Le juriste américain Cass Sunstein nous met en garde contre une radicalisation des avis, quand des personnes d’un même bord créent un site thématique. Il faut au contraire mettre en place des outils qui incitent à la pluralité, déclare-t-il. Je peux parfaitement suivre sa pensée, car ce n’est que grâce à elle que la démocratie peut vivre. Mais c’est justement sur internet qu’il s’avère à quel point il est difficile de trouver des interlocuteurs venant de tous bords avec qui on peut dialoguer. En ce qui me concerne j’ai pris le parti de m’exprimer en tant que journaliste sur Facebook en essayant d’étendre les sujets à tous azimutes. Cela demande beaucoup de travail, mais je le trouve nécessaire car il reproduit ce qui se passe effectivement en Europe et dans le monde. Reprendre l’actualité et essayer de la traiter sous un autre angle tel est mon but. Je le fais pour les amis mais aussi pour moi-même afin de mieux comprendre ce qui se passe autour de nous. Dès le début je n’ai pas cherché à faire de sélections, au contraire. J’aurais trouvé mal à propos de faire de ma page un lieu élitaire. Tout le monde y est le bienvenu ! J’expose certes un point-de-vue subjectif, sans chercher à l’imposer. J’attends avec curiosité tous arguments pouvant réfuter telle ou telle thèse. Je pense que c’est cela que Cass Sunstein voulait dire. Weiterlesen
Archiv des Autors: Pierre Mathias
The Decades After
Am 6. und 9. August 1945 verschwanden die beiden Städte Hiroshima und Nagasaki im Inferno der Atombomben. Über 200.000 Menschen starben bei den Angriffen, Zehntausende an den Spätfolgen ihrer Verbrennungen, Verletzungen und der Radioaktivität. Die Überlebenden dieser Angriffe eint seit 72 Jahren ein gemeinsames Ziel: Sie wollen noch in ihrer Lebenszeit eine Welt ohne Atomwaffen und atomare Bedrohung erreichen. Sie wollen, dass nachfolgende Generationen niemals wieder die Hölle auf Erden erleben müssen, die sie durchgemacht haben.
Der 72. Jahrestag von Hiroshima und Nagasaki ist für die Überlebenden ein besonderer, denn dieses Jahr sind sie ihrem Ziel einen großen Schritt nähergekommen: Am 7. Juli 2017 verabschiedeten 122 Staaten bei den Vereinten Nationen einen Vertrag zur völkerrechtlichen Ächtung von Atomwaffen. Sobald der Vertrag von mindestens 50 Staaten ratifiziert ist, werden Entwicklung, Herstellung, Lagerung, Weitergabe, Erwerb, Besitz, Testung und der Einsatz von Atomwaffen gegen das Völkerrecht verstoßen. Der Vertrag bezieht sich in seiner Argumentation vor allem auf die nationalen und globalen Sicherheitsinteressen aller UN-Mitgliedsstaaten und ihrer Bevölkerungen.
So wird auch die Androhung eines Atomwaffenangriffs verboten und damit das Konzept der atomaren Abschreckung als klarer Völkerrechtsbruch definiert. Das Internationale Rote Kreuz begrüßte den Vertrag und bezeichneten ihn mit Blick auf die Einhaltung des humanitären Völkerrechts als wegweisend. Die Drohung, Zivilisten mit Massenvernichtungswaffen zu töten, ist schon jetzt mit den Genfer Konventionen, der Haager Landkriegsordnung und den universellen Menschenrechten nicht vereinbar. Das Atomwaffenverbot schließt somit eine völkerrechtliche Lücke, die jahrzehntelang nicht überwunden werden konnte. Während biologische und chemische Waffen, Landminen und Streubomben international geächtet werden, waren Atomwaffen bis heute vom Völkerrecht geduldet. Die Atommächte gehen sogar so weit, in der gegenseitigen nuklearen Abschreckung eine Art Sicherheitsstrategie zu sehen.
Aus heutiger Sicht ist es daher sehr problematisch, dass Pjöngjang einfach mal eine Interkontinentalrakete testet. Wer hat da geholfen? Wer Pionierarbeit geleistet? Raketen kommen nicht aus dem Nichts, die USA und Russland brauchten viele Jahre und etliche Versuche, bis sie eine solche Rakete im Arsenal hatten.
