Theresa May succédera demain à David Cameron à la tête du gouvernement de sa Majesté. Elle a été une partisane modérée du maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. Sa nomination a démontré que ceux qui avaient voté pour le Brexit n’ont pas eu gain de cause. Malgré ses convictions, elle ne reviendra pas sur les résultats du référendum et se mettra en contact avec Bruxelles pour amorcer le grand départ. Madame May a beau dire que l’Angleterre sera en fin de compte la gagnante, je n’en crois pas un traître-mot. Il ne faut pas se leurrer, du point de vue économique c’est un désastre, d’autant plus que l’UE n’a aucune raison de lui faire des cadeaux. Mais aussi en ce qui concerne la politique elle aura du mal à rafistoler le pot cassé. La nation est partagée en deux camps bien distincts : celui des pragmatiques, l’autre des nostalgiques. Ces derniers sont en majorité des personnes âgées qui n’ont pas remarqué que la grande Albion n’est plus qu’un mirage. Si le chômage venait à augmenter, il y aura de plus en plus de tensions. Ne nous faisons pas d’illusions : ce n’est que dans la libre circulation des biens et des citoyens que les effets nocifs du Berxit pourraient être atténués. Si on en croit le vox populi, c’est justement là que le bât blesse. En se réfugiant derrière un mur, le pays s’isolera de plus en plus et ne sera pas en mesure de remédier à la crise. Maintenant il est trop tard de faire machine-arrière. Theresa May le sait parfaitement. Le Royaume-Uni a démontré dans l’histoire que lorsqu’il était acculé, de nouvelles forces ont pu braver le destin. Je pense en particulier à la seconde guerre mondiale. Lorsque la nation subissait les coups de boutoir d’Adolf Hitler, elle a su résister et a finalement été une des artisanes de la victoire finale. Mais le passé ne se répétera pas. Maintenant il faudra cuver le vin tiré et comme on le sait, il est amer. Je suis un démocrate et suis d’avis qu’un plébiscite doit être respecté. Mais malgré tout j’aurais espéré que les responsables se concertent avant de se référer à l’article 50 de la constitution de l’UE qui prévoit les modalités de départ. Mais cela restera un vœux pieu. Weiterlesen

Wir wollen nicht so viel Geld nach Brüssel überweisen, sagten die Briten und stimmten am vergangenen Donnerstag mit 51,9% für den EU-Austritt. Großbritannien wird in einigen Jahren anteilig weniger Geld an die EU zahlen – dafür wird der Geldbeutel der eigenen Bevölkerung aber belastet.

Die Wirtschaftsredaktion der BBC hat kürzlich zusammengestellt, was unter anderem alles passieren kann. So auch, wie sich der Brexit auf den Konsum auf der Insel auswirkt. Welche Güter verteuern sich? Wird manches sogar billiger? Dafür befragte die Redaktion Experten, Regierungsorganisationen, Thinktanks und Finanzfachleute. Die Ergebnisse, die herauskamen, muss man mit einer gewissen Vorsicht sehen. Der Brexit ist beschlossen, aber seine Durchführung bisher maximal geplant. Wie sich der EU-Austritt der Briten in den nächsten Monaten vollziehen wird, ist noch Verhandlungssache der Parteien. Ein weiteres Freihandelsabkommen steht am Horizont. Erst hiernach zeigt sich, wie sich die Handelsbeziehungen zu den anderen EU-Staaten konkret verändern.

Dennoch an dieser Stelle einige Szenarien:

