Quelle chance pour Marine Le Pen d’avoir de tels copains. À Washington ce cher Donald, à Moscou frère Vladimir. Ce dernier n’hésite pas de s’impliquer directement dans les élections français en semant de fausses nouvelles. Et puis il y a des gros sous, sous forme de crédits évidemment. La très nationaliste Française de souche ne semble pas hésiter à s’adresser au Kremlin pour obtenir de l’aide dans une affaire strictement partisane. Je suis étonné qu’elle agisse de la sorte. Non, Vladimir Poutine n’a pas à se mêler de nos affaires. Ce qui est déconcertant dans tout cela c’est qu’elle est en opposition complète avec ses prérogatives d’indépendance nationale. Cela voudrait dire que ses déclarations sont des attrapes-nigauds. Puis il y a son action anti-capitaliste.Tout le contraire des intérêts de l’oligarchie chère à la nomenclature russe. Tout cela ressemble à des couacs dans le flonflon tricolore du FN. Il serait bon de dévoiler un temps soit peu cette affaire et de forcer la candidate de donner des réponses. Ne se rend-t-elle pas compte qu’elle se met ainsi à faux ? Donald Trump a de graves ennuis à ce sujet. Les services secrets américains sont sur des pistes qui pourraient mettre le président dans une situation difficile. S’il a des choses à cacher, il est sujet à des chantages. Et ceci en corrélation avec une puissance étrangère. Si j’étais mauvais, je pourrais en dire tout autant de Marine Le Pen, si son parti, dont elle a mis en veilleuse hier sa présidence, est dépendant d’une manière ou d’une autre du bon vouloir de banquiers russes, proches du pouvoir. Weiterlesen

Litvinenko a-t-il été assassiné avec l’aval de Vladimir Poutine ? Probablement, c’est ce que prétend un tribunal anglais. Un nouveau coup de massue, qui laisse malgré tout bien des points d’interrogation. Mais le propos de cet article est un autre. Il a pour thème les visées hégémoniques de la Russie et de son président. Il y a de l’eau dans le gaz. La situation économique de ce grand pays est au point mort. Même plus, il est question d’une régression qui pourrait le ruiner. Il y a bien entendu les sanctions de l’Ouest, occasionnées par le conflit ukrainien. Mais ce n’est qu’une des raisons. C’est la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole, qui pourrait être la cause d’une désintégration totale. On parle même de couper les rentes, ce qui plongerait une partie de la population dans la précarité la plus complète. Une conférence, organisée par la plus grande banque de Russie, a eu lieu ces jours-ci. Le ton était plus que dépressif. Mêmes pour ceux qui souhaiteraient du mal à Poutine, de telles nouvelles devraient faire réfléchir. Une panne totale serait pour l’économie et la politique européenne un désastre. Même si cela pouvait choquer bon nombre de personnes, je pense qu’il est impératif de remettre en question les sanctions prononcées il y a peu. Au contraire, il faudrait mettre en place une sorte de plan Marshall. Je suis le dernier à avoir une sympathie immodérée pour l’homme fort du Kremlin, mais je pense que la Realpolitik passe avant tous ressentiments, si justes soient-ils. Ce qui se passe à Moscou devrait être considéré comme un signal d’alarme. Les ennuis que nous avons avec la Grèce sont minuscules à côté de ce ras-de-marée qui risque de tout balayer. Dès maintenant il serait opportun que l’UE, le FMI, la Fed et d’autres ténors des finances mondiales se concertent pour voir comment arrêter cette hémorragie. Weiterlesen

Seit über 15 Jahren führt Wladimir Putin Russland. Sein Apparat hat eine Meisterschaft darin entwickelt, die Schwachstellen oder Bruchlinien seiner Gegner aufzuspüren und gnadenlos auszunutzen. Das ist nie so deutlich geworden wie im Januar/Februar 2014. Bis dahin gab es wochenlange Proteste von Hunderttausenden auf den Straßen Kiews. Die Menschen hatten das korrupte System Janukowitsch satt. Man war es leid, ständig Bakschisch an Polizisten, Beamte, Lehrer und Ärzte zu zahlen. Ohne Schmiergeld lief nichts.

Oligarchen hatten Wirtschaft und Politik unter sich aufgeteilt. Damit sollte endlich Schluss sein. Hauptsächlich deshalb sind die meisten auf die Straße gegangen. Es wurden Barrikaden und eine Zeltstadt auf dem Maidan errichtet, gesponsert von den Bürgern.

Dann fielen Schüsse. Wer geschossen hat, ist bis heute unklar. In drei Tagen starben auf dem Maidan mehr als 100 Menschen. Die Demonstranten stellten Präsident Janukowitsch das Ultimatum zurückzutreten, dieser floh. Die Ukraine wählte einen neuen Parlamentspräsidenten und einen Übergangspräsidenten, eine neue Regierung war im Entstehen. Mitten in diesem innenpolitischen Chaos besetzten russische Soldaten die Krim.

