Qui n’est pas même fichu d’organiser une primaire, ne peut que faillir lorsqu’il s’agit de la gouvernance d’un État. Je ne vais pas entrer dans des spéculations douteuses, mais je suis scandalisé qu’on est éventuellement pu manipuler le chiffre des personnes qui se sont rendues aux urnes. Rien n’est confirmé pour l’instant, mais le doute me net terriblement mal à l’aise. J’ai cru pendant des décennies que mes convictions de gauche – que j’ai toujours – étaient étroitement liées à l’éthique et même si cela peut sembler ringard, à la morale. Le seul fait que de tels bruits face le tour de l’hexagone remet en question tout ce qui était mon idéal. Je ne suis pas si naïf de croire que le monde politique se compose d’agneaux se comportant comme des enfants de chœur. Loin de là ! Mais si je me permets de critiquer mes adversaire, je dois être en mesure de le faire pour mon propre camp. Si c’était une farce, je me permettrais de rire. Mais ce qui se dessine-là serait un drame. C’était l’événement qui ne devait pas arriver. Je ne sais pas si dans de telles conditions il ne serait pas mieux de décider de refaire voter dimanche prochain toute la liste en décidant que le candidat le mieux placé serait nommé. Une majorité simple suffirait. Partir sur de la suspicion serait du poison et rendrait peu crédible toute cette primaire. Mais je ne pense pas que les dirigeants du PS auraient le courage de courir un tel risque. Cela serait reconnaître qu’il y a des erreurs de faites. Je pense qu’en ne réagissant pas, le PS creuse sa propre tombe, aussi pour l*avenir. Tout cela me rappelle le Labour lorsqu’il s’entre-dévorait peu avant l’avènement de Tony Blair. Weiterlesen