La culture a son prix et cela est parfaitement normal. L’aspect économique doit passer au second plan, mais par pour tous ceux qui en sont les artisans. Cela ne veut en aucun cas dire qu’il ne faut pas gérer avec attention les deniers de l’État. La notion profit ne peut pas être mathématique, elle est plutôt du domaine de l’idéalisme. Ce qui compte avant tout, c’est de donner à un peuple une âme, à lui conférer une personnalité. Ceci peut être à contre-coups rémunérateur. La France se fait connaître par les arts, par l’originalité des spectacles qui y sont créés. La plus-value économique est considérable, mais ne peut pas être chiffrée, ce qui gêne les férus du rationalisme. Il en va d’une image de marque et ceci est un investissement pour l’avenir. Il faut continuer à faire acte de présence, œuvrer pour le maintien de la langue, la propager où cela est possible. La culture rassemble des gens de tous horizons, leur permet de leur donner un point de rencontre. C’est souvent dans ce cadre, que des relations d’affaires peuvent se nouer. D’où l’importance de subventionner les arts. Sans pourtant ne penser qu’au business, le cinéma est une branche économique non-négligeable. Il est donc indispensable d’investir l’argent nécessaire pour faire évoluer son rayonnement dans le monde. Cela revient à dire de tout faire pour que de nouvelles productions voient le jour. Pour que cela soit le cas, il faut que ses artisans vivent dans des conditions acceptables. Weiterlesen

Nommons-la par son nom, l’Autriche fait dorénavant partie des fossoyeurs de l’Europe. Elle est en bonne compagnie avec la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et les Pays baltes. Des nations qui tendent la main pour recevoir de l’argent, mais dès qu’il s’agit de montrer un peu de solidarité, se débinent comme des lapins. Lamentable ! Je n’ignore en aucune manière les grandes difficultés occasionnées par le flot des réfugiés, mais trouve déconcertant que le populisme et l’extrême-droite gagnent ainsi du terrain. Même les sociaux-démocrates, comme du côté de Vienne, se brunissent à vue d‘œil. Quel désastre ! Mais ce qui me touche bien plus, c’est le laxisme d’une grande frange des populations dites éprises de démocratie. On la boucle afin de ne pas se mouiller. Cela pourrait occasionner des ennuis. Il vaut mieux casser du nègre, cracher sur les Arabes, désavouer les juifs que de critiquer ceux qui voudraient faire le salut hitlérien ! J’exagère peut-être, mais la colère me prend lorsque je vois ce qui se passe. Seuls des coups de gueules peuvent tirer de leur léthargie tous ces mollusques, qui ne voient que leur petit confort comme rédemption. S’ils se trouvaient dans la même situation que tous ceux qui fuient la répression, ils ne seraient pas content d’être traités de cette façon. Je ne veux pas être neutre, mettre sur la balance le pour et le contre. Ils ne le méritent pas et ne peuvent qu’en retirer du mépris. Ces mêmes citoyens, lorsque le cataclysme arrachera tout sur son passage, diront qu’ils n’avaient pas su, qu’ils étaient parfaitement innocents. Ils n’ont pas même le courage de dire qu’ils sont racistes, qu’ils approuvent les visées fascistes et qu’ils voudraient, s’ils en avaient les moyens exterminer « toute cette vermine », dont je fais aussi partie. J’en suis même fier ! Que nous courrions à notre fin, ne semble pas les intéresser. Weiterlesen

Les primaires de la présidentielle aux USA, montre les inconvénients du culte de la personnalité. Tout axer sur des candidats, qui brillent souvent plus par leur attitude, que par leur programme, n’augure rien de bon du point de vue politique. Les affaires d’un État ne devraient pas être uniquement axées sur tel ou tel caractère. Dans ce contexte, Bernie Sanders, le challenger de Madame Clinton, fait exception. Il démontre d’une manière éclatante que le peuple n’est pas dupe ; qu’il en va tout d’abord des options qui pourraient influer sur la politique. Une fois de plus Donald Trump a remporté cette nuit cinq États. Il s’avère de plus en plus, que le grand guignol réussira à remporter la mise, malgré une très tardive réaction de la part du parti. Ses dirigeants encaissent ce qu’ils ont mérité : un échec qui aura des effets néfastes sur l’avenir des Républicains, indirectement aussi pour tout le pays. En lorgnant sur l’extrême-droite, ils se sont complètement désavoués. Ils ont pensé avant tout à leurs petites combines en s’opposant systématiquement à tous compromis avec Barak Obama et ont démontré ainsi qu’ils n’étaient pas aptes à gouverner les USA. Les appentis-sorciers ont complètement échoué et se retrouve ainsi le bec dans l’eau. Le candidat Trump est ce qu’il y a de pire dans les options actuelles. Du côté démocrate nous assistons à une prise de conscience de Hillary Clinton, qui reconnaît qu’il en va avant tout de plus de justice sociale. Elle tend la main à son rival et essaie, malgré les divergences, d‘œuvrer pour l’unité des démocrates. Il est à prévoir qu’il y aura une ouverture à gauche, ce qui ferait du bien à une nation, qui se campe trop solidement, dans un passé révolu. L’individualisme, aussi respectable soit-il, ne peut pas remplacer la solidarité. Ce que les conservateurs nomment liberté est en somme de l’égoïsme. Dans le cadre de la mondialisation un grand nombre de citoyens passeraient à la trappe. Cela ne peut pas être une option. Weiterlesen

