L’incendie colossal du Canada devrait être un avertissement pour nous tous. Tant que nous ne prenons pas les mesures adéquates pour enrayer le réchauffement de la planète, il faudra compter sur d’autres catastrophes. Nous avons la possibilité d’agir, mais malgré la signature d’un traité à l’échelle mondiale, il est à craindre que les mesures sur le terrain prendront encore beaucoup de temps pour être réalisées. Il est un fait que la pollution risque de plus en plus de déstabiliser le climat. Et ce dernier est la cause de cet autodafé. Mais que peut expliquer ce manque de lucidité de la part des consommateurs ? C’est d’eux qu’il s’agit avant tout. Tant que personne ne veut se passer de son petit luxe, les réformes ne pourront pas être concrétisées. Mais il y a aussi l’emploi. Il est évident que l’économie doit se remettre en question. Ne nous faisons pas d’illusions, tant que nous gaspilleront nos biens, il sera difficile de changer quoi que ce soit. Je veux parler en particuliers des produits volatils que nous produisons. Au lieu de faire de la qualité, nous planifions des objets qui passent aux ordures assez rapidement. Au lieu de réparer, nous jetons. Cela a une raison bien évidente. L’industrie se base presque exclusivement sur cette mentalité et en retire un grand bénéfice. Cette demande incessante fait marcher les chaînes. Et ce qui importe le plus aux barons du business, c’est le chiffre d’affaire. L’avenir, c’est du long terme, qui pour beaucoup ne leur profite pas. Les fluctuations humaines deviennent de plus en plus rapprochées. Une planification plus étendue ne rapporte rien aux managers actuels. Qui peut leur assurer, qu’ils soient encore aux commandes lorsque la machine se mettra en place. De l’illusion ! Weiterlesen