Ne plus… Un groupe d’experts intergouvernementaux, se préoccupant du climat, le Giec, a publié un rapport qui décrit ce qui pourrait se passer si la température augmentait de plus de 1,5 % jusqu’à la fin du siècle. On aurait pu s’attendre que l’isolation thermique des immeubles et des maisons, que les appareils électriques dévorant moins d’énergie, que de composter ou de planter des arbres se trouveraient en tête de liste. Ils n’y figurent pas. Que faire pour éviter la catastrophe ? Les scientifiques se préoccupent plutôt des comportements à apporter dans un tel cas. Ils seraient draconiens. Ils s’adressent avant tout à la jeune génération – le comportement des vieux comme moi ne pouvant plus être changé. Nous sommes des cas désespérés, bon à la poubelle ! C’est donc aux ados qu’ils pensent. Première recommandation : Devenir végétarien. Il faut éviter à tout prix la viande, c’est moins de 230 kilos d’émissions en équivalence de gaz carboniques. On éviterait ainsi 0,8 tonne de nuisance par personne. Quatre fois plus qu’un bon recyclage, huit fois plus que si on s’éclairait partout avec des ampoules à basse consommation. Déjà une contrainte que ne serait pas du goût de tout le monde, sauf des bœufs ou des cochons. D’édicter des lois à ce sujet, serait une atteinte à la liberté, même si elles pouvaient être très effectives. Deuxième recommandation : Ne plus prendre l’avion ! En évitant des vols transatlantiques, il serait possible d’économiser 1,6 tonne d’émission par personne. Ce serait un frein absolu à la mobilité. Il ne pourrait plus être question de passer ses vacances sous les palmiers des Caraïbes ou d’ailleurs. Ou de faire des affaires dans des pays lointains, comme la mondialisation le préconise. Cela risquerait de nous déstabiliser complètement. Troisième recommandation : Plus de voiture ! Selon l’étude de Wynes et Nicholas, il y aurait en moyenne 2,4 tonnes d’émissions annuelles de moins. 13 fois de plus qu’en isolant les maisons. Ce sont les populations rurales qui souffriraient le plus. Mission impossible, d’autant plus qu’il faudrait se poser la question comment acheminer sans camions les fruits et les légumes dans les villes ? Weiterlesen

Combien d’ouragans faudra-t-il encore pour faire comprendre à Monsieur Trump qu’il y a urgence de changer de politique en ce qui concerne l’environnement ? Hier c’était un chassez-croisé. Tout d’abord une déclaration à une réunion à Montréal, où une trentaine de ministres de l’environnement étaient réunis. Il était question d’un certain assouplissement de l’attitude américaine au sujet des accords de Paris. Puis le démenti. Un chassez-croisé qui démontre à quel point les USA sont déstabilisés lorsqu’il est question du réchauffement climatique. Le Président a pu voir avec sa femme de ses propres yeux les ravages causés par les tornades et ce ne seront pas les dernières, loin s’en faut. Vouloir braver la nature représente pour des millions d’Américains la perte de tout leur avoir, parfois de leur vie. L’attitude de Donald Trump doit leur sembler comme un défi au bon sens, qui devrait animer tous locataires de la Maison Blanche. Vouloir se mettre en touche à cause de certains États qui extraient du charbon, est une hérésie à côté des dommages occasionnés par un climat en pleine déroute. Ce qui se passe ici est du cynisme, car une telle démarche est parfaitement inhumaine. Weiterlesen

150.000 morts à cause de la canicule chaque année jusqu’en 2100. C’est le décompte d’une étude européenne qui vient d’être publiée. Il y est question de pics de températures pouvant aller jusqu’à 55 degrés. Les chercheurs réaffirment que le CO2 en est la cause, donc c’est bien de la main de l’homme que nous allons à la catastrophe. Il suffirait d’appliquer immédiatement des mesures drastiques pour enrayer en partie les dégâts, mais l’impression prévaut que nous en sommes assez éloignés. Il y a aussi l’état de la mer. Son niveau actuel augmentera de plus d’un mètre, ce qui causera des dégâts inestimables près des côtes. Des terres actuellement habitées seront immergées. Je suis le dernier à vouloir faire de la sinistrose, mais lorsque j’ai entendu cette nouvelle dans ma voiture, j’aurais été tenté de m’arrêter et de continuer mon chemin à pied. J’ai trouvé la bonne excuse que mes jambes ne fonctionnent plus efficacement et que c’était impossible d’agir ainsi. Je me demande bien ce que chacun de nous peut faire immédiatement. C’est bien de cela qu’il s’agit, non pas des plans à long terme. Serais-je enclin à accepter des jours d’interdiction de circuler comme cela avait été le cas pendant la crise pétrolière il y a quelques décennies ? Peut-être bien qu’il faudra s’y résoudre, tant que nous aurons des moteurs polluants. Mais ce n’est que le pic de l’iceberg. Chaque produit que nous consommons est écologiquement parlant une source de nuisances. Toutes activités humaines sont liées à l’énergie, que ce soit d’une manière directe ou indirecte. Faudra-t-il réduire la production ? Avec la démographie montante que nous connaissons actuellement cela me semble impossible. Il faut nourrir de plus en plus de gens, leur garantir un toit sur la tête et créer des conditions adéquates à leur santé. Il leur faut de la chaleur en période froide, du froid pendant la canicule. Weiterlesen

L’incendie colossal du Canada devrait être un avertissement pour nous tous. Tant que nous ne prenons pas les mesures adéquates pour enrayer le réchauffement de la planète, il faudra compter sur d’autres catastrophes. Nous avons la possibilité d’agir, mais malgré la signature d’un traité à l’échelle mondiale, il est à craindre que les mesures sur le terrain prendront encore beaucoup de temps pour être réalisées. Il est un fait que la pollution risque de plus en plus de déstabiliser le climat. Et ce dernier est la cause de cet autodafé. Mais que peut expliquer ce manque de lucidité de la part des consommateurs ? C’est d’eux qu’il s’agit avant tout. Tant que personne ne veut se passer de son petit luxe, les réformes ne pourront pas être concrétisées. Mais il y a aussi l’emploi. Il est évident que l’économie doit se remettre en question. Ne nous faisons pas d’illusions, tant que nous gaspilleront nos biens, il sera difficile de changer quoi que ce soit. Je veux parler en particuliers des produits volatils que nous produisons. Au lieu de faire de la qualité, nous planifions des objets qui passent aux ordures assez rapidement. Au lieu de réparer, nous jetons. Cela a une raison bien évidente. L’industrie se base presque exclusivement sur cette mentalité et en retire un grand bénéfice. Cette demande incessante fait marcher les chaînes. Et ce qui importe le plus aux barons du business, c’est le chiffre d’affaire. L’avenir, c’est du long terme, qui pour beaucoup ne leur profite pas. Les fluctuations humaines deviennent de plus en plus rapprochées. Une planification plus étendue ne rapporte rien aux managers actuels. Qui peut leur assurer, qu’ils soient encore aux commandes lorsque la machine se mettra en place. De l’illusion ! Weiterlesen