L’eau est pour nous, les êtres vivants, un bien incontournable. C’est peut-être une vérité à la Palisse, mais je me dois de la répéter. Au cours de ma vie professionnelles, j’ai toujours à nouveau tourné des films sur sa pollution et sur le commerce qu’on en fait. D’après un nouveau rapport, près de 3 millions de ménages n’ont pas accès à de l’eau pure. Elle est souvent polluée par les insecticides et les herbicides, les nitrates et des bactéries de tous genres, provenant souvent du lisier que les paysans giclent sur leurs terres. C’est ici que deux facteurs se retrouvent nez-à-nez. Le problème de la santé publique et les besoins de l’agriculture. Pour préserver les nappes, des mesures draconiennes doivent être prises, que seules les élus peuvent décider. C’est une question de finances et d’économie locale. Imposer aux paysans des contraintes ne peut que résulter du législateur. C’est une des raisons pour lesquelles je réclame sa nationalisation. Et voici d’autres raisons pour que cela soit ainsi : Comme elle est vitale, l’accès pour nous tous devrait être libre. Je condamne sans rémission, que par les directives européennes il soit possible de remettre des concessions à des compagnies privées. Sa propagation devrait être à mon avis que du domaine public. Bien sûr il faut couvrir les frais que représentent son captage, sa transformation en eau potable pour nous tous et évidement aussi son traitement en aval lorsqu’elle a été utilisée. C’est normal, bien moins les profits qu’empochent certains trusts. Le consommateur n’a pas d’autre choix de l’utiliser, car ces compagnie en possèdent le monopole. Je trouve ceci complètement néfaste et serait prêt à revendiquer un retour à une gestion des communes en particulier. Weiterlesen

Le débat entre Benoît Hamon et Manuel Valls s’est en particulier occupé du revenu universel que prône le vainqueur du premier tour. Comme je l’ai déjà écrit, je me préoccupe de savoir si un tel pas serait vraiment une panacée. Je dois reconnaître que l’idée me plaît assez, car elle écarte d’emblée certaines injustices. Tout le monde serait à la même enseigne, peu importe ses moyens financiers ou son statut social. Cela concernerait les handicapés, les retraités, les chômeurs… tous ceux qui vivent dans la précarité. Je peux très bien m’imaginer ce qui a mené Benoît Hamon à suivre une telle démarche. Je suis de son avis que la nouvelle génération numérique et que l’utilisation de robots dits intelligents pourraient tuer pas mal d’emploi. Je trouve positif qu’il anticipe dans ce domaine, mais ne vois pas comment l’État pourrait financer un tel projet. Tant que nous sommes soumis aux règles actuelles du commerce international, nous devons rester compétitifs. Dans la perspective d’un financement colossal, comme celui du revenu universel, nous serions en état de faiblesse par rapport à nos concurrents. Et puis, il y a encore un point essentiel, celui de la psychologie. Je peux très bien m’imaginer que certains, pas des moindres, préfèrent se reposer sur leurs lauriers au lieu de se battre pour des revenus décents. Ce serait probablement un frein à l’esprit d’entreprise qui devrait animer chacun de nous dans une époque sans pitié pour ceux qui préfèrent rêver. Je le déplore mais c’est la réalité. D’autre part je crois que c’est pour l’instant le faux message à faire passer. Weiterlesen

Le geste de Sigmar Gabriel de quitter la tête du SPD et de donner à Martin Schulz la possibilité de briguer ainsi la tête de liste aux prochaines élections législatives, est un geste appréciable. Il n’a pas voulu mettre le parti dans l’embarras. Avec 20% de voix, cette grande formation populaire est au plus bas dans les sondages. Ce serait un record historique. 15 points de différence avec Madame Merkel ! Et ceci même avec un très bon travail gouvernemental. Sigmar Gabriel, malgré ses qualités, était le mal aimé. Il était assez intelligent pour se rendre compte, qu’avec son nom il entraînerait le parti dans un abîme, où il se remettrait difficilement. Il ne serait pas correct de tirer des parallèles avec ce qui se passe actuellement avec le PS. Certes il y a la question fondamentale du pragmatisme de la gauche en général. Le déplacement idéologique au centre lui cause des problèmes identitaires, d’autan plus que la Chancelière n’est pas si éloignée de la social-démocratie. Elle empiète aussi dans le social, ce qui normalement serait du ressort du SPD. L’électeur a du mal à y voir une ligne de démarcation. Avec la nomination de Martin Schulz, il n’en sera pas différemment, avec la seule différence, qu’il est particulièrement apprécié par les allemands. Son action comme président du parlement européen, a démontré qu’il a du courage et peut saisir le taureau par les cornes. Ce sera sa personnalité qui pourrait faire tilt, non pas le programme de son parti, qui à l’heure actuelle est absolument cohérent. Une fois de plus la preuve que l’homme ou la femme comptent, bien moins les déclarations d’intention. Weiterlesen