  • Tomaten könnten nach dem EU-Austritt deutlich teurer werden – schließlich beziehen die Briten 90 Prozent davon aus EU-Ländern (besonders aus den Niederlanden und Spanien). Sollten die Importkosten steigen, würden die Konsumenten das jeden Tag im Supermarkt zu spüren bekommen.
  • Weil Alkohol im Vereinigten Königreich deutlich teurer ist als auf dem Festland, fahren viele Briten mit der Fähre nach Frankreich oder Belgien, um sich mit Spirituosen einzudecken. Schließlich dürfen sie von dort fast unbegrenzt Alkoholika und Zigaretten mitbringen. DieseBooze Cruises“ könnten sich nach einem vollzogenen Brexit weniger lohnen.
  • Auch für Spargel müssen die Briten möglicherweise bald mehr Geld ausgeben. Bislang wird die arbeitsintensive Spargelernte auf der Insel größtenteils von Migranten übernommen. Sollte es nach einem EU-Austritt an Arbeitskräften fehlen, könnte sich das auf die Preise auswirken.
  • Fahrzeugimporte in die EU werden sich für Großbritannien verteuern. Der Einfuhrzoll liegt bei 10 Prozent. Hiermit sind diese Fahrzeuge gegenüber den EU-Produkten nicht mehr konkurrenzfähig.
  • Engländer werden zukünftig ein Visum brauchen. Einfach mal so auf dem Kontinent arbeiten, ist nicht mehr gegeben.
  • Auch der Flugverkehr von und zur Insel wird komplizierter werden. Freier Waren- und Personenverkehr gilt nur innerhalb der EU; das auch im Luftraum.

Last, not least: Großbritannien wird weiter Geld an Europa zahlen – genauso wie die Nicht-EU-Staaten Schweiz und Norwegen.

Manche Ökonomen unken, dass – soweit die Angelegenheit schief gehen sollte – mittelfristig von einem Anstieg der Arbeitslosenzahlen von 500.000 bis 800.000 auszugehen sei. Keine rosigen Aussichten!

Au lieu de se creuser les méninges au sujet de sa pérennité, le couple franco-allemand ferait mieux d’agir en ce qui concerne l’UE. La prudence d’Angela Merkel est certes compréhensible, mais je soutiendrais plus volontiers ce que la gauche démocratique européenne préconise : une rénovation complète du modèle européen. Le coup de semonce venant de Grand-Bretagne devrait nous faire réfléchir. Quelle est la raison du rejet de l’UE par une majorité de citoyens ? Jean-Claude Junker a raison lorsqu’il émet la crainte que le virus anti-bruxellois pourrait s’étendre à d’autres États-membres. Je suis persuadé que si la question était posée ailleurs, nous aurions des résultats similaires à ceux de l’Angleterre. L’UE n’a pas réussi à atteindre les individus en ce qui concerne son acceptation. Elle est considérée comme une administration rigide qui n’a qu’un but : apporter son soutien aux lobbys financiers et économiques. L’aspect social a été négligé d’une manière inacceptable. Le manque d’empathie par rapport aux plus démunis est flagrant. Les jeunes gens en Espagne, Grèce ou ailleurs autour du périple méditerranéen peuvent en témoigner. Tous ceux qui sont au chômage ou craigne pour leur avenir, se sentent abandonnés. Il est urgent, quoiqu’en pense la chancelière, de corriger cela. Il en est de même du déroulement démocratique au sein de l’UE. Les gens ont le sentiment que les décisions sont prises sans qu’aucun contrôle ait lieu. Le sauvetage de l’Euro en est la preuve. Les groupes de travail n’hésitent pas à agir sans avoir l’aval du parlement européen. Tout au moins c’est ce que je ressens. À force de vouloir rendre efficace un appareil à première vue rigide, le contrôle démocratique a été laissé de côté. C’est dire que les corrections sont indispensables, qu’elles ne soient repoussées aux calendes grecques. Il faudrait qu’un message clair se dégage au plus vite. Tout attentisme serait un argument de plus apporté aux populistes, qui n’ont qu’une idée en tête : détruire au plus vite l’Union. Les politiciens me donnent l’impression d’être abasourdis. Il est néanmoins bon qu’ils réclament au plus vite la sortie de la Grand-Bretagne de la famille communautaire. Il serait bon que le divorce se réalise bientôt. Tant que cela ne sera pas fait, il est probable que rien ne bougera. Weiterlesen

5 heures 10. Les tripes semblent s’être rendues aux urnes. D’après les chiffres actuels, les électeurs partisans du brexit gagneraient avec 51,7% le référendum. Ce que personne en Europe n’osait penser, l’obscurantisme gagne de plus en plus de points et réussit à tout détruire sur son passage. La livre est en chute libre, l’économie vacille. Un suicide collectif ? Comment décrire autrement ce qui se passe !

