Emmanuel Macron a tenu un discours en Anglais devant le congrès à Washington. D’une manière déterminée mais charmante, il a exprimé les différents qu’il avait politiquement avec Donald Trump, ceci malgré leurs relations amicales. Il a évoqué l’intention du gouvernement américain de rejeter l’accord de Paris au sujet du réchauffement de notre planète, il a évoqué les distancions en ce qui concerne l’Iran et puis s’est longuement concentré sur la question des taxes douanières, de l’isolationnisme préconisé par le Président, a parlé des qualités des libres-échanges en évoquant aussi l’aspect social qu’un rejet pouvait entraîner. À son avis ce sont les classes moyennes qui en feraient avant tout les frais, une conséquence qu’il ne peut pas accepter. À la fin de son discours il y a eu une grande ovation de toutes les personnes présentent dans l’hémicycle. Il est probable qu’Emmanuel Macron n’aura pas pu fléchir Trump à remettre en questions ses visées politiques, mais il a clairement évoqué ce qui risquait de mettre à rude épreuve les relations transatlantiques. Il a agit d’une manière très habile en flattant le locataire de la Maison Blanche, en lui témoignant de la sympathie. Mais il a su très bien départager l’aspect théâtral de sa visite, du fonds politique. Un tour de passe-passe mené avec tout le brio qu’on lui connaît. Il a donné en tous les cas l’impression d’être un leader incontournable en Europe et a ravi ainsi la position que détenait jusqu’à présent Angela Merkel. Au fait elle sera demain, elle aussi, à Washington. La rencontre avec Donald Trump sera bien moins amicale, d’autant plus qu’elle n’a aucun sens du show-business. Comme il est de mise chez les gens d’Allemagne du Nord, et protestants de surcroît, elle n’ira pas par quatre chemins, pour lui montrer le maximum de retenue. Mais il faut dire, que son ami Emmanuel lui a bien préparé le terrain. Weiterlesen

Christian Estrosi, le maire, a déclaré le FN et ses invités fascistes non-désirables pour la fête du 1er mai à Nice. Le parti a invité les Flamands du Vlaams Belang, une formation condamnée en 2004 pour racisme, qui honore encore aujourd’hui les SS Belges tombés pour l’Allemagne nazie. Des suppôts d’Heinrich Himmler ! Les italiens de la Ligue Nord seront aussi présents à Nice. N’est-ce pas son leader actuel qui s’est déclaré pour l’apartheid dans le métro milanais, réservant des wagons au compatriotes de souche. Son but est de les séparer de la racaille issue de l’immigration. Les Polonais du Congrès de la nouvelle droite ne pouvaient pas manquer au rendez-vous. Son chef n’a-t-il pas déclaré que les femmes étaient moins intelligentes et plus faibles que les hommes. D’autres groupuscules aux thèses aussi « raisonnables » sont aussi attendus. Si c’est cela que veut propager le FN, je ne le comprends plus, lui qui prétend être d’une droite respectueuse des droits de l’homme. Il va sans dire que je salue la décision du maire de Nice, de ne pas vouloir recevoir ce beau monde. Ce qui se passerait ici, serait la dénaturation de la fête du travail, qui honore tous ceux qui sont actifs, quelle que soit leurs origines, leurs couleur de peau, leurs croyances. C’est une fête qui doit rassembler, non séparer. Ce qui se passe ici est une caricature, d’autant plus que le FN prend depuis des années Jeanne d’Arc en otage. Je ne pense que notre sainte nationale apprécierait de telles diatribes si elle vivait encore aujourd’hui. Weiterlesen

„Arbeitsmigration“ bezeichnet die Aus- und Einwanderung von Menschen, um in einem anderen als ihrem Herkunftsland eine Erwerbtätigkeit aufzunehmen. Synonym wird auch von „arbeitsmarktbezogener Zuwanderung“ gesprochen.

