Emmanuel Macron a donné une grande interview dans le point, où il explique la portée politique et économique de son projet pour la France. Pour bien comprendre la démarche du président, que cela soit dans le domaine social ou européen, il faut reprendre point à point les décisions qu’il veut prendre et les insérer dans une conception globale. C’est un exercice assez périlleux, mais qui a pour but de mettre des structures plus justes en place. Je vais essayer d’analyser ce qu’il a dit et d’émettre une opinion. Le code du travail : Il s’agit en premier lieu pour lui de faire baisser le chômage en réduisant les charges des entreprises, une mesure qui devrait donner un coup de fouet à la relance. Cela ne peut fonctionner qu’à condition les allégements prévus pour les entreprises, soient liés à des conditions comme celles de maintenir et de créer de nouveaux emplois. Si le contraire devait se passer et qu’elles rationalisent leurs moyens de production au désavantage des salariés, ces dernières devraient payer plus d’impôts. La baisse des ALP : En réduisant de 5 euros l’aide personnalisée au logement, Emmanuel Macron espère faire baisser les loyers. Cette mesure fait partie d’un plan généralisé afin de réduire le prix de l’immobilier. En particulier à Paris, Lyon, Marseille et à frontière suisse, son but est de simplifier les procédures de construction et d’alléger les taxes. Cela donnerait d’après lui la motivation de construire plus. J’émets des doutes qu’on augmentant l’offre, les loyers baissent en temps normal. Même la crise de 2008 n’a pas influé comme on le pensait dans ce domaine. À voir ! Weiterlesen
Kategorie: Pierre´s Meinungen
La carotte et le bâton
Hier à eu lieu la rentrée. Le conseil des ministres s’est réuni pour débattre de la loi du travail, des mesures anti-terroristes et du budget 2018. Il en va pour Emmanuel Macron de faire respecter ses promesses électorales. Les citoyens qui l’ont élu savaient qu’il voulait à tout prix ne plus dépasser le 3% d’endettement fixé par Bruxelles. Que cela amène des coupes sombres dans le budget devrait être un secret de polichinelle. Bien sûr, cela va faire mal, mais la France ne peut pas augmenter encore plus une dette qui par ses dimensions est colossale. Il faut bien commencer par économiser, ce qui n’est pas forcément une solution miracle, mais avant que les rentrées fiscales soient plus lucratives, je ne vois pas d’autre solution que de se serrer la ceinture. Lorsque Édouard Philippe parle de baisser les impôts, je n’y vois pas clair. Je trouverais fatal que cela se fasse au détriment de l’infrastructure qui a besoin d’un sérieux coup de fouet. Si on veut générer du profit, il faut que les moyens de production soient parfais. Ils ne le sont pas, de loin. Il y a qu’à prendre le grand débit numérique comme exemple. Bien des régions ont de grands problèmes de capter correctement l’internet. Et ceci dans des endroit qui auraient besoin d’une relance économique. Mais qu’elle est l’entreprise qui voudrait s’établir dans un tel désert ? Le gouvernement a bien promis de mettre la main à la pâte, mais c’est un projet gigantesque qui coûtera une fortune. Un investissement nécessaire pour assurer au pays une plus-value. Je ne reviendrai pas en détail sur la loi du travail, l’autre chantier incontournable du président. Comme je l’ai souvent écrit, je trouve des réformes dans ce domaine indispensables. Mais j’émets des doutes que les entreprises veulent absolument promouvoir une expansion de leur outil de travail. Ni que de nouvelles se créent à cause des nouvelles dispositions. Par la baisse des coûts du travail, il est dans leur intérêt de rationaliser encore plus et d’empocher ainsi plus d’argent au détriment des salariés. Sans gardes-fous et de règles très strictes en ce qui concerne l’avenir, il serait insensé de faire des cadeaux. Weiterlesen
Deals
Heute gehen die Verhandlungen zwischen Großbritannien und der EU über die Bedingungen des Austritts weiter. Schon in den vergangenen Wochen hat die britische Regierung Positionspapiere vorgelegt zu Themen wie Zöllen oder der Rolle des Europäischen Gerichtshofs. Ein gemeinsames Merkmal all dieser Vorschläge ist, dass Großbritannien hofft, auch nach dem Brexit 2019 möglichst viele Vorteile der Mitgliedschaft zu behalten.
Das Königreich will die Pflichten, die sich aus der Mitgliedschaft ergeben, wegzaubern und nur von den Segnungen profitieren. Von solch bahnbrechenden Neuerungen wird Michel Barnier, Brüssels Chefunterhändler, nichts halten. Wichtiger noch: Er will über die künftigen Beziehungen gar nicht erst sprechen, bevor es keine Fortschritte gibt in der Debatte um die Höhe der Scheidungszahlung und den Schutz der Rechte von EU-Bürgern im Königreich.