Das Triebwerk der nordkoreanischen Raketen lässt sich genau analysieren. Es wurde der Öffentlichkeit am 18. März des Jahres vorgeführt, und zwar von Staatschef Kim Jong-un persönlich. Der oberste Führer schwärmte von einem „historischen Fortschritt“ im Raketenprogramm des Landes. Wenig Sensationelles: Turbopumpe, Kühlleitungen, Austrittsdüse – alles identisch mit dem russischen RD-250.
Der einzige Unterschied: Es gab nur eine Brennkammer, das Original wurde wohl zerlegt. Dasselbe Triebwerk hing erstmals am Heck einer Mittelstreckenrakete, die im April und Mai getestet wurde, im Juli tauchte es an der Hwasong-14 auf. Stets in Kombination mit vier seitlichen Vernier-Antrieben zur Steuerung der Raketen. Eine Reihe Experten erkannten das russische Modell wieder.
Nordkoreanische Raketentriebwerke also ein einfacher Nachbau der russischen? Nein, selbst die Amerikaner haben es einmal sieben Jahre lang versucht, ein anderes russisches Triebwerk nachzubauen. Sie hatten sogar die Baupläne und schafften es trotzdem nicht.
Belege für Hilfe von außen gibt es nicht. Das hat aber nichts zu bedeuten. Unter Fachleuten ist unbestritten, dass der größte Teil des nordkoreanischen Raketenprogramms aus Russland stammt. Mehrere Typen verwenden eindeutig Technologie von Scud-Raketen. „Alles, was mit flüssigem Treibstoff betrieben wird, kommt aus Russland, alles mit festem Treibstoff kommt aus China“ (Markus Schiller, Raketentechniker).
Nur mit dieser fremden Hilfe ist plausibel zu erklären, warum Pjöngjang immer neue Prototypen einsetzt und sechs Programme auf einmal betreibt: Es entwickelt die Raketen nicht selbst, sondern beschafft sich wesentliche Komponenten im Ausland und fügt sie dann zusammen, bisweilen auf unkonventionelle Weise.
In Anbetracht der beiden Urkatastrophen in Japan vor 72 Jahren, dem Bemühen der Menschen für eine Welt ohne Atomwaffen, erscheint es wie ein Verrat am Menschen selbst, wenn bloßer Kommerz – und nichts Anderes steckt dahinter, im Rüstungsgeschäft verdient man schließlich Milliarden – offensichtlich doch mehr wiegt als das Interesse am Fortbestehen unseres Planeten, dessen Erhalt für zukünftige Generationen.
Es grenzt an bodenlose Heuchelei, wenn Russland einerseits Pjöngjangs Raketentests verurteilt und im Hintergrund das Waffenprogramm unterstützt.
Canicule
150.000 morts à cause de la canicule chaque année jusqu’en 2100. C’est le décompte d’une étude européenne qui vient d’être publiée. Il y est question de pics de températures pouvant aller jusqu’à 55 degrés. Les chercheurs réaffirment que le CO2 en est la cause, donc c’est bien de la main de l’homme que nous allons à la catastrophe. Il suffirait d’appliquer immédiatement des mesures drastiques pour enrayer en partie les dégâts, mais l’impression prévaut que nous en sommes assez éloignés. Il y a aussi l’état de la mer. Son niveau actuel augmentera de plus d’un mètre, ce qui causera des dégâts inestimables près des côtes. Des terres actuellement habitées seront immergées. Je suis le dernier à vouloir faire de la sinistrose, mais lorsque j’ai entendu cette nouvelle dans ma voiture, j’aurais été tenté de m’arrêter et de continuer mon chemin à pied. J’ai trouvé la bonne excuse que mes jambes ne fonctionnent plus efficacement et que c’était impossible d’agir ainsi. Je me demande bien ce que chacun de nous peut faire immédiatement. C’est bien de cela qu’il s’agit, non pas des plans à long terme. Serais-je enclin à accepter des jours d’interdiction de circuler comme cela avait été le cas pendant la crise pétrolière il y a quelques décennies ? Peut-être bien qu’il faudra s’y résoudre, tant que nous aurons des moteurs polluants. Mais ce n’est que le pic de l’iceberg. Chaque produit que nous consommons est écologiquement parlant une source de nuisances. Toutes activités humaines sont liées à l’énergie, que ce soit d’une manière directe ou indirecte. Faudra-t-il réduire la production ? Avec la démographie montante que nous connaissons actuellement cela me semble impossible. Il faut nourrir de plus en plus de gens, leur garantir un toit sur la tête et créer des conditions adéquates à leur santé. Il leur faut de la chaleur en période froide, du froid pendant la canicule. Weiterlesen