Le président Obama a déclaré à Hanovre qu’il était pour une Europe forte et sûre d’elle. On en est loin. Cela freine forcément les négociations qui ont lieu au sujet du Tafta, une zone de libre échange transatlantique. Il ne s’agit pas seulement de baisser les frais de douanes, mais aussi d’adapter les normes industrielles et agricoles. Bien entendu il est aussi évident que les finances et l’essor économique y joueront un rôle de taille. En principe une telle initiative pourrait être positive, si elle partait d’un équilibre des chances. L’UE subit en ce moment des coups de boutoirs venant essentiellement de l’intérieur. La crise grecque n’est pas réglée, les disparités économiques entre le Sud et le Nord restent profondes, l’Est se montre de plus en plus nationaliste et comme cerise sur le gâteau, le Royaume Uni pourrait bien voter pour le Brexit. Évidemment pas une position de force pour les négociateurs. Mais aussi aux États-Unis il y a opposition. Tous ceux qui préconisent un replis sur soi-même, craignent qu’un tel accord puisse générer de nouvelles responsabilités et contraintes, que le bénéfice annoncé ne comblerait en aucune manière les procédures légales qui devraient statuer les règles de jeu. Je veux citer l’écologie comme un point essentiel de l’achoppement entre les deux continents. Il est évident que la compagnie Monsanto, qui produits des semis, a intérêt d’étendre son monopole aussi en Europe. La refus des européens d’accepter les produits transgéniques n’arrêtera pas cette croisade. Il est à craindre qu’avec le Tafta toutes nos règles environnementales soient rendues caduques. Cela reviendrait à dire que notre agriculture serait soumise à de telles pressions, que la qualité en souffrirait. Les conséquences pour la santé publique pourraient être des plus néfastes. Il en va aussi du droit du travail et de la législation sociale. Il y a de telles différences entre les USA et l’UE, qu’il serait à craindre que les prix de ventes ne soient pas équitables. Tant que les ouvriers et les employés américains pourront être renvoyés sans préavis, il serait étonnant que notre continent puisse être en mesure de tenir tête. Je ne vois pas dans la situation actuelle qu’elles pourraient être les progrès d’ici peu. Weiterlesen

Il y a de la joie ! Une fois de plus l’extrême-droite marque des points. Cette fois-ci en Autriche, où le candidat à la présidentielle est du FPÖ. Norbert Hofer, est arrivé en tête avec 35,5% des voix. Les partis traditionnels sont tombés dans la trappe. Le raz-de-marée nauséabond du populisme est en train de faire des ravages un peu partout en Europe. Et nous ? Nous laissons tout simplement faire. Il faudra que les avertis soutiennent à fond l’écologiste Alexander Van der Bellen, afin de barrer le passage aux populistes, lors du deuxième tour. Ce résultat est décourageant mais guère surprenant. Les Autrichiens n’ont jamais fait vraiment un examen de conscience concernant le passé. Aucune comparaison avec l’attitude de la République Fédérale qui parle encore aujourd’hui de faute collective. Il y a toujours eu une frange de la population, qui n’a pas rejeté complètement le national-socialisme. Beaucoup de personnes ont essayé de se disculper en prétendant qu’ils avaient été annexés en 1938, qu’ils étaient les victimes d’Adolf Hitler. Mais lorsqu’on voit avec quel enthousiasme il ont accueilli le Führer à Vienne, on ne peut pas les prendre au sérieux. Oui, ils portent aussi une grande responsabilité en ce qui concerne la seconde guerre mondiale et la percussion des Juifs. En fin de compte ils ont aussi participé à leur extermination dans les camps de concentration. Malheureusement ce terreau nationaliste est encore plus ou moins contaminé. Lorsqu’on suit les diatribes contre l’islam du côté du FPÖ, des souvenirs empoisonnés reviennent à la surface. Cette situation ne peut pas être considérée comme une fatalité, Il serait grand temps que tous ceux qui prétendent être des démocrates, prennent du poil de la bête. Nous ne pouvons pas rester passifs, déclarer que cela ne nous regarde pas. Weiterlesen

