Dans ce cas bien précis, il ne s’agit pas du coq gaulois qui a gardé toutes ses plumes, mais bien de Boris Johnson qui a galvaudé dans un temps record tous ses acquis. Après avoir mis à la porte les rebelles de son parti, 21 députés ayant fait la gloire des Tories, c’est maintenant Amber Rudd, la ministre chargée du travail et des retraites, qui a jeté l’éponge. Elle qui a été en 2016 contre le Brexit, avait tenu bon malgré les différents qu’elle avait avec ses collègues durs et purs, car elle croyait encore à la liberté de pensée. « Je ne peux pas rester alors que des bons, loyaux conservateurs modérés sont exclus ». Elle déplore que la démocratie ne soit pas respectée, que le fait de dire haut et fort qu’on n’est pas d’accord puisse avoir de telles conséquences. Boris Johnson est en train de se mettre à dos tous ceux qui ne le suivent pas. Ce serait près de la moité des Britanniques. « J’avais rejoint votre gouvernement en toute bonne foi: accepter le No Deal devait être sur la table, car c’était le moyen par lequel nous aurions les meilleures chances de parvenir à un nouvel accord pour sortir [de l’UE] le 31 octobre. Cependant, je ne crois plus que partir avec un accord soit l’objectif principal du gouvernement. » Weiterlesen

Boris Johnson a subi hier un cuisant-échec à la chambre des communes. Le parlement débattra au sujet d’une motion consistant à retarder la sortie de la Grande Bretagne de l’UE afin d’arriver à un deal. Les députés craignent avec raison qu’une sortie sans accord de l’Union puisse mener le pays à la ruine. Cette initiative sera mise aux voix aujourd’hui. Si elle était acceptée, Boris Johnson n’aurait plus qu’une alternative pour entamer une contre-offensive, celle d’organiser des élections le 14 octobre, soit trois jours avant le sommet de l’UE du 17 et 18 octobre, où devrait-être encore une fois discuté le Brexit. Mais pour les faire passer il lui faut plus des deux tiers des voix. Bien des députés craignent qu’il veuille ensuite repousser le scrutin après le 31 octobre, mettant ainsi le pays devant un fait accompli, celui d’un Brexit dur. Comme on le voit la confiance règne ! Les représentants écossais sont allés en justice, afin de rendre caduque la mise au repos du parlement, comme en a décidé le premier ministre. La superbe de Boris Johnson en a pris un sacré coup, d’autant que son groupe parlementaire est en train de vaciller. Des membres influents, dont Nicholas Soames, le petit-fils de Winston Churchill, ou l’ex-ministre des Finances Philip Hammond ont voté contre lui et ont été expulsés séance-tenante du parti. 21 Tories rebelles. Cela aurait dû faire réfléchir Johnson, mais rien ne semble vouloir le faire fléchir. Ceci en plus du départ pendant son discours du député Phlipp Lee, qui a rejoint les rangs du parti libéral-démocrate, pro-européen. Cet affront pour le premier-ministre a probablement sonné le glas d’une manière prématurée de son règne à la tête du pays. Weiterlesen