Installer démocratiquement la dictature
Nicolá Maduro, le dictateur en herbe du Venezuela, suit l’exemple de ses collègues en essayant de s’emparer démocratiquement du pouvoir pour y installer l’arbitraire. Il suffit de faire élire une assemblée constituante et lui donner le pouvoir de paralyser toutes les instances politiques qui pourraient s’opposer au chef. L’opposition ayant refusé de prendre part à cette mascarade, seuls les fidèles du « messie » y sont représentés. La police et la justice, inféodées au pouvoir, mènent des actions de répression. La résistance s’organise un peu partout dans le pays, parmi eux aussi d’anciens partisans de Hugo Chavez, décédé en 2013. Ce régime n’a rien de socialiste malgré ce que prétend Jean-Luc Mélenchon. La gauche ne peut et ne veut pas soutenir un régime qui se braque contre une partie du peuple, c’est ce qui se passe sous l’égide de Monsieur Maduro. La communauté internationale rejette évidement dialectiquement de tels agissements, mais dans la pratique elle reste assez neutre. Après le Vatican, la France et d’autres pays cherchent à trouver une solution valable afin d’éviter que le sang soit versé. Mais ceux-ci ont été plus moins pris de cours en ce qui concerne la Constituante. Il la cautionneront pas. Je prends cet exemple afin d’ouvrir les yeux à tous qui croient que les choses vont de leur train et qu’il ne faut pas s’en mêler. On invoquera le principe de non-ingérence dans les affaires d’un pays tiers. Mais attentions, ces événements nous concernent car ils peuvent faire effet de taches d’huile sous nos latitudes. Nicolás Maduro est en droit de faire plébisciter une assemblée, mais son élection doit suivre une voie démocratique. Weiterlesen
De la chaire à pénis
Il faut l’avoir vu ! J’ai tourné il y a des années des films sur les enfants des rues à Berlin. Des gosses entre 10 et 14 ans qui n’ont pas de domicile fixe, qui sont livrés à eux-mêmes. Ils ne venaient pas, comme il semble être actuellement le cas à Paris, du Maroc ou d’autres pays lointains. C’étaient souvent de jeunes allemands issus d’un milieu bourgeois qui avaient fugué. Et les parents ? Souvent ils ne réagissaient même pas, d’après les dires des cellules chargées de la protection de l’enfance. Il va sans dire que tous ceux que j’avais rencontré prenaient de la drogue, souvent pour masquer leur angoisse. Ce n’était pas par plaisir, par esprit de contradiction. Et pour se payer les stupéfiants, ils se prostituaient. Il y avait alors une clientèle avide de chaire fraîche. Je suis sûr que cela n’a pas changé depuis. Et comble d’ironie, si on peut décrire ainsi l’attitude des autorités, les clients n’avaient rien à craindre, car ils étaient issus de la bonne société. La loi qui aurait dû s’appliquer aussi à eux, les épargnait, car ils jouissaient en haut lieu de protections. Inutile de dire que cela me choquait lorsque des représentants de l’ordre me demandaient de ne pas faire des prises de vue de ces respectables personnes, au nom de la sauvegarde de leur personnalité. Et les enfants ? Ils s’en fichaient, les considérant comme étant du gibier lâché pour une chasse à courre. Comme personne ne s’occupait d’eux, peu importe qu’ils soient violés, torturés ou tués. Je sais qu’il en est toujours ainsi. Et la société? Elle se voile évidemment la face. Pour les mafias ces gosses sont des pépites d’or. Ils sont manipulables à souhait. Et lorsqu’il y a pénurie, on les importe d’un peu partout. Weiterlesen
Toutes proportions perdues !