La grande réunion prévue cette nuit dans les quartiers Nord de Marseille entre le mouvement « Nuit debout ! » et les habitants des cités, a été un échec. C’était à prévoir. La mayonnaise n’a pris entre des jeunes « chics et bon genre » et tous ceux qui vivent la ségrégation sociale depuis des décennies. Ils n’en ont rien à faire de la nouvelle loi de travail de Madame El-Khomri. Cela ne changera rien pour tous ceux qui n’ont pas de travail, qui végètent dans les rues. Cela n’améliorera ni ne détériorera une situation qui frôle la précarité. C’est ce qui me gêne depuis le début des manifestations. On a pas tenu compte de ce qui était le plus important: assurer à tous un minimum vital. Cela ne pourra passer que par le marché du travail. Comment un État dont les caisses sont vides, pourra remédier encore longtemps à ces disparités ? Ce n’est pas possible ! Il n’y a qu’un moyen d’y arriver : c’est remettre le moteur en marche. Il serait plus opportun que les étudiants en économie, en gestion, en finances se mettent à gamberger et essaient de mettre sur le papier de nouveaux modèles de société, qui pourraient donner du punch à l’économie. Il faut produire, donner plus de chances à l’exportation afin de générer de vrais profits. Cela impliquera fatalement aussi une augmentation du pouvoir d’achat. Ce ne sont pas quelques paragraphes, que je trouve aussi parfois restrictifs, qui prendront un poids considérable. Sans boulot, toutes lois sont caduques. Cette réalité est évidente pour tous ceux qui habitent les banlieues. Il faut maintenant agir, non se creuser les méninges pour des problèmes qui pourraient se passer après. Le mouvement « Nuit debout » a dû s’apercevoir qu’il est déconnecté par rapports aux besoins des plus démunis. Il ne fallait pas s’attendre à autre chose dans les banlieues de Marseille. Ce n’est pas les étudiants qui pourront renverser la vapeur. Ils ont dû s’en apercevoir. Weiterlesen

J’aimerais que mon intuition me fasse défaut en ce qui concerne le brexit. L’impression chez moi prévaut que les anglais voteront contre l’UE et voudront faire cavaliers seuls. Barak Obama en visite à Londres, a essayé de soutenir l’apprenti-sorcier qu’est David Cameron. Celui par qui ce référendum a vu le jour. Un opportuniste qui risque bien d’être un jour le premier-ministre qui a poussé son pays dans le marasme. Un combinard qui a manqué de sens psychologique. Il aurait dû savoir que les hommes en général se laissent souvent tenter par le suicide et s’en serait un, si les oui l’emportaient. La livre baisse de jour en jour, la City met en garde le peuple de ne pas compromettre la situation économique. Elle le serait si les britanniques montraient à nouveau leur particularisme qu’ils considèrent comme leur image de marque. Sont-ils aussi aveugles pour ignorer que le propre des insulaires n’est pas de s’isoler ? Dans le passé ils ont colonisé une partie du monde ! Mais ils étaient les patrons. Ils menaient à la baguette les indigènes et les pressaient comme des citrons au nom de la fière Albion. Ces temps sont heureusement révolus, mais certains ne s’en sont pas aperçus. Ils s’enferrent à croire que leur vaisseau ne coulera pas. Cela peut être le cas, mais qu’en sera-t-il des emplois ? L’ardeur au travail n’est pas la principale qualité de ce peuple, qui a toujours profité des autres, aussi de nous les Européens. Maintenant qu’il faut aussi faire des sacrifices, ils s’en dédisent. Serait-ce cela la solidarité à l’anglaise. Weiterlesen

Faire pousser des salades ou des fraises sur les toits des immeubles en ville! Une solution intéressante pour produire des denrées alimentaires dans le milieu urbain. Dans un monde où la faim règne, malgré la soi-disant surproduction, une initiative qui permettrait de se procurer des fruits et légumes de proximité. Un bien fait pour le consommateur qui pourrait ainsi avoir des aliments plus frais, pour l’écologie et les transports. Il est de plus en plus absurde de transporter de la nourriture de part le monde. On ne pourra pas l’éviter complètement, car à ma connaissance des bananes ne poussent pas à Paris. Mais comme tous projets, il y a aussi des revers. En faisant vivre une agriculture et horticulture urbaines, il y aura forcément un manque à gagner pour les entreprises agricoles sises à l’étranger. Mais est-ce une raison pour freiner tous changements ? Il faut aussi prendre en compte les frais d’énergie qu’engendrent les serres. Mais si les arguments sont justes, il serait possible d’obtenir des produits bios à des prix moindres en comparaison à ce qui se passe actuellement. Il faut avoir le porte-monnaie bien fourni pour manger sainement ! Ce qui est une ségrégation sociale ! Pour quelle raison les mieux-nantis devraient-ils avoir une meilleure santé que les manants que nous sommes ? J’y vois une injustice flagrante. Weiterlesen