5 heures 25. Le Nikkei perd 3,1%. L’or gagne 5,3%. C’est probablement qu’un début. J’ai de la peine à comprendre que le pragmatisme des Anglais puisse à ce point sombrer dans le vide. Les électeurs ne comprennent-ils pas qu’ils sombrent ainsi dans un marasme social ? Que leur emploi est ainsi mis en danger ?

5 heures 32. Birmingham vote avec 3000 voix d’avance pour le brexit. La preuve que l’UE est pour le peuple une entité étrangère. Bruxelles n’a pas réussi à gagner les cœurs. Elle est restée une administration froide dans ses décisions, très éloignée des besoins individuels. Sans un revirement complet de sa manière d’être, l’Europe continuera à se désagréger. Où est le programme social ? L’empathie pour les plus faibles semble s’être enlisée. Il serait trop facile d’accuser d’idiotie tous ceux qui se sont prononcés pour le grand départ.

5 heures 45. Il y a eu des voix qui se sont élevées contre le manque de démocratie à la tête de l’UE. C’est malheureusement un fait que je ne peux pas contredire. La crise grecque a démontré quelles prérogatives ont les bureaucrates. Il est passé dans les mœurs de prendre des décisions unilatérales sans pour autan passer par le peuple. C’est le prix que nous payons actuellement. Tout cela me déprime !

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Malgré une certaine hésitation, la classe politique anglaise semble être dans sa majorité pour le maintien de Grande-Bretagne dans l’UE. Cela ne veut pas dire grand chose, car ce vote sera dicté par des émotions et la nostalgie d’un temps révolu. Celui où le pays avait l’impression de dominer le monde. Comme le démontre l’Autriche, les relents du passé existent toujours. Dans ce cas-là c’était la monarchie dominatrice des Habsbourg qui régnait sur une bonne partie de l’Europe. Passer d’une grande puissance à une république alpine, cela n’est pas du goût de tout le monde. La poussée de l’extrême-droite résulte aussi de ce malaise. Que cela soit le brexit ou la montée vertigineuse du FPÖ, les électeurs voudraient revenir en arrière. Une tendance dangereuse qui risque de mener l’UE à son déchirement. C’est-là où le pragmatisme est défaillant. Le peuple agit viscéralement au lieu de se poser des questions réalistes sur son état des lieux. C’est la raison pour laquelle il est permis de craindre, que les anglais se déclarent dans leur ensemble pour un départ dans l’inconnu. Les syndicats ont beau dire que dans un tel cas de figure bon nombre d’emplois passeraient à la trappe, il n’est pas dit que cela suffise pour convaincre les récalcitrants à changer d’attitude. L’esprit de clocher est souvent plus fort que la logique. L’idée idyllique qu’il soit aujourd’hui possible de vivre enfermé dans un espace hyper-nationaliste est une illusion. Mais malgré ce constat, les européens se dirigent malheureusement dans une telle direction. Comment l’expliquer psychologiquement ? Lorsqu’il y a un mal-être, il est plus facile de chercher les responsables à l’extérieur au lieu de se remettre en question. Cet état est particulièrement visible au Royaume-Uni qui a galvaudé au cours des années une grande partie de son industrie, et ceci pour se soumettre à la merci de la City. Weiterlesen

