Am 20. Januar fand das abendliche Neujahrsessen der Arbeitgeberverbände in Berlin statt. Arbeitgeberpräsident Kramer sprach über offene Grenzen, über das gemeinsame Europa, den freien Handel und über das große Ganze.

Dies werde jetzt durch Flüchtlings-Limits und Grenzkontrollen aufs Spiel gesetzt. „Das Schließen von Grenzen“, sagte Kramer, „ist das Gegenteil dessen, was unsere Nation groß gemacht hat. Was da an Kollateralschäden akzeptiert wird, um den Stammtisch zu befriedigen, ist abenteuerlich.“ Kramer ist damit nicht alleine. Quer durch die Wirtschaft wächst die Sorge, was eine dauerhafte Rückkehr zu Grenzkontrollen in Europa anrichten könnte.

Große Firmen reden darüber kaum öffentlich, da ihre Aktienkurse sinken könnten, wenn in der Zeitung stünde, dass ihre Laster an den Grenzen stecken bleiben. Es geht um gigantische Dimensionen. Die deutsche Wirtschaft transportiert jedes Jahr Waren für 1.200 Milliarden Euro in andere Staaten. Sie kauft die Hälfte aller Produkte und Vorprodukte im Ausland ein. „Unser Geschäftsmodell ist auf offene Grenzen angewiesen“, warnte Außenhandelspräsident Börner.

Die Unternehmen profitieren enorm davon, dass das Schengen-Abkommen seit 1995 in immer mehr EU-Staaten Reisen ohne Pass und Exporte ohne Probleme ermöglicht – bisher. Seit immer mehr Flüchtlinge auf den Kontinent strömen, kontrollieren seit vergangenem Herbst verschiedene Staaten fallweise wieder an den Grenzen – so auch die Bundesrepublik. An den deutsch-österreichischen Übergängen, über die alleine ein Siebtel des deutschen Handels abgewickelt wird, melden Radiosender inzwischen kilometerlange Staus. Wenn Grenzkontrollen dauerhaft wiedereingeführt werden, stehen die Unternehmen vor großen Problemen. Die Bundesregierung scheitert bisher mit allen Versuchen, eine Verteilung der Flüchtlinge in Europa zu erreichen, damit nimmt der Druck zu, die Schotten dicht zu machen. Verkehrsminister Dobrindt sprach bereits davon, man müsse sich auf Grenzschließungen vorbereiten.

„Grenzkontrollen würden der Logistikbranche Kosten in einer Größenordnung von mehreren Hundert Millionen Euro aufbürden und sie um Jahrzehnte zurückwerfen“, erklärt der Vorstandschef eines Großspediteurs. Die Wettbewerbsfähigkeit Europas gegenüber anderen Weltwirtschaftsregionen würde massiv leiden. Wirtschaftsverbände schätzen die direkten Kosten durch die Kontrollen insgesamt auf drei bis zehn Milliarden Euro. Aber es geht nicht nur um direkte Kosten. „Zunehmende Grenzkontrollen könnten zu einer Schwächung der volkswirtschaftlichen Effizienz und damit zu Wachstumsverlusten führen“, so die BASF. Eine Rückkehr zu den Zuständen vor Schengen bedeutet einen Rückfall auf die Wirtschaftsleistung der 1980er-Jahre.

Der Schaden dichter Grenzen besteht nicht nur darin, dass Waren durch längeren Transport teurer werden und durch die spätere Ankunft für Konsumenten weniger attraktiv. Die gesamte deutsche Industrie ist inzwischen aus Kostengründen auf Lieferungen ausgelegt, die genau im passenden Moment – „just-in-time“ – ankommen und weiterverwendet werden können. Lagerhaltung und damit verbundene Kosten sollen weitestgehend vermieden werden. Wenn die Grenzen geschlossen sind, bilden sich wieder Autoschlangen. Die Älteren erinnern sich, wie es war, wenn man in die Nachbarstaaten in Urlaub fuhr, da standen lange Schlangen, vornehmlich Lkw´s.