Die Zahlen zeigen, wie stark die deutsche Wirtschaft inzwischen auf ausländische Arbeitnehmer angewiesen ist. Laut Bundesagentur ist mehr als jeder zehnte Beschäftigte in Deutschland Ausländer: Im Herbst 2017 wurden 3,6 Millionen der insgesamt 32,7 Millionen sozialversicherungspflichtigen Tätigkeiten von Menschen ausgeübt, die eine andere Staatsbürgerschaft haben.

Darin spiegeln sich zwei langfristige Trends:

Zum einen mangelt es in vielen Berufen an heimischem Nachwuchs, zum anderen ist die Nachfrage nach Arbeitskräften wegen der starken Konjunktur so groß wie seit Jahrzehnten nicht mehr. Professionen, die aus den unterschiedlichsten Gründen als weniger attraktiv gelten, haben es schwer, genügend deutsche Bewerber zu finden. Zugleich erlaubt der freie Personenverkehr innerhalb der Europäischen Union (EU) einen relativ unkomplizierten Ortswechsel innerhalb Europas, ohne Visum und ohne großen Formalitäten.

Wie sehr die Bedeutung ausländischer Arbeitnehmer in Deutschland zugenommen ist, zeigen auch die Zahlen des Deutscher Hotel- und Gaststättenverbandes (DEHOGA): Lag der Anteil der Beschäftigten mit ausländischer Staatsangehörigkeit in der Hotellerie zur Jahrtausendwende noch bei 12,5 Prozent, verzeichnete die Branche im Jahr 2017 bereits 22,8 Prozent Mitarbeiter ohne deutschen Pass. In der Gastronomie waren schon 2000 rund 27 Prozent Ausländer, 17 Jahre später dann 36 Prozent. Im Gastgewerbe insgesamt besaßen zuletzt rund 338.000 der eine Million Beschäftigten eine andere Nationalität als die deutsche.

Die mit Abstand meisten Erwerbsmigranten in Deutschland stammen aus der EU, auch wenn die Migrationsbereitschaft der Jugend zuletzt wieder abgenommen hat. Rund zwei Millionen der 3,6 Millionen Arbeitnehmer ohne deutschen Pass kommen aus einem anderen Land der Staatengemeinschaft, allen voran Polen (400.000 Beschäftigte), Rumänien (309.000 Beschäftigte) und Italien (259.000 Beschäftigte).

Das wichtigste einzelne Herkunftsland bleibt jedoch die Türkei: Mehr als eine halbe Million der Arbeitnehmer ohne deutschen Pass sind türkische Staatsbürger. In jüngerer Zeit gewinnen neben den Balkan- sowie den osteuropäischen Drittstaaten wie der Ukraine zudem außereuropäische Gebiete an Bedeutung. Knapp 200.000 oder 5,5 Prozent der ausländischen Beschäftigten kommen aus Asyländern wie zum Beispiel Syrien.

Unter dem jetzigen Paradigma ist damit zu rechnen, dass Zuwanderer für den hiesigen Arbeitsmarkt weiter an Bedeutung gewinnen. „Was die Beschäftigungsentwicklung angeht, sind die deutschen Unternehmen derzeit so optimistisch wie seit dem Frühjahr 2011 nicht mehr“, hat das Institut der deutschen Wirtschaft (IW) gerade in seiner Konjunkturprognose konstatiert. Dem IW zufolge planen 46 Prozent der Firmen, 2018 zusätzliches Personal einzustellen, dagegen würden nur knapp neun Prozent einen Stellenabbau in Erwägung ziehen. Der hohe Mitarbeiterbedarf zieht sich dabei quer durch alle Branchen.

Europa altert, es fehlen qualifizierte Arbeitnehmer in Schlüsselbranchen der Wirtschaft. Zuwanderung aus Drittstaaten kann die Probleme wenn nicht lösen, so wenigstens dämpfen. Bisher obliegt es den Mitgliedsstaaten, zu entscheiden, wer Zugang zu ihren Arbeitsmärkten bekommt. Die EU diskutiert über eine gemeinschaftliche Zugangsregelung.