Völlig unter dem Eindruck der Schüsse auf dem Maidan traute sich die ukrainische Armee nicht zu kämpfen. Es herrschte maximale Verwirrung, denn die sogenannten grünen Männchen trugen keine Hoheitsabzeichen und Putin leugnete, dass Russland mit ihnen etwas zu tun hat. Korrespondenten, die in aller gebotenen Vorsicht auf Moskaus Beteiligung hinwiesen, wurde im Internet übel mitgespielt. Drei Wochen später, bei der offiziellen Einverleibungsfeier im Kreml, lobte Putin die russische Armee für die Operation. Die Annexion der Krim war vollzogen.

Zum ersten Mal in der Ukraine führte Moskau einen sogenannten hybriden asymmetrischen Krieg. Unter russischer Anleitung wurden Stadtverwaltungen besetzt und schließlich die Krim. Im Donbass wurde daraus Krieg. Zur hybriden Kriegsführung gehört die Irreführung des Feindes.

Die Krim und die Ostukraine waren als Ziele auserkoren worden, nicht weil sie am nächsten zu Russland liegen, sondern weil dort die Unzufriedenheit mit der Regierung in Kiew am größten war.

Als Faschisten und Nationalisten wurden zu Sowjetzeiten immer diejenigen beschimpft, die gegen die Moskauer Zentralregierung und die Kommunistische Partei Widerspruch zu erheben wagten und für mehr nationale Eigenständigkeit eintraten. Deswegen war es für die Demonstranten keine Überraschung, dass sie für Putin als Faschisten galten. Der Vorwurf ließ sie kalt.

Erstaunt war, dass der Westen auf diese Verunglimpfung reinfiel. Andrej Portnow und andere Historiker hatten eine andere Erklärung. Jetzt räche sich, dass sich die Ukraine seit dem Zerfall der Sowjetunion kaum mit ihrer eigenen Geschichte befasst habe. Genau genommen ist es nicht eine, sondern mindestens drei Geschichten. Die jüdische Geschichte, dann die des Ostens der Ukraine und schließlich die der Westukraine.

In der Westukraine gab es nach dem Ersten Weltkrieg das Bestreben, einen ukrainischen Nationalstaat aufzubauen, was nur möglich schien, wenn Gebiete „ethnisch gesäubert“ wurden. Zum Beispiel von polnischen Bewohnern. In Polen gab es umgekehrte Bestrebungen. Die Zeit zwischen den Weltkriegen und erst recht die Nazi-Besatzung waren unendlich blutig. Juden wurden umgebracht, so mancher kollaborierte mit den deutschen Besatzern. Ukrainer töteten Polen und umgekehrt, jeder gegen jeden. Eine komplizierte, vielschichtige Geschichte dieses multinationalen Staates.

Eine ukrainisch-polnische Historikerkommission hat nun begonnen, sie zu erforschen. Ein Anfang! Was bislang fehlt, ist die breite Diskussion in der Gesellschaft. Erst mancherorts hat sie begonnen. Erste Denkmäler sind eingeweiht worden, die an den Holocaust erinnern. Das ist in sechs Dörfern rund um Lemberg passiert und erst diesen Sommer zum ersten Mal. Dass es den Holocaust gab, dass gezielt Juden von den Deutschen vernichtet worden sind, wurde in der Sowjetunion nicht thematisiert. Es gab keine Unterscheidung unter den Opfern.

Ohne den Krieg in der Ostukraine wären die Menschen rund um Lemberg vermutlich weit weniger bereit gewesen, jetzt der jüdischen Opfer zu gedenken. Zum Teil haben sie durch diese Geschichtsprojekte, die mit der Eröffnung der Mahnmäler durchgeführt wurden, überhaupt zum ersten Mal erfahren, dass die Bevölkerung ihrer Heimatorte früher zu einem Drittel aus Juden bestand.

L’opposant russe Boris Nemtsov a été abattu par balle dans la nuit de vendredi à samedi au pied du Kremlin. Il était en compagnie d’une jeune ukrainienne. Il s’était opposé à l’annexion de la Crimée et avait critiqué l’attitude de Vladimir Poutine dans le Dombass. L’ancien vice-premier ministre de Boris Eltsine était une figure de proue pour tous ceux qui remettent le régime actuel en question et qui luttent pour plus de démocratie. La preuve qu’il est dangereux d’élever sa voix sur les bords de la Moskova. Son élimination n’est probablement pas à mettre au compte du maître du Kremlin ; elle doit plutôt l’embarrasser. La raison pour laquelle il fera tout pour retrouver le ou les responsables de cet attentat. Weiterlesen