Die Belieferung mit Rohstoffen wird beeinträchtigt Die Fertigung von Autos und anderen Produkten mit weltweiter Konkurrenz ist im Hochlohnland Bundesrepublik auch deshalb möglich, weil schnell und günstig Teile und Halbfabrikrate von überall her importiert werden können und die meisten Güter kommen auf Lastern ins Land. Zentraler Punkt ist, dass Grenzkontrollen nur der Anfang einer Entwicklung sind, die insgesamt zu abgeschotteten Volkswirtschaften führt – also eine Gegenbewegung zu dem Trend der Globalisierung, der Europa seit Jahrzehnten prägt und das führt zu Protektionismus. In Europa „gehen die Lichter aus“. Außenhandelspräsident Börner warnt: „Deutschland drohen auf Jahre Instabilität, weniger Wachstum und weniger Jobs.“

Die EU-Staaten müssen gemeinsam einen Weg finden, den Flüchtlingsstrom zu bewältigen. „Gemeinsame europäische Lösungen zu finden, ist schwer. Nationalismus ist leicht.“ (Ingo Kramer).

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Boucler les frontières, un vieux réflexe qui se manifeste toujours à nouveau, lorsque des pays se sentent menacés. Mais remettre en question l’espace Schengen serait un suicide économique et social. Il faut éviter à tout prix que cela se passe. Nous pourrons un peu souffler, en ce qui concerne les réfugiés, lorsqu’il sera entré dans les têtes qu’il faut à tout prix rendre plus imperméable les zones limitrophes, comme du côté de la Turquie, de la Macédoine et ailleurs. La Grèce est concernée. Elle ne peut plus servir de pays de transit au flux migratoire. D’après les conventions internationales, il ne peut pas être question de refuser le droit d’asile à quiconque qui est poursuivi. C’est autre chose pour tous ceux qui essaient d’avoir des avantages économiques, sans contraintes évidentes. En contrôlant tous nouveaux venus, il est possible de mettre un peu plus d’ordre dans une situation qui menace de se détériorer de plus en plus. Les événements de Cologne, où nombre de femmes ont été violées la nuit du nouvel an, démontre que des individus suspects se sont infiltrés en Europe. Ils faut qu’ils soient condamnés puis renvoyés dans leurs pays d’origine. Ce devrait aussi être le cas de tous ceux qui refusent de s’intégrer et de ne pas apprendre la langue du pays. Je suis devenu plus intransigeant, même si je ne remets pas en question la culture d’accueil. Ce qui m’inquiète dans tout cela, c’est la léthargie de l’UE en ce qui concerne les frontières extérieures. Les « bruxellois » ne se sont-ils pas aperçus que le danger vient avant tout de l’intérieur ? Que L’esprit d’intolérance gagne inexorablement du terrain, que des groupuscules néonazis se constituent un peu partout ? Et le populisme ? C’est de la gangrène qui nous ronge de plus en plus et qui aura pour conséquence l’implosion de l’UE. Est-ce cela que nous voulons ? Si c’est non, il s’agirait de se serrer les coudes au plus vite et de mettre en place des directives plus restrictives en ce qui concerne l’immigration. Ce que j’écris-là me met mal à l’aise. Ce n’est pas mon discours habituel. D’autant plus que mes parents se sont réfugiés en Suisse en 1936, ce qui leur a sauvé la vie, mais je suis malheureusement forcé d’ouvrir les yeux. Weiterlesen

Non,ce n’est pas le moment d’être flou à Bruxelles. Il en va de l’avenir de l’Europe. Pour freiner le flux des migrants, il faut renforcer les contrôles aux portes de l’UE. Effectuer un partage équitable des personnes cherchant refuge chez nous. On en est très loin. Un observateur averti pourrait avoir l’impression que certains pays sabotent volontairement l’édifice qui a été construit pendant des décennies. C’est inacceptable ! D’autant plus que c’est le fait de nations qui tendent la main pour recevoir des deniers, dont elles ont tant besoin. Pour que les règles communautaires soient respectées, il faudrait montrer de la détermination, couper les fonds pour un certain temps, ôter le droit de vote. Il y aurait tout un catalogue de sanctions qui pourrait être appliqué, mais les responsables rechignent de faire ce pas. De quoi ont-ils peur ? Que ces pays nous claquent la porte au nez ? Ils l’ont déjà fait, tout au moins virtuellement. Ces querelles doivent amuser la galerie ! Avant tout tous ceux qui ont un intérêt que cela aille mal sous nos latitudes. Parmi eux aussi des organisations meurtrières comme l’EI. Le désordre qui règne actuellement en Europe doit leur procurer bien des satisfactions, comme la défection quasi complète des forces de l’ordre en Allemagne à la Saint-Sylvestre. Cela nous amène au deuxième volet qui devrait être à l’ordre du jour lors du sommet européen : la lutte antiterroriste. Il ne suffit pas d’envoyer des policiers pour combattre ce phénomène qui devient de plus en plus pesant. Il faut que nos populations sachent quelles valeurs elles doivent défendre ? Bien des citoyens seraient dans l’embarra de les définir, dans une société plus ou moins corrompue, où la consommation prime avant tout. Se graisser la patte sans tenir compte de ses voisins, telle semble être l’état d’esprit où nous nous trouvons. Quand les fous de Dieu prétendent que nous dansons autour du veau d’or, ils n’ont pas tort, mais ne font-ils pas de même ? Le moi et moi a pris des dimensions insupportables. S’il n’y a pas de renversement de vapeur concernant notre attitude anti-solidaire, il sera impossible d’être maître de notre situation. Weiterlesen