Vous avez deviné, ils s’agit bien de Boris Johnson. Après une entrevue avec la queen, il occupera Downing Street 10, comme premier-ministre. « C’est un responsable politique qui a incarné des positions, des valeurs et une vision de la société très différentes au cours de sa carrière. Il a changé son fusil d’épaule plusieurs fois et parfois rapidement », juge Alexandre Holroyd, député (La République en marche) des Français établis au Royaume-Uni et dans le nord de l’Europe. Telle est sa remarque qu’il a donné au Monde. Un bon résumé de son caractère. J’ai déjà à maintes reprises écrit des articles sur lui, mais en ce jour d’investiture, je ne peux vraiment pas faire comme si de rien n’était. Vouloir clore le Brexit au 31 octobre 2019, peu importe qu’il y ait accord ou pas avec l’UE, me semble le moins qu’on puisse dire, téméraire. Je ne peux que déplorer que le peuple en fin de compte n’ait pas son mot à dire. Si j’en crois les Européennes, le nombre des électeurs des Tories s’est réduit comme une peau de chagrin. Ce parti représente qu’une infime minorité de la population. Il se pose la question se savoir si Boris Johnson a dans de telles conditions la légitimité de reprendre les rennes de Madame May, qui a complètement échoué. Légalement oui, moralement non. Comme on le sait , le parlement s’était prononcé pour une sortie ordonnée, pas dans le désordre comme cela risque d’arriver. Ce n’est pas en proférant des propos optimistes du genre «Mec, on va énergiser le pays, on va assurer le Brexit au 31 octobre […] et on va à nouveau croire en nous-même !» Je ne vois pas comment il pourra réaliser cela rapidement. Sans l’aide des USA ce ne sera pas possible. Weiterlesen

Une fois de plus le Brexit est au centre de mes préoccupations. Au congrès du Parti Conservateur, un grand nombre de militants ne trouvent rien de mieux que de démonter Theresa May, sans vouloir pour autant qu’elle lâche les rennes du pouvoir. Qui voudrait se retrouver à la tête d’un gouvernement dans une telle situation ? Ben Johnson, la forte gueule, mais il est peu probable que les délégués soient enclins à faire le forcing. Ils sont bien trop loyaux pour être frondeurs, sachant bien que ce sera au parlement que les comptes se régleront. Dans la situation actuelle cela signifierait le renversement de Teresa May, étant donné qu’elle ne réussira pas à faire passer son plan, qui consiste de maintenir son pays dans les accords passés avec l’UE, dans les domaines économiques et agricoles. Elle irait dans ces domaines-là jusqu’à accepter la mainmise de Bruxelles. C’est justement cela que les tenants du Brexit veulent éviter, considérant que cela serait un acte de traîtrise. À leurs yeux le Royaume Uni serait complètement dépendant de l’UE et soumis à un chantage constant. Seule la libre circulation des personnes serait vraiment entravée, ce que la Conseil européen réuni à Salzbourg a rejeté. Jusqu’au mois de novembre Madame May devra soumettre un autre plan et faire de nouvelles concessions. Elle sera encore plus acculée au mur dans son parti. Les Travaillistes, quant à eux, ne la soutiendront pas. Ils veulent que presque tout reste comme jusqu’à présent tout en quittant l’Union Européenne. J’aurais besoin d’explications. Weiterlesen

La fière Albion ! Elle n’a plus qu’à emballer. Le spectacle que nous livre la Grande-Bretagne tient du vaudeville. On pourrait en rire si la situation n’était pas si tragique. Des guignols ont pris le devant de la scène et rendent ridicule une nation qui dans le passé était courageuse. Nous avons affaire à des caricatures, lâches et viles dans leur comportement. Je pense tout particulièrement à Boris Johnson, qui n’avait pas « les couilles » pour assumer le mal qu’il a fait. Il a trompé le peuple par opportunisme et se retrouve ministre des affaires étrangères. Un exemple significatif pour les jeunes. Pour arriver à quelque chose il faut agir ainsi. Cela fait mal… Et Theresa May ? Elle pense ainsi le neutraliser. Un homme qui n’a aucun scrupule d’injurier des chefs d’États, qui du point de vue diplomatique est un éléphant dans un magasin de porcelaine. Voilà où nous mène le populisme. Je pense que d’autres peuples sont sur le point de suivre cet exemple et n’auront au bout du compte que les armes pour se faire entendre. J’attendais plus d’une des plus vielles démocratie. Elle devrait garder une certaine tenue. Elle s’est mise malheureusement au diapason des pubs où on croit encore toujours à la suprématie d’un empire mort depuis belle lurette. Sommes-nous dans un asile d’aliénés, où la schizophrénie est de mise ? Lorsque David Davis, un europhobe libertarien, comme nouveau ministre du Brexit, déclare que l’UE se pliera à ses conditions et que son pays continuera à jouir des avantages qu’il avait acquis grâce à sa participation à l’UE, je crains le pire. Il serait fatal que l’Europe accorde des faveurs exceptionnelles à ceux qui nous crachent dessus. Il serait fou que nous nous pliions à un chantage de quelle nature qu’il soit. Je crains fort que les chancelleries du continent cherchent le compromis. Weiterlesen