Dabei wird die Zeit knapp: In einem guten Jahr müssen die Abkommen fertig verhandelt sein, damit die Parlamente bis zum Austritt Ende März 2019 zustimmen können. Dass es eng wird, haben sich die Briten selbst zuzuschreiben. Mit der Fehlentscheidung, Neuwahlen anzusetzen, hat Premierministerin Theresa May ein Vierteljahr verschenkt. Zudem hat sie es versäumt, Wähler und Parlamentarier auf die Zumutungen vorzubereiten, die der Brexit mit sich bringen wird. Das macht eine schnelle Einigung mit Barnier jetzt schwierig. Nützlicher als nebulöse Positionspapiere wäre eine klare Ansage Mays gewesen, dass der Austritt, wie alles im Leben, einen Preis haben wird und die Regierung diesen zu zahlen bereit ist.
Das mit dem Preis ist zum Teil durchaus wörtlich zu verstehen. Die EU fordert für eingegangene Verpflichtungen aus der Vergangenheit und Pensionslasten der Brüsseler Beamten eine happige Ausgleichszahlung; die Rede ist von 60 bis 100 Milliarden Euro. London ist zu einer Überweisung bereit, aber nicht in dieser Höhe. Mays Spielraum ist begrenzt. Ist sie zu nachgiebig, werden die EU-Feinde in ihrer konservativen Fraktion rebellieren. Das ist gefährlich, schließlich ist Mays Mehrheit im Parlament relativ knapp.
Ein Beispiel aus Skandinavien könnte den Briten als Prototyp dienen: Norwegen!
Selbst wenn die dortigen landwirtschaftlichen Betriebe klein sind und die Vegetationsphase kurz: Norwegen hat eine lange landwirtschaftliche Tradition. Deren Produktivität könnte mit dem Ertrag anderer EU-Staaten nicht mithalten.
Das ganze Land soll genutzt werden, die Ressourcen den Menschen vor Ort zugutekommen. Das war sicher einer der Gründe für das „Nein!“ bei der EU-Abstimmung 1994, auch weil es mit der EU-Fischereipolitik nicht passte. Den Landwirten, zum Beispiel, gibt der Staat Geld, damit sich auch Anbau in Bergen, an Fjorden und auf kleinen Flächen lohnt.
Die Landwirtschaft und die Fischerei – Norwegen ist eine der größten Fischereinationen der Welt – werden durch das Wirtschaftsabkommen geschützt. Unter anderem ausländische Molkereiprodukte werden mit Schutzzöllen belegt – der Verbraucher soll nach einheimischem Käse greifen.
Aber das Abkommen kostet. Die Norweger zahlen pro Jahr rund 391 Millionen Euro, unter anderem um an EU-Programmen teilzunehmen, wie etwa bei Forschung und Innovation. Ein anderer Teil des Geldes geht an die Zusammenarbeit von Polizei und Justiz im Schengenraum. Doch die Norweger können es sich leisten – dem Öl sei Dank, und für die Wirtschaft scheint dieser Deal geradezu notwendig: Schließlich exportiert Norwegen etwa 80 Prozent seiner Waren in EU-Länder, und beim Import kommen mehr als die Hälfte aller Waren aus der EU. Neben ihrem finanziellen Beitrag beinhaltet das Abkommen auch, dass sich die Norweger in vielerlei Hinsicht dem EU-Recht beugen: Pro Tag übernimmt das Land durchschnittlich etwa fünf EU-Gesetze – ohne großes Mitspracherecht. Großbritannien würde das niemals akzeptieren.
Die Briten wollen kein ähnliches Abkommen über den europäischen Wirtschaftsraum wie Norwegen. Das Parlament und die Regierung verlieren an Einfluss, nämlich an die Bürokraten in Brüssel. Unter anderem ein Grund für den Brexit …
Dann wäre da noch die Zuwanderung – heißes Thema in der Abstimmung um den Brexit – sowohl mit Blick auf EU-Ausländer als auch auf Flüchtlinge. Am Binnenmarkt teilzunehmen bedeutet auch, dass die Arbeitnehmerfreizügigkeit gilt. Das heißt, EU-Bürger/-innen haben Zugang zum norwegischen Arbeitsmarkt.
Als Mitglied des Schengenraums hat Norwegen 2015 pro Kopf mehr Flüchtlinge aufgenommen als die Briten. Man braucht eine sehr gute Zusammenarbeit bei den Grenzkontrollen, und das geht am besten auf EU-Ebene.
