J’aimerais que mon intuition me fasse défaut en ce qui concerne le brexit. L’impression chez moi prévaut que les anglais voteront contre l’UE et voudront faire cavaliers seuls. Barak Obama en visite à Londres, a essayé de soutenir l’apprenti-sorcier qu’est David Cameron. Celui par qui ce référendum a vu le jour. Un opportuniste qui risque bien d’être un jour le premier-ministre qui a poussé son pays dans le marasme. Un combinard qui a manqué de sens psychologique. Il aurait dû savoir que les hommes en général se laissent souvent tenter par le suicide et s’en serait un, si les oui l’emportaient. La livre baisse de jour en jour, la City met en garde le peuple de ne pas compromettre la situation économique. Elle le serait si les britanniques montraient à nouveau leur particularisme qu’ils considèrent comme leur image de marque. Sont-ils aussi aveugles pour ignorer que le propre des insulaires n’est pas de s’isoler ? Dans le passé ils ont colonisé une partie du monde ! Mais ils étaient les patrons. Ils menaient à la baguette les indigènes et les pressaient comme des citrons au nom de la fière Albion. Ces temps sont heureusement révolus, mais certains ne s’en sont pas aperçus. Ils s’enferrent à croire que leur vaisseau ne coulera pas. Cela peut être le cas, mais qu’en sera-t-il des emplois ? L’ardeur au travail n’est pas la principale qualité de ce peuple, qui a toujours profité des autres, aussi de nous les Européens. Maintenant qu’il faut aussi faire des sacrifices, ils s’en dédisent. Serait-ce cela la solidarité à l’anglaise.

Le maire de Londres, Boris Johnson, un aventurier, essaie de tirer avantage de cette situation et a pris la tête de tous ceux qui disent à priori non. Il n’a qu’en tête sa propre carrière et voudrait chasser de Downing Street son ami de longue date. Un joueur de poker, qui n’a aucun scrupule à précipiter le bas-peuple » dans le besoin. Il s’en défend, mais son attitude est en contradiction par rapport à ses intérêts. Vouloir prôner la force lorsqu’on est asthmatique est pervers. Il le fait pendant que le guignol qui se trouve aux commandes essaie de faire machine-arrière. Un spectacle lamentable qu’on ne devrait pas prendre au sérieux si les conséquences n’étaient pas aussi tragiques pour le Royaume-Uni et pour l’UE. Ces mauvais prophètes prennent en compte un morcellement du continent, qui aurait effet de revenir à la case de départ d’une Europe qui s’entre-déchire. C’est probablement ce qu’espère ces populistes. Attendent-ils pas comme des hyènes que nous soyons à terre pour nous dévorer ? Dans un tel cas je souhaiterais un isolement complet de cette nation, qui pourtant a marqué d’une manière positive l’histoire de l’Europe. Je n’oublierai jamais ses sacrifices contre l’Allemagne nazie. Le prix était très élevé. Un nombre considérable de soldats ont été massacrés, des villes bombardées. Pourquoi s’est-on éloigné ainsi de cet état d’esprit généreux ? A-t-on affaire à des générations de petits épiciers – rien contre eux personnellement – qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs nez ? Je le crains ! Que faire dans une telle situation ? En aucun cas de nouvelles concessions qui ne pourraient qu’édulcorer un grand projet. Non, c’est à eux de décider. Qu’ils le fassent même si mort s’ensuit.

pm

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/04/22/barack-obama-met-en-garde-les-britanniques-contre-un-brexit_4907377_3214.html

Pierre Mathias

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