Qui n’est pas même fichu d’organiser une primaire, ne peut que faillir lorsqu’il s’agit de la gouvernance d’un État. Je ne vais pas entrer dans des spéculations douteuses, mais je suis scandalisé qu’on est éventuellement pu manipuler le chiffre des personnes qui se sont rendues aux urnes. Rien n’est confirmé pour l’instant, mais le doute me net terriblement mal à l’aise. J’ai cru pendant des décennies que mes convictions de gauche – que j’ai toujours – étaient étroitement liées à l’éthique et même si cela peut sembler ringard, à la morale. Le seul fait que de tels bruits face le tour de l’hexagone remet en question tout ce qui était mon idéal. Je ne suis pas si naïf de croire que le monde politique se compose d’agneaux se comportant comme des enfants de chœur. Loin de là ! Mais si je me permets de critiquer mes adversaire, je dois être en mesure de le faire pour mon propre camp. Si c’était une farce, je me permettrais de rire. Mais ce qui se dessine-là serait un drame. C’était l’événement qui ne devait pas arriver. Je ne sais pas si dans de telles conditions il ne serait pas mieux de décider de refaire voter dimanche prochain toute la liste en décidant que le candidat le mieux placé serait nommé. Une majorité simple suffirait. Partir sur de la suspicion serait du poison et rendrait peu crédible toute cette primaire. Mais je ne pense pas que les dirigeants du PS auraient le courage de courir un tel risque. Cela serait reconnaître qu’il y a des erreurs de faites. Je pense qu’en ne réagissant pas, le PS creuse sa propre tombe, aussi pour l*avenir. Tout cela me rappelle le Labour lorsqu’il s’entre-dévorait peu avant l’avènement de Tony Blair. Weiterlesen

Benoit Hamon a obtenu hier au premier tour de la primaire de la gauche 36% des voix, Manuel Valls 31%. Le vainqueur incarne ce qu’on pourrait nommer une certaine nostalgie d’un humanisme social qui a pour but de soutenir tous ceux qui se sentent plus ou moins rejetés par une société vorace. Le second est plutôt du type de l’opportuniste qui cherche a imposer le pragmatisme et dérive de ce fait plutôt au centre de l’échiquier politique. Il est évident que son séjour à Matignon a été marqué par son caractère de gestionnaire. Pour un socialiste une démarche qui ne correspond pas à ses aspirations. Dans l’état actuel de PS, peu importe qui gagne le second tour. Personne ne remportera la mise. Ce qui se dessine ici est grave, car le parti ne pourra plus que compter que sur un pourcentage infime. Il sera laminé et ne jouera plus aucun rôle au cours du prochain mandat présidentiel. Ce qui se passe-là pourrait être comparé à Waterloo. La question qui se pose est de savoir si cela correspond à la morphologie politique du pays ? Jusqu’à présent les deux camps étaient à peu près équilibrés. Je conçois parfaitement que la déception de l’ère Hollande ait mené le pays dans une telle disparité. Est-ce que le ras-le-bol correspond vraiment à ce que les sondages disent ? Dans un tel contexte il sera intéressant de voir ce qu’Emmanuel Macron sera capable de faire. Par son cursus gouvernemental il peut être classé comme étant un homme appartenant à la gauche modérée. Pourra-t-il redonner à tous ceux qui semblent désespérer un nouvel élan ? Il n’est pas nécessaire d’avoir une carte de parti pour avoir une sensibilité sociale. Jusqu’à présent il a fait un parcours sans fautes. Il s’avère aujourd’hui que sa tactique a été efficace. Qu’il se trouve aujourd’hui d’après les sondages en troisième place tient du miracle. Il représente une vraie alternative par rapport à Marine Le Pen en proposant l’ouverture au lieu du verrouillage de la France. Weiterlesen