L’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, envisage de se présenter aux élections présidentielles comme candidat indépendant. C’est lui qui avait la tâche de restaurer sa ville, ce haut-lieu des finances internationales, après les attentats du 11.09.2001. Il a réussi, ce qui lui a conféré une haute considération. Cet homme de 73 ans mise sur une victoire de Bernie Sanders face à Hilary Clinton chez les démocrates. Chez les Républicains il n’a aucun doute : Donald Trump ou Ted Cruz devraient remporter la mise. Cette candidature, si elle devait se confirmer, pourrait donner au scrutin une autre configuration. Ce qui se passe actuellement est parfaitement déconcertant. Nous avons affaire à des candidats qui suscitent un enthousiasme limité. D’un côté un clown qui risque de devenir un épouvantail à l’échelle mondiale, de l’autre une femme qui incarne un certain passé. Hilary Clinton a le mérite d’être compétente, mais aura-t-elle le charisme de redonner un coup de fouet à ce pays qui en a tant besoin ? Il est permis d’en douter. Bernie Sanders quant à lui, voudrait pratiquer une politique issue de la social-démocratie européenne. En soi pas une mauvaise option, mais qui ne correspond pas à la mentalité américaine. Lui aussi est assez âgé et incarne aussi une politique dépassée. Comme on peut le constater, il manque aux USA un candidat rassembleur. Michael Blooberg, ce milliardaire qui est prêt à investir sa fortune personnelle, ne changera rien à la donne. Weiterlesen

Lorsque j’entends parler de la société de loisirs, j’ai des démangeaisons. J’ai des amis qui considèrent la semaine de travail comme insupportable et qui vivent que pour les fins de semaines ou les vacances. Cela m’effraye. Je me suis toujours refusé de suivre un telle voie. La vie est trop belle pour agir ainsi. La recette pour moi a été de faire un travail qui me plaisait. Chaque jour a de la valeur. Le travail n’est pas une charge, plutôt une porte ouverte à de nouveaux horizons. Et en ce qui concerne les 35 heures, je les ai trouvé restrictifs. Lorsque Martine Aubry les a présentées comme une bonne option pour créer des emplois, j’ai eu des doutes. Cela a été un échec. Mais personne ne voulait s’attaquer à cette vache sacrée, qui en fin de compte n’a apporté que des restrictions. On a hissé le temps libre sur l’autel de la liberté. Mais si c’est de passer la journée à envoyer des courriels ineptes sur son ordinateur, c’est une preuve de pauvreté éclatante d’ennui. Ce qui manque le plus aux uns et aux autres, ce sont les rencontres qui ne sont pas virtuelles. Si on restreint le travail à une corvée, il ne faut pas s’étonner que nous nous trouvions dans une situation économique plus que précaire. En ce sens je donne raison à Emmanuel Macron de refuser de faire des tabous. Si la prospérité de tous consiste à mettre la main à la pâte, il ne faut pas hésiter à le faire, même si cela pouvait restreindre un peu les heures de loisirs. Qu’il faille payer les heures supplémentaires est une évidence pour le syndicaliste que je suis. 10% de majoration est une bonne option, pas les 25% qui paralysent l’essor des entreprises. Weiterlesen

