Et vlan, voici le PSG éliminé par le Manchester United à Paris. Avant-hier c’était le Real Madrid qui a été battu par Ajax Amsterdam. Une hécatombe pour le dinosaure qu’est le club madrilène. Il a été battu sur son terrain à plate-couture par une équipe de jeunes footballeurs qui avaient de la pêche. Serions-nous entrés dans une période qui cherche à se redéfinir ? À mettre au rencart l’anonymat du sponsoring ? Pour moi qui est un amoureux du foot, il serait temps qu’il se rapproche de son public, qu’il se redéfinisse par rapport à lui. Le Real a toujours soulevé les passions à Madrid. Il y a les inconditionnels, puis ceux qui le déteste, comme c’est le cas des supporteurs de l’Atlético, son adversaire de toujours, qui a des racines ouvrières. Mais le tout a été envenimé par le fric. En pratiquant une bonne politique d’achat il a été possible pour le Real de se maintenir au faîte du monde du football. La Champion League a apporter la preuve qu’une équipe émergentes comme les jeunes de l’Ajax, où le porte-monnaie n’a pas la première place, pouvait se surpasser et éjecter les Galactiques du tournois. Bien s’en faut ! Il serait temps pour l’UEFA, comme pour la nauséabonde FIFA, de mettre un frein au business. Pour un supporteur comme moi, tout cela pue ! Je ne suis évidement pas satisfait de la défaite du PSG, mais cela démontre que malgré un excellent entraîneur comme Thomas Tuchel, un club qui n’a pas d’âme peut difficilement se rattraper lorsqu’il a été acculé comme cela été le cas hier. Le Paris Saint-Germain est pour moi l’exemple à ne pas suivre. Je trouve fatal qu’un tel club se détache complètement de l’endroit, où il devrait avoir ses assises. Je m’oppose à sa mise au pas par les émirs du Qatar. Weiterlesen

Neymar ne doit plus dormir de la nuit. Traîner sur chaque guibolles 111 millions d’euros, soit 222 millions pour un transfert probable au PSG, est une sacrée responsabilité. On n’a pas droit à l’erreur, pas de folles nuits passées dans des boîtes branchées, pas des descentes à ski sur les pentes de Chamonix, ne pas se laisser encanailler par des filles de joie. Il est un monument qui vaut son pesant d’or. J’adore le foot, bien moins ce genre de transaction qui ne peut que ravir les brokers, les émirs et les boss d’une mafia quelconque. Je ne vais pas parler de tous ceux qui au Brésil meurent plus ou moins de faim, car ils n’ont pas de boulot. Une telle comparaison, aussi justifiée soit-elle, ne tient pas forcément le cap, car la démesure des sommes versées pour un joueur, bouscule tout aspect moral. Ce qui se passe ici est comme la bulle qui menace d’éclater à Wall Street ou ailleurs. Celle des sociétés bidons qui ne produisent que du vent. Rien de vraiment palpable. Ce qui est inquiétant est le déséquilibre dans lequel s’aventure notre société. Monsieur Neymar est forcé d’être en bonne santé, de n’avoir jamais un accident, d’être un surhomme grassement payé. Il devrait toucher 40 millions par an de salaire, sans compter ses innombrables cachets. Le paradoxe dans tout cela, c’est qu’il est probablement l’idole des plus démunis. On ne lui tiendra pas rigueur d’être passé d’un excellent joueur à un veau d’or, adulé de tous ceux qui aimeraient ramasser les miettes d’un tel deal. Nous sommes dans l’empire des spéculateurs, de tous ceux qui n’ont aucun scrupule à se remplir les poches au détriment de ceux qui cherchent à être intègres. Pour moi Neymar décrit bien l’état des lieux dans lequel nous nous trouvons actuellement, celui du poker-menteur. Que compte vraiment le travail ? Pas bien lourd ! Weiterlesen