Aufgrund der demografischen Entwicklung steht Migration zunehmend auch für den Erhalt wirtschaftlichen Wachstums und der zukünftigen Finanzierbarkeit der sozialen Sicherungssysteme. Dass aus dieser Einsicht keine breitere Zustimmung zur Öffnung der eher rigiden Zuwanderungsregime folgt, lässt sich mit einer in einigen Mitgliedstaaten teilweise hohen Sockelarbeitslosigkeit und individuellen Ängsten vor dem Verlust des Arbeitsplatzes erklären. Zu beachten ist, dass die Initiativen der EU-Kommission zur Arbeitsmigration nur sektoral angewandt werden sollen. Auch weiterhin herrscht das so genannte Vorrangprinzip vor, nach dem Inländer bei der Vergabe von Arbeitsstellen im Vergleich zu Drittstaatsangehörigen bevorzugt behandelt werden.

Wir werden die Menschen brauchen, die zu uns kommen. Sie tragen unser Sozialsystem mit, unter anderem unsere Rente.

Emmanuel Macron a offert à Donald Trump un chêne venant du département de l’Aisne, où 2000 Marines sont tombés pendant la Grande guerre. Il doit symboliser les liens qui unissent les deux pays, depuis l’engagement du Marquis de Lafayette en ce qui concerne les valeurs américaines qui subsistent jusqu’à aujourd’hui. C’est dans cette atmosphère que le Président de la République veut faire sentir à Donald Trump, qu’il a de l’estime pour lui, malgré des divergences profondes dans le domaine de la politique. Mais ce n’est pas seulement un geste diplomatique, il doit y avoir aussi des sentiments amicaux, même si les deux hommes sont à des années lumières dans leurs opinions respectives. Le chêne est aussi un message à peine voilé, de la volonté de la France, que l’accord de Paris sur le réchauffement de la planète soit vraiment mis en pratique. Et ceci avec la participation des États-Unis, malgré le retrait de cette nation, à cause de considérations tactiques du Président, qui avait lors de sa campagne électorale promis aux États des grands lacs, de tout faire pour faire redémarrer leur économie, qui est basée avant tout sur le charbon et l’acier. Une attitude ringarde consistant à vouloir soutenir une industrie vétuste au lieu d’investir dans les technologies modernes. Affaire à suivre ! Puis il y a la menace de taxer les importations de l’acier et de l’aluminium. Ce serait le début d’une remise en question complète du libre-échange, ce qui pour l’économie mondiale, serait une régression totale. Vouloir se calfeutrer derrière des barrières douanières à l’époque de la mondialisation est une hérésie, un non-sens. Il faut au contraire tout faire pour donner un coup de fouet à l’économie afin de lutter contre la précarité des pays en voie de développement. Le marché doit vivre, mais pas à sens-unique, ce sera aussi le message qu’Emmanuel Macron veut faire passer. Weiterlesen

In einem gemeinsamen Manifest prangern 300 Vertreterinnen und Vertreter der französischen Gesellschaft einen „neuen Antisemitismus“ in Frankreich an. Sie kritisieren in der in der Zeitung Le Parisien veröffentlichten Erklärung eine „lautlose ethnische Säuberung“ in einigen Stadtvierteln, die auf eine „islamistische Radikalisierung“ zurückzuführen sei. Den Medien werfen sie vor, über die Entwicklung zu schweigen.

Zu den Unterzeichner/-innen des Manifests gehören Politiker aus dem rechten und linken Lager, zum Beispiel Ex-Präsident Nicolas Sarkozy und der ehemalige sozialistische Ministerpräsident Manuel Valls, außerdem Künstler wie der Sänger Charles Aznavour und der Schauspieler Gérard Depardieu, ferner Intellektuelle und Vertreter der jüdischen und muslimischen Gemeinden sowie der katholischen Kirche. Auch in Deutschland hatten in jüngster Zeit Politiker verschiedener Parteien vor einem wachsenden Antisemitismus gewarnt.

Feindschaft gegen Juden ist keine Erscheinung der Neuzeit, sondern reicht bis in die Antike zurück. Neu hingegen sind viele Formen, in denen sie auftritt, selten offen, häufig getarnt: In Phrasen wie „man wird ja wohl noch sagen dürfen, dass…“, als angebliche Israelkritik, als Relativierung und Leugnung der Geschichte. Es ist ein Antisemitismus ohne Antisemiten, der längst die Mitte der Gesellschaft erreicht hat. Aber: Wo endet Kritik an der Politik Israels, wo beginnt Antisemitismus?