Theresa May succédera demain à David Cameron à la tête du gouvernement de sa Majesté. Elle a été une partisane modérée du maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. Sa nomination a démontré que ceux qui avaient voté pour le Brexit n’ont pas eu gain de cause. Malgré ses convictions, elle ne reviendra pas sur les résultats du référendum et se mettra en contact avec Bruxelles pour amorcer le grand départ. Madame May a beau dire que l’Angleterre sera en fin de compte la gagnante, je n’en crois pas un traître-mot. Il ne faut pas se leurrer, du point de vue économique c’est un désastre, d’autant plus que l’UE n’a aucune raison de lui faire des cadeaux. Mais aussi en ce qui concerne la politique elle aura du mal à rafistoler le pot cassé. La nation est partagée en deux camps bien distincts : celui des pragmatiques, l’autre des nostalgiques. Ces derniers sont en majorité des personnes âgées qui n’ont pas remarqué que la grande Albion n’est plus qu’un mirage. Si le chômage venait à augmenter, il y aura de plus en plus de tensions. Ne nous faisons pas d’illusions : ce n’est que dans la libre circulation des biens et des citoyens que les effets nocifs du Berxit pourraient être atténués. Si on en croit le vox populi, c’est justement là que le bât blesse. En se réfugiant derrière un mur, le pays s’isolera de plus en plus et ne sera pas en mesure de remédier à la crise. Maintenant il est trop tard de faire machine-arrière. Theresa May le sait parfaitement. Le Royaume-Uni a démontré dans l’histoire que lorsqu’il était acculé, de nouvelles forces ont pu braver le destin. Je pense en particulier à la seconde guerre mondiale. Lorsque la nation subissait les coups de boutoir d’Adolf Hitler, elle a su résister et a finalement été une des artisanes de la victoire finale. Mais le passé ne se répétera pas. Maintenant il faudra cuver le vin tiré et comme on le sait, il est amer. Je suis un démocrate et suis d’avis qu’un plébiscite doit être respecté. Mais malgré tout j’aurais espéré que les responsables se concertent avant de se référer à l’article 50 de la constitution de l’UE qui prévoit les modalités de départ. Mais cela restera un vœux pieu. Weiterlesen

Wir wollen nicht so viel Geld nach Brüssel überweisen, sagten die Briten und stimmten am vergangenen Donnerstag mit 51,9% für den EU-Austritt. Großbritannien wird in einigen Jahren anteilig weniger Geld an die EU zahlen – dafür wird der Geldbeutel der eigenen Bevölkerung aber belastet.

Die Wirtschaftsredaktion der BBC hat kürzlich zusammengestellt, was unter anderem alles passieren kann. So auch, wie sich der Brexit auf den Konsum auf der Insel auswirkt. Welche Güter verteuern sich? Wird manches sogar billiger? Dafür befragte die Redaktion Experten, Regierungsorganisationen, Thinktanks und Finanzfachleute. Die Ergebnisse, die herauskamen, muss man mit einer gewissen Vorsicht sehen. Der Brexit ist beschlossen, aber seine Durchführung bisher maximal geplant. Wie sich der EU-Austritt der Briten in den nächsten Monaten vollziehen wird, ist noch Verhandlungssache der Parteien. Ein weiteres Freihandelsabkommen steht am Horizont. Erst hiernach zeigt sich, wie sich die Handelsbeziehungen zu den anderen EU-Staaten konkret verändern.