Es wird Großbritannien nicht im Alleingang gelingen, Einwanderung wirkungsvoll zu kontrollieren.
Provocation
La Corée du Nord a tiré un missile qui a survolé cette nuit le Japon. Nous arrivons de ce fait petit a petit à point de non-retour. Une situation d’autant plus dangereuse que Donald Trump se trouve sous le feu de la critique et a un cruel besoin de redorer son blason. Lorsque rien ne va plus, les potentats ont recourt à la guerre, afin de démontrer qu’ils sont puissants. De l’autre côté il y a le démagogue Kim Jong-un qui veut montrer de quel bois il peut se chauffer. Sa justification sont les manœuvres en Corée du Sud, où l’armée américaine participe massivement. Il suffit d’un incident et toute la machinerie d’une guerre nucléaire peut être déclenchée. Shinzo Abe, le premier-ministre japonnais a qualifié ce tir comme « une menace sérieuse et grave pour le Japon ». Il a demandé au Conseil de Sécurité intervenir dans la matière. Il est de l’intérêt de la Chine de tout faire afin de désamorcer ce bras-de-fer et d’inciter son allié, qu’est la Corée du Nord, a enfin arrêter ce genre de provocations. Elle a déjà approuvé des sanctions économiques, mais cela ne semble pas suffire. Le tout serait plus facile si les rapports diplomatiques avec les USA étaient meilleurs. Le twitteur qu’est le président américain ne manque pas une occasion de cracher du venin sur les maîtres de Pékin, les accusant directement de nuire à l’économie américaine en pratiquant le dumping. C’est probablement assez exacte, mais dans la situation présent il s’agirait avant tout de réfléchir comment neutraliser Kim Jong-un. Ce dernier sait parfaitement qu’elle est l’ambiance entre les deux pays et continuera à attiser le feu pendant qu’il en est encore temps. Weiterlesen
Le martyre de Houston
Une ville submergée par les eaux, des gens désemparés, la nature est sortie de ses gonds et démontre quels dommages peuvent être causés par la main de l’homme. Ce que les habitants vivent est à mes yeux la conséquence directe du réchauffement climatique. Donald Trump aura beau traiter de fous, tout ceux pour qui la réduction du CO2 est une condition absolue, les faits devraient le faire réfléchir. En est-il capable ? De vouloir sortir de l’accord de Pairs est un acte irresponsable. Lorsque j’entends ses arguments, cela me met tout simplement en colère. J’ose espérer que le martyre de Houston sera le point de référence pour une prise de conscience des habitants de ce grand pays. Il est temps qu’il y ait une résistance populaire. Je ne vais pas rendre responsable Trump de ce qui se passe au Texas, mais bien plus son populisme dans ce domaine. De vouloir faire gober aux Américains que les mesures qui devraient être prises pour enrayer ce processus dévastateur. Je ne sais pas ce que ressentent les habitants de Houston, mais à leur place je me sentirais abandonné. Les bons vœux que le président à twitter de Camp David, seraient à mes yeux plutôt de la provocation. Le grand patriote qu’il croit être, devrait être sur place au lieu de jouer au golf. C’est dans de telles situations qu’il est possible de percevoir vraiment qui on a placé à la tête de l’État. Ce qui se passe dans cette ville, un haut lieu de la technologie, démontre une fois de plus le manque de préparation en cas « d’alerte ouragan ». D’après les experts, comme à la Nouvelle Orléans il y a quelques années, l’infrastructure ne semble pas être adaptée aux coups de boutoir de la nature. Weiterlesen
Surchauffe
Comme les bulles de savon, il suffit d’une petite brise et voilà qu’elles éclatent. C’est la crainte des traders lorsqu’ils observent ce qui se passe à la bourse. Lorsqu’on sait que les valeurs numériques prennent de plus en plus de puissance – Apple vaut à l’heure actuelle 800 milliards de dollars – il y a de quoi en avoir le vertige. Les références de base ne semblent plus être les mêmes qu’il y a des décennies. Ce ne sont plus les valeurs du travail classique qui servent d’appui aux marchés financiers. Plutôt le virtuel, qui n’est pas palpable et qui de ce fait est assez volatile. Puis il y a le taux zéro des intérêts. Des segments entiers en souffrent comme les obligations ou les emprunts d’État. C’étaient les valeurs phares pour les caisses de retraites ou les assurances-vie. Comme elles ne déversent presque plus d’argent, un grand nombre de personnes se trouvent au seuil de la précarité. Pour les rentiers une source d’inquiétude. Les autorités financières, que