Antisemitismus ist mehr als Fremdenfeindlichkeit, auch mehr als ein soziales oder religiöses Vorurteil. Er ist eine antimoderne Weltanschauung, die in der Existenz der Juden die Ursache aller Probleme sieht.

Judenfeindschaft hat eine lange Tradition, deren Wurzeln bis in die Antike zurückreichen. Doch erst mit der Verbindung von christlicher Theologie und Judenfeindschaft zum Antijudaismus fand letztere Verbreitung über den gesamten christlich-abendländischen Raum. Seit dem Frühchristentum hatte sich ein negatives Judenbild etabliert, und die verschiedenen antijüdischen Mythen und Klischees, aus denen es sich speiste, prägten die Geisteshaltung und drangen tief in die Mentalität der europäischen Gesellschaften ein. Dabei blieben bis in die Frühe Neuzeit hinein religiös und wirtschaftlich motivierte Vorurteile vorherrschend.

In der jüngeren französischen Geschichte seien elf Juden „von radikalen Islamisten getötet und zum Teil gefoltert“ worden, erklären die Unterzeichner.

Sie verweisen unter anderem auf Ilan Halimi, der 2006 verschleppt und drei Wochen lang gefoltert wurde, die Erschießung von drei Schülern und einem Lehrer vor der jüdischen Schule in Toulouse 2012 und den Anschlag auf den jüdischen Supermarkt Hyper Cacher in Paris 2015.

Für Entsetzen sorgte 2017 auch der Fall von Sarah Halimi, die von ihrem muslimischen Nachbarn aus dem Fenster gestoßen worden sein soll, und die Ermordung der 85-jährigen Holocaust-Überlebenden Mireille Knoll Ende März.

„Jüdische Franzosen sind 25 Mal mehr gefährdet, angegriffen zu werden, als ihre muslimischen Mitbürger“, heißt es in dem Manifest weiter.

Rund 50.000 Juden seien zum Umzug gezwungen, weil sie in einigen Städten nicht mehr sicher seien und ihre Kinder nicht mehr zur Schule gehen könnten. Frankreich hat die größte jüdische Gemeinde Europas mit geschätzt rund einer halben Million Mitglieder.

Laut Statistik haben Menschen mit einem höheren Bildungsabschluss in der Regel seltener den Wunsch nach einem „Schlussstrich“, was die Holocaust-Diskussion angeht. Insgesamt spielt auch die politische Einstellung und das politische Selbstverständnis bei der Häufigkeit der Forderung nach diesem „Schlussstrich“ eine Rolle – die stärker konservativ Orientierten neigen eher dazu. Jüngere tendieren etwas weniger zur Schlussstrich-Forderung als Ältere. Allerdings findet der Wunsch nach einem Ende der „Vergangenheitsbewältigung“ auch eine Mehrheit bei denen, die grundsätzlich eine „Kollektivscham“ wegen der Verbrechen der Deutschen an den Juden empfinden Der Vorwurf einer „Kollektivschuld“ aller Deutschen wird ernsthaft nicht mehr erhoben.

Dennoch schlummert er in den Köpfen weiter. Nicht nur in Deutschland, auch in Frankreich schwelt der Antisemitismus. Halten wir uns an wissenschaftliche Erkenntnisse und nicht an Verleumdungen. Wir müssen dieses Phänomen in diesem Jahrhundert aus unseren Köpfen verbannen. Die Bombe tickt nach wie vor!

