Tout ce qu’a dit Emmanuel Macron hier dans son discours sur l’avenir énergétique de la France était sensé, logique même. Les mesures qui devront être prises ont été clairement évoquées, mais ce qui manquait cruellement c’était une approche humaine, dans la forme, des problèmes que beaucoup de citoyens vivent aujourd’hui. Il a certes dit qu’il ressentait l’injustice que bien des personnes vivaient, qu’il fallait absolument y remédier, mais ceci d’une manière pragmatique. Sans aucun doute le Président est très versé dans bien des domaines. Il y a une vue analytique que peu de chefs d’État ont, ce que j’apprécie chez lui. Aussi la manière de vaincre les obstacles part dans le bon sens. Mais il est difficile de faire d’un technocrate – loin de moi d’y voir qu’un aspect négatif – un être capable de prendre dans ses bras des malheureux et d’essayer de leur apporter un certain réconfort. Il n’appartient pas à cette catégorie de personnes, bien que je sois certain qu’il ressent bien leur situation, qu’il y soit sensible, contrairement à ce que prétendent ses détracteurs. Il a du mal à sortir de sa retenue. Probablement par timidité comme je l’ai déjà évoqué. C’est là que le bât-blesse. Vouloir faire un individu qu’il n’est pas, est du domaine de l’impossible. Je suis certain qu’il sera brillant au G20 en Argentine, qu’il fera tout pour préserver les intérêts de la France et de l’UE, que le message apporté par les Gilets jaunes ne le laisse pas indifférent, mais il est évident qu’il se sent plus à l’aise sur le parquet diplomatique que sur le terrain. Serait-il capable d’apporter de l’empathie aux manifestants qui bloquent par désespoir un péage d’autoroute en faisant griller des saucisses ? Non, même s’il le voulait, il y serait déplacé. Weiterlesen
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Ne plus…
Ne plus… Un groupe d’experts intergouvernementaux, se préoccupant du climat, le Giec, a publié un rapport qui décrit ce qui pourrait se passer si la température augmentait de plus de 1,5 % jusqu’à la fin du siècle. On aurait pu s’attendre que l’isolation thermique des immeubles et des maisons, que les appareils électriques dévorant moins d’énergie, que de composter ou de planter des arbres se trouveraient en tête de liste. Ils n’y figurent pas. Que faire pour éviter la catastrophe ? Les scientifiques se préoccupent plutôt des comportements à apporter dans un tel cas. Ils seraient draconiens. Ils s’adressent avant tout à la jeune génération – le comportement des vieux comme moi ne pouvant plus être changé. Nous sommes des cas désespérés, bon à la poubelle ! C’est donc aux ados qu’ils pensent. Première recommandation : Devenir végétarien. Il faut éviter à tout prix la viande, c’est moins de 230 kilos d’émissions en équivalence de gaz carboniques. On éviterait ainsi 0,8 tonne de nuisance par personne. Quatre fois plus qu’un bon recyclage, huit fois plus que si on s’éclairait partout avec des ampoules à basse consommation. Déjà une contrainte que ne serait pas du goût de tout le monde, sauf des bœufs ou des cochons. D’édicter des lois à ce sujet, serait une atteinte à la liberté, même si elles pouvaient être très effectives. Deuxième recommandation : Ne plus prendre l’avion ! En évitant des vols transatlantiques, il serait possible d’économiser 1,6 tonne d’émission par personne. Ce serait un frein absolu à la mobilité. Il ne pourrait plus être question de passer ses vacances sous les palmiers des Caraïbes ou d’ailleurs. Ou de faire des affaires dans des pays lointains, comme la mondialisation le préconise. Cela risquerait de nous déstabiliser complètement. Troisième recommandation : Plus de voiture ! Selon l’étude de Wynes et Nicholas, il y aurait en moyenne 2,4 tonnes d’émissions annuelles de moins. 13 fois de plus qu’en isolant les maisons. Ce sont les populations rurales qui souffriraient le plus. Mission impossible, d’autant plus qu’il faudrait se poser la question comment acheminer sans camions les fruits et les légumes dans les villes ? Weiterlesen