ce soit les États ou toutes celles qui veillent à la stabilité des marchés, peuvent certes promulguer certaines règles anti-surchauffes, mais en fin de compte il s’avère presque impossible de régulariser le marché. Une situation qui désempare tous ceux qui croient encore à l’influence de la politique. C’est là qu’on s’aperçoit à quel point elle est impuissante à gérer l’irrationnel. Et c’est de cela qu’il s’agit en fin de compte. Cela engendre un déséquilibre qui prend des formes anti-démocratiques. C’est comme si nous nous trouvions dans un train qui à pleine vitesse se précipite dans un cul-de-sac. Les voyageurs en sont conscients, tirent la sonnettes d’alarme, mais pas de réaction. Rien n’y fait, le convoi ne freine plus. Weiterlesen
La Pologne insoumise
Non, la Pologne ne veut pas durcir les directives en ce qui concerne le travail détaché et ceci contre la demande d’Emmanuel Macron. Ce pays veut continuer d’envoyer de la main-d‘œuvre « dumping » un peu partout en Europe pour mettre du beurre dans ses épinards, et ceci au détriment des autres nations. C’est une attitude que la France ne peut plus tolérer, car elle démontre un manque absolu de solidarité. Cela m’étonne absolument pas d’un gouvernement qui foule de ses pieds de plus en plus les valeurs démocratiques, que ce soit la réforme de la justice ou son attitude par rapport à la presse. Il n’hésite pas de se comporter par rapport à l’UE comme une sang-sue et est ainsi une entrave à l’esprit communautaire. Peut-être que le président n’a pas respecté à la lettre les principes de la diplomatie, mais je trouve bon qu’il tape du poing sur la table et exprime ce que d’autres avalent sans broncher. La Pologne doit enfin comprendre, qu’étant membre d’un grand club, elle doit se conformer à certaines règles comme celles de respecter la démocratie. Elle ne le fait pas. Il est de plus en plus difficile pour les autres pays de l’union d’accepter de tels affronts. Il serait bon dans ce cas-là que Bruxelles fasse en sorte de mettre Varsovie sous pression en lui faisant entrevoir une baisse des prestations communautaires. En blessant l’esprit même du traité de Rome, la Pologne se met à l’écart. Il serait temps qu’on lui fasse comprendre que cela ne peut pas durer. Emmanuel Macron n’a pas hésité d’évoquer les problèmes qu’émanent d’une telle attitude. Bien sûr qu’on crie au scandale, à la traîtrise du côté de la Vistule. Le peuple polonais mérite mieux que cela, a-t-il déclaré en pensant à Beata Szydlo. Cette dernière lui a répondu que les affaires de son pays ne le regardaient pas, ce qui est une grave erreur. Weiterlesen
Communication avant toutes !
Emmanuel Macron a jeté ses principes par dessus bord en ce qui concerne la communication. Après des débuts difficiles en politique intérieure, il se voit obligé de présenter personnellement les projets qui lui tiennent à cœur, comme la loi du travail ou la restructuration sociale. Des sujets épineux qui demandent beaucoup de pédagogie. Je salue le fait que le président sorte de sa tour d’ivoire qu’est le Palais de l’Élysée et va au-devant de ses citoyens. Je pars du principe que tout le monde est en mesure de comprendre les mesures qui doivent être prises, qu’elles soient approuvées ou non. L’important est d’encourager le dialogue entre les Français. La démarche annoncée marque la volonté de faire participer tout le monde à la vie politique. Que n’en déplaise à certains, les questions sont celles qu’on attend du peuple. Elles ne sont pas forcément intellectuellement affinées, mais reproduisent bien ce que les gens veulent savoir. Pour Emmanuel Macron il s’agira d’aller deux ou trois fois par mois au-devant de ses compatriotes. On est au Palais pas encore sûr sous quel sigle cela doit se passer. Ce ne seront pas les grandes messes comme celles qu’aimait tout particulièrement François Hollande. Des conférences de presse allant souvent dans les détails. Elles jetaient une certain nébuleuse sur les activités du gouvernement, et empiétaient souvent sur sa souveraineté. Il était clair qui prenait les décisions : le monarque dans toutes sa splendeur. Cette façon de faire mettait à nu le président et lui ôtait la possibilité de se réfugier derrières ses partisans. Il est évident que tous chefs d’États doivent avoir cette possibilité. C’est peut-être une des raisons des mauvais quotas touchant son prédécesseur. Peut-être une méthode honnête mais guère applicable dans « la rès publica ». Weiterlesen