Édouard Philippe ne faillit pas à la règle lorsqu’il évoque ses lectures dans un quotidien. La littérature va souvent de paire avec la politique en France, ce que je trouve positif. En outre le premier-ministre est le coauteur de romans policiers. Il s’est avéré exact que l’écriture est un très bon moyen de rassembler ses idées et de les mettre sur le ballant. C’est en se creusant les méninges sur telle ou telle formulation, qu’il est possible d’affiner des idées et de les présenter comme un outil de travail. Tous postes de responsabilité sont étroitement liés à des remises en question. C’est en écrivant qu’on est en mesure de jauger les décisions à prendre, de les filtrer. L’art de gouverner réside dans le fait de se faire subir constamment un exercice intellectuel, permettant d’opérer des choix. Il est, comme nous le savons, dangereux d’agir trop spontanément lorsqu’il s’agit du destin de toute une nation. Les Présidents écrivains ne sont pas rares. Le premier qui me vient à l’esprit est Charles de Gaulle. Dans ses mémoires il apporte beaucoup de talent dans la manière d’utiliser la langue pour transporter ses pensées. Il va un pas plus loin en ayant les capacités à l’aide de ses écrits de brosser des paysages, comme celui de Colombey-les-deux-églises par exemple, où se trouve la demeure familiale. La littérature fait partie intégrante de sa personnalité et lui permet de se faire comprendre. Georges Pompidou, quant à lui, à été l’initiateur d’une anthologie poétique, où il avait rassemblé les poèmes qui le touchaient le plus. La philosophie a été placée sur un piédestal par François Mitterrand, dans le cadre des ses entretiens avec Elie Wiesel. Je ne vais pas continuer à énumérer les chefs d’État s’intéressant à autre chose que la politique. Certains textes évoquant la marche des nations, ont rejoint l’Olympe des œuvres d’art universelles. Weiterlesen
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Au revoir Barak Obama !
C’est avec beaucoup de nostalgie que j’écris ces quelques lignes. Barak Obama, sa femme Michelle et ses deux filles ont quitté la Maison Blanche pour laisser place à Donald Trump et son équipe. C’est tout un style qui se dissipe d’un seul coup pour laisser place à une certaine Amérique qu’on espérait révolue. Celle plus terre à terre, qui ne s’embarrasse pas de grandes envolées culturelles. Hier j’ai eu l’occasion de lire une interview que le président sortant avait donné au sujet d’un thème qui lui est cher, celui de la littérature et de l’écriture. Il a relaté l’importance qu’a pour lui la lecture. Tout au long de ses deux mandats il a lu des romans, des poèmes et a encouragé ses enfants à en faire autant. Il a parlé de Shakespeare qui pour lui est un auteur-phare. Il se trouve dans la lignée des de Gaulle et des Mitterrand en ce qui concerne la passion de mettre en page ses pensées et de les exprimer avec la verve du verbe. Mon but n’est pas de faire un bilan, mais plutôt de relater ce qui me touche. Tout d’abord une famille qui est restée totalement intègre. Pas d’affaires à relater ! Lorsqu’on sait dans quel panier à crabes il a dû se trouver ces dernières années, il est remarquable que personne n’ait trouvé la moindre trace. Une telle attitude force l’admiration dans un monde qui est fait de combines. C’est bien cela qui a causé l’échec électoral d’Hillary Clinton. Weiterlesen