N’en déplaise à «mes amis inconnus » de Catalogne, de ne pas suivre avec joie leur intention de rendre leur province indépendante. Cela pourrait encore un peu plus effriter l’UE. J’ai voulu croire jusqu’à aujourd’hui que la politique de clocher était révolue pour un certain temps. Maintenant je dois me faire une raison que le chauvinisme reprenne le dessus. Au lieu de rassembler, on est en plein morcellement en ce qui concerne l’Europe. J’ai tourné pas mal de films dans des mouvements séparatiste, que ce soit en Corse, en Bretagne, dans le Jura suisse, en Flandre et j’en passe. Les personnes que j’ai rencontrées m’étaient sympathiques à cause de leur amour du terroir, par la volonté de respecter leur environnement et de revenir à un style de vie pas dépendant de l’argent. Mais dans leur engagement, il y avait déjà à l’époque quelque chose de déconcertant : c’est de passer sous silence ce qui se passerait en cas de scission. En ce qui concerne la Catalogne, le prix à payer serait immense et précipiterait cette province dans une crise inégalable jusqu’à aujourd’hui. L’économie tomberait en chute libre, la Catalogne devrait quitter l’UE et se pourvoir d’une nouvelle monnaie qui ne vaudrait pas grand chose. Je trouve que cela serait régressif pour nous tous. Ce serait un divorce qui plairait bien aux nostalgiques, pas aux réalistes dont je fais partie. Je dois reconnaître que cette province a subi de coups de boutoirs. Franco est allé jusqu’à interdire aux habitants de parler la langue de leurs ancêtres en les mettant sous le joug de la dictature, la Catalogne étant plutôt républicaine. À la mort de Franco, les gouvernements qui ont suivi lui ont donné une grande autonomie, mais cela ne suffit pas aux nationalistes. Weiterlesen

Non,ce n’est pas le moment d’être flou à Bruxelles. Il en va de l’avenir de l’Europe. Pour freiner le flux des migrants, il faut renforcer les contrôles aux portes de l’UE. Effectuer un partage équitable des personnes cherchant refuge chez nous. On en est très loin. Un observateur averti pourrait avoir l’impression que certains pays sabotent volontairement l’édifice qui a été construit pendant des décennies. C’est inacceptable ! D’autant plus que c’est le fait de nations qui tendent la main pour recevoir des deniers, dont elles ont tant besoin. Pour que les règles communautaires soient respectées, il faudrait montrer de la détermination, couper les fonds pour un certain temps, ôter le droit de vote. Il y aurait tout un catalogue de sanctions qui pourrait être appliqué, mais les responsables rechignent de faire ce pas. De quoi ont-ils peur ? Que ces pays nous claquent la porte au nez ? Ils l’ont déjà fait, tout au moins virtuellement. Ces querelles doivent amuser la galerie ! Avant tout tous ceux qui ont un intérêt que cela aille mal sous nos latitudes. Parmi eux aussi des organisations meurtrières comme l’EI. Le désordre qui règne actuellement en Europe doit leur procurer bien des satisfactions, comme la défection quasi complète des forces de l’ordre en Allemagne à la Saint-Sylvestre. Cela nous amène au deuxième volet qui devrait être à l’ordre du jour lors du sommet européen : la lutte antiterroriste. Il ne suffit pas d’envoyer des policiers pour combattre ce phénomène qui devient de plus en plus pesant. Il faut que nos populations sachent quelles valeurs elles doivent défendre ? Bien des citoyens seraient dans l’embarra de les définir, dans une société plus ou moins corrompue, où la consommation prime avant tout. Se graisser la patte sans tenir compte de ses voisins, telle semble être l’état d’esprit où nous nous trouvons. Quand les fous de Dieu prétendent que nous dansons autour du veau d’or, ils n’ont pas tort, mais ne font-ils pas de même ? Le moi et moi a pris des dimensions insupportables. S’il n’y a pas de renversement de vapeur concernant notre attitude anti-solidaire, il sera impossible d’être maître de notre situation. Weiterlesen