Le président est élu. N’est-il pas trop tard pour élever la voix ? L’Amérique libérale a occupé avec des millions de personnes les rues. Je suis pour ainsi dire certain que le nouveau locataire de la Maison Blanche restera agrippé au pouvoir. Mais il vaut mieux protester que rien faire. Est-ce une prise de conscience des citoyens ? Veulent-ils lutter dorénavant de cette manière ? Serait-ce les premières prémices d’une démocratie plus directe ? D’après certains sondages, que 40% des Américains apprécient Donald Trump. Un chiffre extrêmement bas. D’après les urnes, il aurait été battu si on avait fait un décompte total des voix. C’est le décomptage par États qui a inversé la courbe. Mais il ne sert à rien de revenir sur des statistiques. Je crains fort que le peuple prenne le mal en confiance et que le mouvement protestataire perde de sa virulence. Ce qui s’est passé aux USA est une réplique exacte du mouvement d’une certaine partie des habitants de la Grande Bretagne après le Brexit. Les gens se sont réveillés au petit matin et n’en ont pas cru leurs oreilles. Des « ah si j’avais su » ne servent à rien après la publication des résultats. Un verdict souvent irréversible, C’est là que notre système montre des failles. Pour pouvoir suivre les dossiers beaucoup de connaissances sont requises. Ils sont pour la plupart très techniques et à moins d’être un spécialiste, presque personne ne peut en suivre leur cheminement. Il ne fait pas de doutes qu’il serait plus adéquat d’élire un président particulièrement efficace dans de tels domaines et qui pourrait avoir son mot à dire. Weiterlesen

Les nouvelles de la nuit nous guident dans des lendemains incertains. Elles sont la démonstration que l’épreuve de force est à nouveau d’actualité. Nous sommes loin de la retenue nécessaire qui devrait caractériser la politique, afin qu’elle soit en mesure d’arriver à des compromis. Ne jamais claquer la porte devrait être une règle absolue. Il y a d’une part l’avènement d’un Donald Trump qui mise son action sur la confrontation. Quelques heures après sa prestation de sermon, il a donné l’ordre de reprendre les forages de gaz et de pétrole de schiste, de réduire l’Obamacare à sa plus simple expression avant de le remplacer par autre chose, de remettre en question les traités de commerce international. On pouvait s’y attendre. Il déclare vouloir tout faire afin de donner aux Américains du travail et d’augmenter leurs revenus. L’autre information est la ratification du parlement turc concernant l’acception de donner des pouvoir accrus au président, d’éliminer le poste du premier ministre. Des mesures conduisant le pays à une certaine dictature. Recep Tayyip Erdoğan peut pavoiser ! Weiterlesen

C’est avec beaucoup de nostalgie que j’écris ces quelques lignes. Barak Obama, sa femme Michelle et ses deux filles ont quitté la Maison Blanche pour laisser place à Donald Trump et son équipe. C’est tout un style qui se dissipe d’un seul coup pour laisser place à une certaine Amérique qu’on espérait révolue. Celle plus terre à terre, qui ne s’embarrasse pas de grandes envolées culturelles. Hier j’ai eu l’occasion de lire une interview que le président sortant avait donné au sujet d’un thème qui lui est cher, celui de la littérature et de l’écriture. Il a relaté l’importance qu’a pour lui la lecture. Tout au long de ses deux mandats il a lu des romans, des poèmes et a encouragé ses enfants à en faire autant. Il a parlé de Shakespeare qui pour lui est un auteur-phare. Il se trouve dans la lignée des de Gaulle et des Mitterrand en ce qui concerne la passion de mettre en page ses pensées et de les exprimer avec la verve du verbe. Mon but n’est pas de faire un bilan, mais plutôt de relater ce qui me touche. Tout d’abord une famille qui est restée totalement intègre. Pas d’affaires à relater ! Lorsqu’on sait dans quel panier à crabes il a dû se trouver ces dernières années, il est remarquable que personne n’ait trouvé la moindre trace. Une telle attitude force l’admiration dans un monde qui est fait de combines. C’est bien cela qui a causé l’échec électoral d’Hillary Clinton. Weiterlesen