Avant son départ pour les États-Unis, Emmanuel Macron a donné une interview à la chaîne ultra-conservatrice Fox en Anglais. Il a tout d’abord déclaré qu’il ne reculerait pas d’un centimètre en ce qui concerne les réformes amorcées en France. Qu’il avait été élu pour donner au pays une vigueur nouvelle. Même si le renouveau pouvait faire mal, il serait inconcevable qu’il recule. Il voulait donner ainsi au gouvernement américain la certitude, qu’il était un battant, qui avait l’intention d’assurer le leadership en Europe. Pour l’instant il a partie facile, car Angela Merkel titube en ce début de législature. Elle a été obligée de lui laisser la préséance, non pas par inclination, plus par faiblesse. Cela concerne aussi le SPD, qui a élu à sa tête Andrea Nahles, mais à un score faible. Tant que ce parti ne reprendra pas du poil de la bête, les gouvernants allemands seront à la traîne. Cela avantage évidemment le Président de la République, qui pourra marquer ainsi des points à Washington. Il a ensuite souligné qu’il entretenait de bons rapports avec Donald Trump, contrairement à la chancelière. Il part d’un point de vue pragmatique en se disant que tant que la situation aux USA est telle, il vaut mieux composer avec son président, au lieu de s’enferrer dans un débat contradictoire qui ne changerait rien. Cela peut sembler un peu gênant, mais il veut tout faire pour que l’UE ne perde pas contact avec Trump en ce moment, le moins qu’on puisse dire,tendu. Weiterlesen

Très probablement Andrea Nahles sera élue aujourd’hui présidente du parti social-démocrate d’Allemagne, le SPD. Il serait bon qu’elle recueille plus de 75 % des voix, face à sa concurrente Simone Lange, maire de Flensbourg, une ville située à quelques kilomètres de la frontière danoise. Si le résultat serait moindre, ce serait de mauvais augure. Mais depuis que Kevin Köster, le rebelle, qui a mis son parti au pied du mur, en réclamant qu’il retrouve ses valeurs au sein de l’opposition, a décidé de voter pour Nahles, ses chances de réussite ont augmenté. Elle vient de l’aile gauche du SPD, a été de 1995 à 1999 cheffe des jeunesses socialistes (Jusos), a été députée presque sans interruption à partir de 1998, de 2009 à 2013 secrétaire générale du parti, ministre du travail de 2013 à 2017. Depuis les dernières élections, elle est présidente du groupe parlementaire du SPD au Bundestag. Cette fille de maçon, née en 1970 en Rhénanie-Palatinat près de Coblence, a un talent oratoire hors du commun, ce qui est assez rare dans sa formation. C’est grâce à elle que le gouvernement de la grande coalition a pu voir le jour. Elle a su entraîner les délégués du congrès du 21 janvier à Bonn derrière elle, en exhortant ses camarades à ne pas précipiter le SPD dans le néant. Actuellement le parti obtiendrait entre 17 et 18  % des voix, 3 % de plus que l’AfD. Le CDU-CSU se trouve à 32 %. Weiterlesen

Jean-Marc Nollet, chef du groupe parlementaire des écologistes belges au Parlement fédéral, s’est exprimé devant le comité d’enquête sur le nucléaire à l’Assemblée nationale. Il a mis les députés en garde en ce qui concerne tout d’abord la vétusté des centrales, en partant de l’exemple belge. « Parmi nos sept réacteurs en service, deux sont fissurés et trois sont périmés… Périmés, c’est-à-dire que leur durée de vie a été prolongée au-delà des 40 ans pour lesquels ils ont été conçus au départ. C’est une très mauvaise initiative en terme de sûreté, qui ne doit pas se reproduire en France. » C’est exactement ce que revendique l’EDF. L’état des réacteurs n’est pas non plus au beau fixe chez nous. Jusqu’à présent l’aspect économique a encore la priorité, mais jusqu’à quand. Pour chaque être censé, il est évident que les installations prennent de l’âge, que le ton peut se fissurer, que l’acier n’est plus si résistant qu’à la mise en service des centrales. L’EDF joue avec le feu, de même que ce qui se passe en Belgique. Les politiciens semblent être en proie au chantage des lobbys du nucléaire, qui parlent du déclin économique en cas de fermeture des centrales. Le cas de l’Allemagne dément totalement cette thèse. L’industrie boom comme jamais. Parallèlement au vieillissement du parc nucléaire, Jean-Marc Nollet met en garde les parlementaires français contre le danger terroriste par rapport aux centrales. Weiterlesen