Dennoch an dieser Stelle einige Szenarien:

  • Tomaten könnten nach dem EU-Austritt deutlich teurer werden – schließlich beziehen die Briten 90 Prozent davon aus EU-Ländern (besonders aus den Niederlanden und Spanien). Sollten die Importkosten steigen, würden die Konsumenten das jeden Tag im Supermarkt zu spüren bekommen.
  • Weil Alkohol im Vereinigten Königreich deutlich teurer ist als auf dem Festland, fahren viele Briten mit der Fähre nach Frankreich oder Belgien, um sich mit Spirituosen einzudecken. Schließlich dürfen sie von dort fast unbegrenzt Alkoholika und Zigaretten mitbringen. DieseBooze Cruises“ könnten sich nach einem vollzogenen Brexit weniger lohnen.
  • Auch für Spargel müssen die Briten möglicherweise bald mehr Geld ausgeben. Bislang wird die arbeitsintensive Spargelernte auf der Insel größtenteils von Migranten übernommen. Sollte es nach einem EU-Austritt an Arbeitskräften fehlen, könnte sich das auf die Preise auswirken.
  • Fahrzeugimporte in die EU werden sich für Großbritannien verteuern. Der Einfuhrzoll liegt bei 10 Prozent. Hiermit sind diese Fahrzeuge gegenüber den EU-Produkten nicht mehr konkurrenzfähig.
  • Engländer werden zukünftig ein Visum brauchen. Einfach mal so auf dem Kontinent arbeiten, ist nicht mehr gegeben.
  • Auch der Flugverkehr von und zur Insel wird komplizierter werden. Freier Waren- und Personenverkehr gilt nur innerhalb der EU; das auch im Luftraum.

Last, not least: Großbritannien wird weiter Geld an Europa zahlen – genauso wie die Nicht-EU-Staaten Schweiz und Norwegen.

Manche Ökonomen unken, dass – soweit die Angelegenheit schief gehen sollte – mittelfristig von einem Anstieg der Arbeitslosenzahlen von 500.000 bis 800.000 auszugehen sei. Keine rosigen Aussichten!

Que ce soit au FN, chez les partisans du Brexit ou chez les leaders de l’AfD en Allemagne, les populistes ont des programmes économiques défiant l’aspect social. En voulant imposer un certain dirigisme, il s’avère difficile de garder un équilibre de l’emploi. Vouloir mettre en veilleuse les lois du marché est une utopie en soi. En Grande-Bretagne, les spécialistes des finances prévoient une récession assez considérable ayant pour conséquence un nombre grandissant de chômeurs. Sadiq Khan, le maire de Londres, l’a bien fait comprendre à Boris Johnson, un chaud défendeur du Brexit. C’est dans ce domaine, touchant un bon nombre de travailleurs et leurs famille, que la campagne pour ou contre le départ de l’Europe se dirige. Il est difficile de suivre les arguments des pro-brexit. Ils sont bien obligés de reconnaître que le danger d’un retour d’une certaine précarité n’est pas à exclure. Il ne faut pas qu’ils s’attende,dans un tel cas, à de l’aide communautaire. S’ils se déclaraient pour, les Anglais tireraient un grand nombre d’autogoals. Il serait souhaitable que jeudi une majorité du peuple retrouve sa raison au lieu de se laisser embobiner par des chimères. Lorsque le ventre parle en politique, cela recèle bien des aléas. Marine Le Pen appelle de ses vœux que Boris Johnson et ses amis puissent provoquer l’irrémédiable. Lorsqu’on lit son programme économique et financier, l’incompétence vous saute aux yeux. En prônant l’anticapitalisme elle touche des électeurs croyant que leur mauvaise situation ne découle que de là. Je suis le dernier à vouloir approuver la mainmise des marchés financiers concernant notre manière de vivre. Mais il serait parfaitement utopique de croire qu’en éliminant d’un coup de crayon un tel système, cela se ferait sans remous. La mondialisation est un fait objectif. Il est presque impossible de revenir en arrière. Weiterlesen