David Cameron, le premier-ministre anglais, a réussi à mettre l’UE à genoux. Il a obtenu de Bruxelles des concessions qui sont à l’opposé à plus d’intégration. C’est la menace du Brexit qui a incité les chefs d’États à jeter plus ou moins l’éponge. Cela me fait mal au ventre, d’autant plus qu’il est loin d’être dit que le peuple ne rejette pas l’UE lors du référendum qui devrait avoir lieu cet été. Franchement je pense qu’il le fera si nous ne réussissons pas à renverser la vapeur. La question migratoire ne se réglera pas d’un coup de baguette magique. Il est à craindre que l’égoïsme national se substituera aux valeurs européennes et que le populisme fasse de plus en plus de ravages. L’exemple de « l’accord bancal » avec la Grande-Bretagne est la preuve que le chantage est efficace. Il n’y a pas de raisons que d’autres n’essaient de mettre sous pression le conseil en voulant imposer par la force ses vues. Je ne vois pas la raison pour laquelle il faut faire des concessions pouvant vider de sens tout esprit communautaire. David Cameron a pu s’imposer parce ce que l’UE se trouve plongée dans une crise. Ce qui se passe actuellement est la preuve que tout est allé trop rapidement en ce qui concerne la construction de l’Europe. Des pays sont devenus membres sans pouvoir assumer leurs responsabilités. Ils sont prêts à tendre la main pour recevoir de l’aumône, mais ne veulent pas se mouiller. Ce qui se passe actuellement prouve qu’il serait opportun d’avoir une UE à deux vitesses. Ceux qui aspirent à plus d’engagement, devrait lâcher l’amarre et faire cavaliers seuls. L’exemple de la fière Albion démontre bien que certains membres ne luttent que pour leurs propres deniers, pas pour une idée politique. Weiterlesen

Bruxelles est en pleine négociation avec le Royaume Uni en ce qui concerne la maintien ou non de ce pays au sein de l’UE. David Cameron, le premier ministre, a présenté quatre réformes à ses yeux fondamentales, afin qu’il fasse campagne pour le oui au référendum qui aura lieu encore cette années. Sur ses revendication sur la compétitivité, la souveraineté, la protection contre les décisions de la zone euro, on serait proche d’un accord. Les exigences en matière migratoire, sont par contre jugées discriminatoires au regard du droit européen. Il s’agit de priver pendant quatre ans les ressortissants européens de certains avantages sociaux lorsqu’ils s’établissent en Angleterre. C’est une mesure discriminatoire qui s’oppose fondamentalement au principe du droit de pouvoir vivre et travailler partout librement en Europe. Ce que pratique le Premier Ministre est du domaine du populisme. Il croit pouvoir mettre à genoux les autres nations composant l’UE. Peut-être réussira-t-il à ébranler les bases mêmes de l’Union, mais au bout du compte il ne peut assurer à personne que son peuple le suivra. Je ne le crois pas, car ce qui l’anime, est un nationalisme ringard et non pas la raison. Il s’agit pour lui de restaurer l’empire et de se comporter comme un peuple supérieur face aux manants venant d’ailleurs. Tout bricolage sera à mon avis vain, car l’anti-européisme découle d’un instinct viscéral. Ce pays qui a démoli de son propre chef son infrastructure industrielle, croit trouver son salut chez les brookers de la City. La fierté qu’ils prétendent avoir n’a pas empêché d’en faire des quémandeurs. Je ne sais qu’une chose, si nous nous laissions encore aller à plus de concessions nous pourrons remballer. À qui servirait alors l’UE ? Weiterlesen

Comme la tradition le veut, David Cameron a remis hier la démission de son gouvernement à la reine d’Angleterre. Les élections pourront avoir lieu le 7 mai après cinq ans de pouvoir. La coalition avec les libéraux-démocrates sera-t-elle reconduite ? Rien n’est moins sûr. Les sondages sont contradictoires. Les uns disent que la droite l’emportera, les autres la gauche. Mais un fait est certain : ces élections seront cruciales pour l’avenir du pays et pour celui de l’UE. Le premier ministre a annoncé qu’il organiserait un référendum en 2017 concernant le maintient de son pays dans l’Union. L’ambiance actuelle semble indiquer que les citoyens tourneront le dos à Bruxelles, accusant les institutions communautaires de saborder leur indépendance. Ils aimeraient revenir aux temps glorieux de l’Empire mais ne se rendent pas compte que c’est une illusion. La Grande Bretagne est devenue une nation comme les autres. Elle ne peut plus dicter sa politique, d’autant plus qu’elle a sacrifié son industrie au profit des requins de la City. Tant que cette dernière génère des profits colossaux tout baigne dans l’huile, mais gare ! Les banques sont très vulnérables. Une petite brise suffit de les précipiter dans la ruine. Weiterlesen