Litvinenko a-t-il été assassiné avec l’aval de Vladimir Poutine ? Probablement, c’est ce que prétend un tribunal anglais. Un nouveau coup de massue, qui laisse malgré tout bien des points d’interrogation. Mais le propos de cet article est un autre. Il a pour thème les visées hégémoniques de la Russie et de son président. Il y a de l’eau dans le gaz. La situation économique de ce grand pays est au point mort. Même plus, il est question d’une régression qui pourrait le ruiner. Il y a bien entendu les sanctions de l’Ouest, occasionnées par le conflit ukrainien. Mais ce n’est qu’une des raisons. C’est la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole, qui pourrait être la cause d’une désintégration totale. On parle même de couper les rentes, ce qui plongerait une partie de la population dans la précarité la plus complète. Une conférence, organisée par la plus grande banque de Russie, a eu lieu ces jours-ci. Le ton était plus que dépressif. Mêmes pour ceux qui souhaiteraient du mal à Poutine, de telles nouvelles devraient faire réfléchir. Une panne totale serait pour l’économie et la politique européenne un désastre. Même si cela pouvait choquer bon nombre de personnes, je pense qu’il est impératif de remettre en question les sanctions prononcées il y a peu. Au contraire, il faudrait mettre en place une sorte de plan Marshall. Je suis le dernier à avoir une sympathie immodérée pour l’homme fort du Kremlin, mais je pense que la Realpolitik passe avant tous ressentiments, si justes soient-ils. Ce qui se passe à Moscou devrait être considéré comme un signal d’alarme. Les ennuis que nous avons avec la Grèce sont minuscules à côté de ce ras-de-marée qui risque de tout balayer. Dès maintenant il serait opportun que l’UE, le FMI, la Fed et d’autres ténors des finances mondiales se concertent pour voir comment arrêter cette hémorragie. Weiterlesen

Acheminons-nous vers une période, où les crétins seront portés au pouvoir par des électeurs débiles ? Il semble que l’idiotie est en train de gagner du terrain et de séduire un grand nombre d’électeurs. Ceci comme aux USA, où un guignol comme Donald Tramp se déclare représenter le peuple, soutenu par Sarah Palin, la candidate à la vice-présidente républicaine en 2008. Il y a de quoi se frotter les yeux et se poser une question fondamentale, celle qui a poussé tant de personnes à la déraison ? Une fois de plus les forts en gueule font le carton. Des individus, dont la matière grise se réduit comme une peau de chagrin au gré des meetings. Si la politique se dégrade à ce point, nous en portons tous une responsabilité. Ce n’est pas un spectacle, qu’on se le dise. Les performances oratoires ne devraient pas effacer le contenu des déclarations. C’est le cas ! On veut être diverti. Lorsqu’on voit ce qui se passe, il y a de quoi être inquiet. La moindre étincelle peut déclencher aujourd’hui une explosion à l’échelle planétaire. Pour éviter une catastrophe, il est nécessaire d’user de la pondération. Cela demande beaucoup de discipline et de connaissances. Une fois de plus mes regards se dirigent vers les intellectuels. Ils feraient bien de se réveiller enfin. Je veux parler de leur apathie. Qu’ils le veuillent ou non, ils font partie de la société et devraient tout faire pour la servir. Mais ils préfèrent rester calfeutrés au coin du feu. Aux États-Unis il devrait avoir enfin un rebond. Les universités de la nation devraient inciter à la réflexion. Non en faisant de la politique partisane, mais en donnant des repaires en ce qui concerne les compétences attendues par tous les candidats. La raison pour pouvoir créer un équilibre dont le monde à tant besoin, est une démarche dont on ne peut pas se passer. Weiterlesen

Bien des réfugiés venant de Syrie, établis depuis peu en Allemagne, ont honte par rapport à ce qui s’est passé la nuit du nouvel an à Cologne. Comme ils n’ont commis aucun méfait, on ne peut pas leur laisser endosser quelque responsabilité qu’elle soit. C’est injuste. Ce que je craignais après que Madame Merkel ait déclaré généreusement que chaque personne poursuivie pouvait jouir du droit d’asile, est entrain de passer à l’aigre. L’ambiance est en train de capoter, laissant place à de plus en plus de suspicion envers les étrangers. Une attitude qui pourrait être égale à un suicide. Le peuple est en train de se scinder en deux camps, ce qui est inquiétant. Il est clair que l’État doit montrer plus de rigueur. Tous ceux qui commettent des délits seront renvoyés. Il est de plus en plus question d’effectuer des contrôles aux frontières. L’esprit de Schengen est de plus en plus compromis. La grande idée européenne s’effrite, parce que l’UE n’est pas capable de maîtriser une crise. C’est déplorable et démontre un laxisme prononcé venant des citoyens. Seraient-ils prêts à sacrifier un projet remarquable pour des causes d’égoïsme et considérer le nationalisme étroit comme une seule option ? Ont-ils oublié que ce dernier à été la cause de millions de morts au cours de l’histoire ? Que l’Europe était un champs de ruines en 1945 ? Eux aussi sont suicidaires ! Weiterlesen