Neymar ne doit plus dormir de la nuit. Traîner sur chaque guibolles 111 millions d’euros, soit 222 millions pour un transfert probable au PSG, est une sacrée responsabilité. On n’a pas droit à l’erreur, pas de folles nuits passées dans des boîtes branchées, pas des descentes à ski sur les pentes de Chamonix, ne pas se laisser encanailler par des filles de joie. Il est un monument qui vaut son pesant d’or. J’adore le foot, bien moins ce genre de transaction qui ne peut que ravir les brokers, les émirs et les boss d’une mafia quelconque. Je ne vais pas parler de tous ceux qui au Brésil meurent plus ou moins de faim, car ils n’ont pas de boulot. Une telle comparaison, aussi justifiée soit-elle, ne tient pas forcément le cap, car la démesure des sommes versées pour un joueur, bouscule tout aspect moral. Ce qui se passe ici est comme la bulle qui menace d’éclater à Wall Street ou ailleurs. Celle des sociétés bidons qui ne produisent que du vent. Rien de vraiment palpable. Ce qui est inquiétant est le déséquilibre dans lequel s’aventure notre société. Monsieur Neymar est forcé d’être en bonne santé, de n’avoir jamais un accident, d’être un surhomme grassement payé. Il devrait toucher 40 millions par an de salaire, sans compter ses innombrables cachets. Le paradoxe dans tout cela, c’est qu’il est probablement l’idole des plus démunis. On ne lui tiendra pas rigueur d’être passé d’un excellent joueur à un veau d’or, adulé de tous ceux qui aimeraient ramasser les miettes d’un tel deal. Nous sommes dans l’empire des spéculateurs, de tous ceux qui n’ont aucun scrupule à se remplir les poches au détriment de ceux qui cherchent à être intègres. Pour moi Neymar décrit bien l’état des lieux dans lequel nous nous trouvons actuellement, celui du poker-menteur. Que compte vraiment le travail ? Pas bien lourd ! Weiterlesen
Le travail par ordonnance ?
Je ne sais pas si l’idée de faire passer la loi du travail est vraiment bonne. Je comprends parfaitement Emmanuel Macron lorsqu’il dit qu’il y a urgence de faire des réformes afin de donner un coup de collier à l’économie. Mais c’est un domaine si complexe qu’à la moindre erreur il y a effet de domino. Il ne suffit pas de prendre certaines mesures, à première vue nécessaire, sans prendre compte des conséquences que cela peut déclencher. Une chose est certaine, pour que cela réussisse il faut avoir un consensus entre les patrons et les travailleurs. Il faut créer un climat de travail qui permette vraiment de faire des progrès. C’est l’aspect psychologique qui est le plus important dans toutes ces négociations. Je mets en garde le gouvernement de partir trop vite en besogne. Il serait même raisonnable de faire des tests avant de généraliser tout. C’est une expérience que j’ai faite pendant les cinq années où j’étais un des représentants syndicaux au sein de notre compagnie. La théorie est une chose, la pratique en est une autre. Pour trouver des solutions valables, il faut prendre en compte deux points essentiels. D’une part la situation du salarié et du patron par rapport aux modifications apportées, de l’autre l’aspect économique et politique en général. Tenir compte de ces deux données et essayés de les mettre en symbiose, est un exercice des plus périlleux et d’une complexité absolue. Le bien-être individuel n’est pas forcément celui de toute une nation. Instinctivement je réagirais comme le président d’une manière forte et décisive, de l’autre je sais pas expérience que toute évolution ne peut être obtenue qu’à des doses thérapeutiques. Comme patient au soins intensifs, toutes mesures doivent être constamment contrôlée. Ce n’est pas par des électro-choc qu’on améliora les chances de guérison, au contraire. Weiterlesen
Déboussolés ?
Le Président a tiré la sonnette d’alarme, il faut que la plupart des ministres et des députés revoient leur copie. Il y a eu trop de pannes et de dilettantisme, que ce soit au gouvernement ou au parlement. On pouvait l’admettre à cause du grand chamboulement politique. Sortir des génies d’un chapeau clac n’est pas du ressort de tout le monde et ceci malgré la meilleure volonté du monde. L’exercice du pouvoir est un exercice périlleux et il serait trop demandé que des néophytes réussissent tout du premier coup. Les adhérents de « En marche la République » dont je fais partie, sont bien placés pour s’en rendre compte. Cela commence avec les structures du parti, qui se doit d’être plus démocratique en ce qui concerne le choix des responsables. Pour qu’il y ait de la réussite dans l’air, il faut mettre en place une machine efficace dont le mode d’emploi doit être clair pour tout le monde. Sans vouloir imposer un carcan, l’homme a besoin d’une certaine marche à suivre. C’est moins dans les idées que dans leur réalisation que le bât blesse actuellement. Cela semble être très visible à l’Assemblée nationale. Il sera certes très ardus de mettre tout le monde au diapason, mais je pense que cela devrait être possible après une période de rodage. Je pense qu’il serait bon que l’Élysée intervienne plus directement dans les affaires du pays, tout au moins jusqu’au moment où le moteur atteint sa vitesse de croisière. La créativité du président, à elle seule, peut redonner un coup de barre. Peut-être sera-t-il trop tôt d’attendre des progrès à la rentrée, mais il faut y travailler. Je veux essayer de m’imaginer ce que je ferais en temps que député. Je pense que tout passe par une étude approfondie des dossiers, tout en gardant un œil critique. Weiterlesen