Nachtschwärmer
Nightbirds
In a certain sense I am one of them. Admittedly, no hardliner, as if to say: energy 24/7. But in the eveninghours, my brain starts to work. In the darkness the occasional flash of inspiration suddenly comes, I condescend to have lucid moments. Why that? You know it well: you go to work, full of energy, you are strongly motivated. Your plan: „Today I am working off something!“. Arriving at the office everything is different: one or another is sick, nearly everybody is going to call you for any kind of stuff, your boss is in a bad mood today. Hour after hour is going by. And on your way home you feel that humming in your head. It is like a power plant. Your brain is a live wire. Three or four hours later your adrenaline is going to be consumed, one can think clearly again. Then these moments are coming. My friend, the Muse, rings the doorbell. A good idea needs silence. This is seen differently by other contemporaries: Sleep before midnight is best sleep, when it is dark, one has to sleep. Also on weekend closing time is already at 12:30 am. Next Monday is sure to come! Researchers now found out that this is written in our genes. In the Stone Age we did not leave the cave in darkness. This had its reasons: there were quite a few nocturnal sabre-toothed tigers on their way. And „whoosh!“, there was one night owl and prehistoric poet less. The London School of Economics and Political Science has proven in studies that people with low IQ around 75 like to go to bed before midnight. Smarter with an IQ of about 125, however, have a blithe disregard for their genetic information, these are the night owls. But all in all: On Monday morning this alarm clock will ring again so terribly early …
Nachtschwärmer
Ich gehöre selbst in gewisser Hinsicht dazu. Zugegeben, kein Hardliner, nach dem Motto: Energie 24/7. Aber in den Abendstunden beginnt mein Gehirn zu arbeiten. In der Dunkelheit kommt dann plötzlich der eine oder andere Geistesblitz, ich geruhe, lichte Momente zu haben. Warum ist das so? Ihr kennt das auch: man geht voller Elan zur Arbeit, ist motiviert. Dein Plan: „Heute arbeite ich richtig etwas weg!“. Angekommen im Büro läuft alles anders: der oder die ist krank, heute muss jeder anrufen wegen irgendeinem Kram, der Chef ist heute gar nicht gut drauf. Stunde um Stunde vergeht. Und auf der Fahrt nach Hause spürst Du das Brummen in Deinem Kopf. Wie ein Kraftwerk. Dein Gehirn steht unter Strom. Drei oder vier Stunden später hast Du Dein Adrenalin verbraucht, man kann wieder klar denken. Dann kommen diese Momente. Meine Freundin, die Muse, klingelt an der Tür. Der gute Gedanke braucht Ruhe. Andere Zeitgenossen sehen das anders: Der Schlaf vor Mitternacht sei der gesündeste, wenn es dunkel ist, werde geschlafen. Auch am Wochenende ist auch schon mal um 0:30 Uhr Schluss. Der Montag kommt bestimmt! Das liegt in unseren Genen, haben Forscher jetzt festgestellt. In der Steinzeit verließ man die Höhle im Dunkeln nicht. Das hatte Gründe: da war so mancher nachtaktive Säbelzahntiger unterwegs. Und „schwupp!“, gab es einen Nachtschwärmer und Urzeitpoeten weniger. An der London School of Economics and Political Science hat man in Studien nachgewiesen, dass Personen mit niedrigem IQ um die 75 gerne vor Mitternacht schlafen gehen. Intelligentere mit einem IQ von circa 125 hingegen setzen sich über ihre Geninformationen gerne weg, das sind die Nachtschwärmer. Aber alles in allem: Am Montagmorgen klingelt dieser Wecker wieder so fürchterlich früh …
© Thomas Dietsch