compagnie. Maintenant c’est elle qui veut museler la presse en cas de victoire électorale. La Voix du Nord, un quotidien qui ne la porte dans son cœur, n’aura plus d’aide de la région, s’il en allait d’elle. Comme ses acolytes de l’étranger, elle ne parlera pas de censure, plutôt de fair-play de la part des publications envers de pauvres politiciens comme elle. Je suis touché et suis obligé de me sécher une larme de crocodile avant de continuer à écrire. Ce qui se passe-là est une enfreinte éclatante de la liberté d’expression. Je croyais que la France en était championne ! Mais allez savoir ! Les vilains journalistes ont commis un acte de lès-majesté. À ses yeux il est tout à fait légitime de les punir, lorsque ils ont le toupet d’écrire certaines vérités. Madame Le Pen montre ainsi son vrai visage, mais la majorité de l’électorat s’en fiche complètement. Elle est le messie, qui sauvera le pays de ses cendres, tel que Phénix. « On ne s’attaque pas à un demi-dieu, Mesdames et Messieurs ! ». Ce qui est triste dans ses propos, c’est moins qu’elle s’offusque d’un article et de ce fait veuille pénaliser l’organe qui à ses yeux la blesse que le fait de l’attitude passive de beaucoup citoyens. N’ont-ils pas remarqué qu’il y a atteinte aux libertés individuelles ? Non, ils sont aveugles. Weiterlesen