La COP21 s’est achevée avec la ratification d’un accord signé pas 195 nations. Le but est de freiner le réchauffement de la planète, qui est une menace pour l’équilibre climatique. Le fait que presque la totalité des pays de ce monde ait voté pour, est un grand succès. Notamment pour la diplomatie française, qui avec Laurent Fabius a été l’artisan de ce qu’on considérait jusqu’alors comme impossible. Comme président du congrès, il a réussi a mettre d’accord tout aussi bien les nations industrielles, les émergents et les pays qui souffrent de la pauvreté. Un coup de maître qui donne de l’espoir. La volonté de François Hollande d’arriver à mettre tout le monde sur le même bateau restera gravée dans l’histoire. Pourvu que ses compatriotes en soient conscients ! Au niveau international, le Président est bien plus efficace que dans le quotidien. Un état de crise déclenche chez lui une énergie que personne n’aurait pu imaginer. Il est regrettable qu’elle échoue au niveau du chômage par exemple. Peut-être la démonstration qu’il faut une volonté populaire pour régler certains problèmes. La France meurtrie s’est rassemblée autour de lui, l’a incité à montrer sa détermination. Peut-être bien que François Hollande restera un personnage énigmatique. Un être qu’il est difficile de cerner. Entre les coups de gueules des partisans du FN et l’efficacité il y un fossé profond. Il serait souhaitable que les faits soient pris en considération, non des diatribes insupportables qu’on ne peut que qualifier de polémiste. Weiterlesen

Lorsque Nicolas Sarkozy déclare que la coalition de droite ne conclura aucun accord avec la gauche pour barrer la voie au FN, il fait une grave erreur, même plus, il prend le risque de favoriser Madame Le Pen et ses acolytes. Qu’il ne s’y trompe pas, les électeurs d’extrême-droite n’ont aucunes raisons de lui faire des cadeaux. Faisant cavalier seul, sa formation risque d’essuyer dimanche prochain un grave revers. La priorité absolue des Républicains serait de faire barrage au FN et ceci au nom des valeurs du pays. L’attitude du PS est bien plus digne. Le parti se retire du Nord-Pas de Calais et du Paca, comme l’a déclaré Jean-Christophe Cambadélis. Il est un fait évident, jamais la situation aurait dû se détériorer à ce point-là. Il est inconcevable pour moi, qu’un parti prônant l’exclusion soit arrivé en tête du scrutin. Une raison évidente de repousser toutes considérations partisanes et de s’unir sous une même bannière. Nicolas Sarkozy en est loin, malgré l’état de lieux. N’a-t-il pas compris qu’il en va de la survie de la démocratie telle que nous la connaissons ? Ou est-il plus ou moins de mèche avec le FN, même s’il le critique vertement ? Ce qu’il a déclaré ne peut que diviser le pays, le mettre en état de choc. Pour un politicien averti, un manque total de lucidité ! Veut-il être le fossoyeur de notre République ? L’exemple de Franz von Papen, un politicien conservateur allemand, devrait le faire réfléchir. Il avait l’intention d’étouffer Hitler en l’étreignant. Le contraire s’est passé. Pour sortir de l’ornière il faut parler d’une même voix, même si les opinions politiques divergent. Weiterlesen

Dans la hotte de Saint Nicolas se trouve un cadeau pour la petite Marine, qu’elle n’a pas mérité : la victoire au premier tour des élections régionales. Le barbu a-t-il perdu tout son entendement ? Jusqu’à présent elle a été forte en coups de gueules plus ou moins cohérents. Elle n’a été en aucune mesure capable de prouver ses compétences sur le terrain. Pauvre France, pauvre démocratie où le verbe est plus important que les faits objectifs ! Et lorsque tout cela est enrobé d’émotions, il y a garantie que tout va à la dérive. Le racisme en premier lieu sera le moteur de ce probable succès. L’exclusion d’une partie de la population. Il faut toujours avoir plus faible que soit pour obtenir de tels succès. Pour Hitler c’était les juifs, pour le FN tous ceux qui se réfèrent au Coran. Je suis aussi en colère contre les terroristes islamistes qui détestent tous ceux qui n’adhèrent pas au sunnisme. Bien sûr il faut les combattre avec tous les moyens possibles, mais de là à voter pour ceux qui seraient prêts à bafouer les droits de l’homme, il y a une limite que je ne peux et ne veux pas dépasser. Le régime que voudrait nous imposer l’extrême-droite serait autoritaire, arbitraire, injuste. Tout le contraire de ce que sont les valeurs de la France. C’est justement un tel réflexe que veulent provoquer les têtes brûlées de l’EI. Si cela réussit, ils pourront parler de victoire. On ne pouvait pas leur rendre un meilleur service. Il y a de quoi jurer ! C’est pourquoi les partis opposés à cette déferlante devraient s’unir dans un front commun contre la montée du FN. Ce n’est plus une question de parti, mais de survie ! Qu’on se le dise ! Weiterlesen

Une seule chose compte seulement : barrer la route au Front National. Il ne fait aucun doute que ses résultats seront pour tous les démocrates assez effrayants. De 20 à plus 30%, des chiffres qui auraient été impensables il y a encore quelques années. Ce n’est pas un signe de maturité, plutôt un sauve-qui-peut. Tant que les gens croient encore au Père Noël, on ne peut pas à s’attendre à autre chose. L’illusion qu’un dirigeant-providence puisse débarrasser d’un coup de baguette magique la France de tous ses ennuis, est malheureusement entrée dans les mœurs. Tous les espoirs d’un quart à un tiers de l’électorat se tourne vers Madame Le Pen. Peu importe qu’elle dise des absurdités en ce qui concerne l’économie, la monnaie ou la sécurité, ils l’applaudissent. Que ce ne soit que des slogans, ne les gênent pas, au contraire. Leur niveau intellectuel est passé au plus bas ; seules les tripes comptent encore ! C’est dans un tel contexte qu’auront lieu les régionales. Elles seront un signe avant-coureur de ce que pourrait être les présidentielles en 2017. Mais il serait faux de vouloir imputer ce phénomène populiste seulement au FN. Force est de constater que les partis plus modérés, de droite ou de gauche, ne brillent pas pas particulièrement ces derniers temps. On est en but à un cafouillage plus ou moins déconcertant, que ce soit du côté du gouvernement ou de l’opposition modérée. Ni François Hollande, ni Nicolas Sarkozy n’enthousiasment les foules, loin de là. D’un côté un président, dont les résultats sont plutôt médiocres, d’un autre côté un saltimbanque dont en connaît par cœur son numéro. Il est vrai que l’état des lieux n’incite pas à l’optimisme. Weiterlesen